Selon certaines sources, la science-fiction serait née avec Frankenstein. Ainsi, le premier sujet d’expérimentation des dérives scientifiques serait l’être humain. Genre à la limite du fantastique très à la mode jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les adaptations de H. G. Wells (L’Île du docteur Moreau, L’Homme invisible) ou de Robert Louis Stevenson (Dr Jekyll et de Mr Hyde). Il revient à la mode avec David Cronenberg.

La Mouche (1986)

David Cronenberg propose une sorte d’adaptation de La Métamorphose dans un genre habitué autrefois aux nanars et pond un chef-d’œuvre.

Dead Zone (1983)

Stephen King navigue souvent aussi entre fantastique et science-fiction : cette adaptation sonnait alors comme une évidence.

Total Recall (1990)

Je balance entre anticipation et horreur-tech, entre l’esprit de Philip K. Dick et celui de Paul Verhoeven. Et je pense que l’esprit de ce dernier l’emporte sur celui de K. Dick. L’accent me semble moins être mis sur la dystopie que sur une histoire personnelle d’un type dont la vie se transforme en cauchemar à cause de la technologie. C’était aussi déjà le cas pour Robocop, et Verhoeven adaptera plus tard L’homme invisible, signe peut-être que le cinéaste hollandais se passionne parfois plus pour l’horreur et l’étrange que par la satire ou le discours derrière les processus technologiques mis en œuvre (on retrouve ce goût pour l’horreur avec Showgirl qui est plus une version de Freaks à Las Vegas que de Wall Street).

Homunculus (1916)

L’Île du Dr. Moreau (1932)

Stranger Things (2016)

La Cité interdite (1987)

Seconds – L’opération diabolique (1966)

Le Visage d’un autre (1966)

Incidents de parcours (1988)

Les Poupées du diable (1936)

Lain (1998)