Copy Capt
Capitaine Sky et le Monde de demain

Titre original : Sky Captain and the World of Tomorrow
Année : 2004
Réalisation : Kerry Conran
Avec : Gwyneth Paltrow, Jude Law, Angelina Jolie
Un beau gâchis tout de même.
Le réalisateur aurait d’abord dû regarder Vidoq pour voir que tout faire en images de synthèse avec aucun extérieur, ça manquait vraiment de vie. L’image est vraiment très moche.
Le scénario… j’ai rarement vu autant de copier-coller. Beaucoup de films se sont déjà inspirés de Star Wars et plus particulièrement de l’Empire contre-attaque, souvent sous forme d’hommage, là ça va un peu trop loin tout de même dans « l’hommagination ». Captain Sy, c’est Han Solo, il est suivi par la Paltrow qui joue le rôle de la Princesse Leïa : ils n’arrêtent pas de s’engueuler, de se vanner, mais finalement, ils s’aiment… On a droit aux mêmes scènes de poursuite en avion, le même rythme, les mêmes péripéties. On a même droit à la Cité dans les Nuages pour retrouver au milieu de nulle part un vieil ami « qui ne peut que nous aider »… Un petit passage sous l’eau en hommage aux meilleurs James Bond, et puis Dagobah (la même scène d’intro de l’avion qui s’échoue dans un marécage et la bête mystérieuse sous l’eau…). Alors ça tourne à l’hommage à King Kong (de Jackson), puis à Indiana Jones. Et on retourne dans la Cité dans les Nuages, où captain Sky retrouve ses amis qu’il est venu délivrer (les mêmes séquences de Luke venant à la rescousse de Han et de Leïa). Son ami est une sorte de R2D2 humain, puisque c’est un génie créatif et technologique… Petit hommage à sir Laurence Olivier, histoire de dire qu’on a été les premiers à donner un vrai rôle à un acteur mort, et là ça tourne à une sorte de mix entre l’Empire contre-attaque et la scène du héros sur une passerelle digne des grandes stations secrètes dans James Bond, où le héros affronte une sorte de chevalier Sith… Bing, c’est un robot, hommage fugace à Terminator… Un petit détour vers le premier épisode de Star Wars (comprenez Un nouvel espoir) avant le compte à rebours qui va tout faire exploser (Alien n’est pas loin). Le copiage à des limites. L’Empire contre-attaque étant un acte perdu au centre d’une trilogie, l’épisode n’a pas vraiment de fin…, alors hop, hommage final à James Bond, avec la fusée qui décolle avec notre bon vieux capitaine et sa charmante James Bond girl qui se retrouvent une fois que la fusée a explosé dans un canot de sauvetage en plein milieu de l’océan, où ils seront tranquilles pour se bécoter…
Et tout ça, bien sûr, avec une musique ultra-présente, symphonique à la Williams…
Non. Merci.