Georg Wilhelm Pabst

Georg Wilhelm Pabst

Classement : 

10/10

9/10

  • Trois Pages d’un journal / Le Journal d’une fille perdue (1929)

8/10

  • L’Amour de Jeanne Ney (1927)
  • La Fin d’Hitler / Le Dernier Acte / Der letzte Akt (1955)

7/10

  • Crise (1928)
  • L’Enfer blanc du Piz Palu (1929)

6/10

  • La Rue sans joie (1925)
  • Un héros moderne (1934)
  • Loulou (1929)
  • La Tragédie de la mine (1931)
  • Quatre de l’infanterie (1930)
  • Paracelse (1943)
  • L’Esclave blanche (1939)

5/10

  • Die 3 Groschen-Oper (1931)
  • Les Mystères d’une âme (1926)

4/10

  • Le Destructeur (1954)

3/10

  • Le Procès (1948)

Films commentés (articles) :


Commentaires simples :
Paracelse (1943)

Film historique expurgé de toute tentation propagandiste, mais pas de ses aspects ludiques un peu mièvres sur un précurseur de la médecine, à mi-chemin entre ésotérisme et médecine expérimentale. Décors gothiques fabuleux.

Le Procès (1948)

Le cinéma d’après-guerre allemand use autant de finesse à combattre l’antisémitisme qu’il le faisait pour attaquer les juifs sous le pouvoir nazi. C’en est presque risible de voir à quel point les caricatures ont changé de camp.

Die 3 Groschen-Oper (1931)

J’ai raté la version française, mais je m’en passerais bien après avoir vu celle-ci. Pabst digère mal l’arrivée du parlant, c’est lent sans aucun sens du rythme. Pour une opérette, c’est plutôt un problème. Les décors et les tours de chant valent le détour, le principe en tableaux avec l’utilisation de narrateur, rappelant Shakespeare ou le théâtre grec, est typique du théâtre de Brecht, mais le principe (forcer la distanciation et donc la réflexion) ne marche absolument pas. Désolé Bertold, ta pièce, c’est une opérette qui vaut pour son argument (qui vaut bien Underworld de Josef von Sternberg) mais qui vaut surtout pour ses deux ou trois morceaux chantés. Le discours politique et la critique sociale sont totalement noyés derrière tout ça.


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