Pusher
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Il faut s’habituer au début un peu raté où la référence à Scorsese est un peu trop appuyée.
Ça devient intéressant en fait quand le personnage principal se retrouve tout seul avec ses emmerdes : c’est l’histoire d’un type… qui est dealer, et comme dealer, ce n’est pas bien et que c’est dangereux, bah, il va avoir plein d’ennuis qui se succèdent en peu de temps.
Finalement, le réalisateur a voulu copier les Affranchis, mais il finit par faire une sorte de remake d’After Hours (du même Scorsese). Même principe : une fois qu’on est recentré sur le personnage principal, on est collé à lui ; et là, malgré le fait qu’au départ, c’est une enflure, on se prend d’amitié pour lui.
Ah là là, le cinéma, la littérature (De sang froid, de Capote notamment), tout ça en fait n’est bon qu’à nous faire comprendre que tous ces pseudos salauds, ces truands, ces monstres, ne sont rien d’autre que des êtres humains… OK. Sauf que c’est nul.

Pusher, Nicolas Winding Refn 1996 | Balboa Entertainment