Billy Wilder
Classement :
10/10
- Boulevard du Crépuscule (1950)
- La Garçonnière (1960)
- Certains l’aiment chaud (1959)
9/10
- Uniformes et Jupon court (1942)
- Témoin à charge (1957)
- Ariane (1957)
- Embrasse-moi, idiot ! (1964)
- Irma la Douce (1963)
- 7 Ans de réflexion (1955)
8/10
- Spéciale Première (1974)
- Les Cinq Secrets du désert (1943)
- Le Gouffre aux chimères (1951)
- Un, deux, trois (1961)
7/10
- Fedora (1978)
- Sabrina (1954)
- Stalag 17 (1953)
- Assurance sur la mort (1944)
6/10
- La Grande Combine (1966)
- La Scandaleuse de Berlin (1948)
- La Valse de l’empereur (1948)
- Avanti! (1972)
- L’Odyssée de Charles Lindbergh (1957)
- Le Poison (1945)
- La Vie privée de Sherlock Holmes (1970)
5/10
- Buddy Buddy (1981)
4/10
- Mauvaise Graine (1934)
3/10
Films commentés (courts articles) :
notes simples :
Les Cinq Secrets du désert
Gentlemen, une dernière question. – Quel genre de femme serait pour vous l’Égypte ? – Ne prenez pas la Mouche ce serait pas du tout mon TYP…
Le Gouffre aux chimères
Comédie de travestissement, toujours. Mais cette fois de la vérité. Un cynisme froid réchauffé sur le tard par le génie de deux hommes (Wilder et Douglas). Ça patine toutefois dans le ventre mou de l’histoire, faute à une intrigue forcément statique et un poil répétitive. Et c’est vrai que l’attaque est tellement acide (les journalistes et leur public, donc nous, prennent bien une tonne de gravats sur la tête) qu’elle n’est guère plaisante. L’insuccès du film est ainsi compréhensible.
Sabrina
L’histoire est très agréable du début jusqu’à la fin, pas une séquence n’est inutile, l’évolution est parfaite : c’est un conte populaire et romantique. La mise en scène de Wilder est intelligente par sa sobriété ; les meilleures mises en scène sont celles qui ne se font pas remarquer. Et le jeu est absolument resplendissant : la personnalité d’Audrey Hepburn comme toujours est réjouissante, attachante — bref, on l’admire et on l’aime.
Les situations sont comme il faut : rares, épatantes, extraordinaires, construites, cocasses, mais toujours avec simplicité, authenticité et humilité, comme la fin avec l’histoire du chapeau. Il n’y a jamais de romantisme lyrique et exacerbé. C’est la simplicité du génie qui le rend efficace, non lourd ou antipathique.
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