Top des meilleurs films de science-fiction : TechNoir & cyberpunk

Le meilleur du TechNoir & du cyberpunk

Top des meilleurs films de science-fiction

2. TechNoir & cyberpunk

La science-fiction connaît différents types, catégories ou sous-genres, pour les besoins de cette liste, j’en propose dix variantes, sachant que de nombreux films pourraient appartenir à plusieurs d’entre elles. L’impasse est faite ici sur les nombreux nanars et sur beaucoup de « classiques » pas suffisamment à mon goût.

  1. Anticipation, dystopie et films futuristes
  2. TechNoir & cyberpunk
  3. Hard SF, Horror & Space Opera
  4. L’horreur-tech
  5. Aux frontières du merveilleux, voyages & rencontres extraordinaires
  6. Voyages temporels
  7. Films catastrophe, apocalyptiques et postapocalyptiques
  8. Space Fantasy
  9. Steampunk & uchronies
  10. Comics & superhéros
  11. Courts-métrages

2. TechNoir & cyberpunk

Un nom de boîte de nuit qui scintille dans Terminator, et le nom d’un genre est né. Un genre héritier des thrillers et des films noirs, rempli de cyborg, de néons, de pluie, d’huile de moteur et d’appareils ou de mondes connectés.

Classés par ordre de préférence. Notés de 10 à 7.


Blade Runner (1982)

Si le western a connu son crépuscule dans les années 70, le film noir renaît de ses cendres par le biais de la science-fiction : Blade Runner empreinte peut-être autant à K. Dick qu’aux codes et aux atmosphères du film noir.

Terminator (1984)

Si le but de Deckard est de chasser les réplicants, le Terminator chasse aussi… la femme qui est à l’origine sans le savoir encore des rébellions futures contre les machines. Une œuvre fondatrice avec Blade Runner pour un genre qui a gagné ses titres de noblesse à l’ombre des succès plus lumineux de la science-fiction des années 70 et 80.

Matrix (1999)

Matrix reproduit les mêmes codes « noirs » en se connectant au monde virtuel alors naissant et subit l’influence revendiquée des mangas et animes eux-mêmes inspirés des univers et atmosphères « cybers », « noirs » des deux films précédents. Pour le meilleur et peut-être aussi pour le pire, le film annonce l’époque qui se profile avec des films ou des héros sans limites se battant contre des ennemis « multijoueurs ».


RoboCop (1987), Metropolis (2001) & Ghost in the Shell (1995)

La chasse se poursuit : on ne sait plus qui est homme ou machine, contre qui on combat. La dystopie est donc toujours là, mais elle baigne désormais dans une cuve remplie d’acide sulfurique ou… d’acide psychédélique. La violence est aussi une constante du genre, le seul territoire cinématographique où elle peut être évoquée et sublimée : la satire qu’est toujours en filigrane la science-fiction permet cela, car derrière la violence des corps traumatisés, transformés, dépossédés, torturés par la science, jetés à la décharge ou à la morgue sans considération, on identifie le sort de ces êtres ou de ces pseudo-êtres qui en sont victimes comme des épouvantails vers lesquels aucune société surtout pas actuelle ne devrait tendre. Ces films servent de catharsis aux spectateurs qui les regardent. Si on aime cette violence magnifiée et si on s’identifie à ces personnages, c’est bien qu’on les sait seulement habiter nos cauchemars et qu’on les regarde pour mieux les tenir à distance.


Alita: Battle Angel (2019), Gunnm (1993) & Psycho-Pass (2012)

J’ai toujours eu beaucoup d’affection pour le personnage de Gunnm et pour l’univers du manga. La série était excellente, et l’adaptation au cinéma par l’ogre hollywoodien n’est pas si mauvaise.


Tron (1982) & Tron, l’héritage (2010)

J’ai découvert Tron dans la cour de récréation en primaire raconté et joué par mes camarades alors que je n’ai vu le film que bien des années après. L’univers du film, sans doute jamais reproduit depuis, a cependant toujours fait partie de mon propre univers mental.

Ready Player One (2018)

Ready Player One n’est pas un grand film, mais Spielberg, sans jamais égaler la qualité de ses premiers films de science-fiction, trouve toujours le moyen d’éviter le navet…


Minority Report (2002)

Spielberg, toujours, en faisant ici sa part pour adapter ce qu’il reste de K. Dick aux « conteurs » (beaucoup de ses histoires étant probablement inadaptables).

Terminator 2 (1991)

Je fais partie de ceux qui n’apprécient guère Le Jugement dernier : sa tonalité générale plus claire que le précédent (donc moins TechNoir), son acteur adolescent insupportable, son méchant raté, ses effets spéciaux informes…

Silent Mobius (1991)

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