Emir Kusturica

crédit Emir Kusturica

Classement :
 

10/10

9/10

  • Le Temps des gitans (1988)
  • Chat noir, Chat blanc (1998)
  • Underground (1995)

8/10

7/10

6/10

  • Papa est en voyage d’affaires (1985)
  •  Arizona Dream (1993) *

5/10

*Film commenté (article prépubère) :

Emir Kusturica

Radu Jude

Classement : 

8/10

  • Cœurs cicatrisés (2016)

7/10

  • La Fille la plus heureuse du monde (2009)

6/10

  • Peu m’importe si l’histoire nous considère comme des barbares (2018)
  • Babardeală cu bucluc sau porno balamuc (2021)

Commentaires simples :

Peu m’importe si l’histoire nous considère comme des barbares, Radu Jude (2018)

Dispositif assez proche de celui que Radu Jude avait mis en place sur La Fille la plus heureuse du monde. La mise en scène dans la mise en scène. On quitte la publicité et les promesses ridicules faites à une gamine venue de la campagne avec ses parents pour la mise en scène d’un événement devant prendre place pour une fête nationale et où la metteuse en scène essaie d’imposer un angle qui ne semble convenir à personne, à certains figurants comme à la ‘censure’, et qui paradoxalement ravira, sur un malentendu, le public. C’est très bien rendu, les acteurs sont formidables, c’est du naturalisme convaincant, mais le sujet semble un peu trop appuyer son message, et aller finalement dans le sens de son personnage pour qui le travail des Roumains vis-à-vis de leur implication dans le massacre des juifs n’aurait pas été fait. Si le film répond à une situation bien réelle en Roumanie, ç’aurait sans doute un sens d’appuyer autant le message, mais sans la connaître on ne peut que regretter un sujet qui enfonce tant les portes ouvertes. Manque la légèreté sans doute, l’absurde, beaucoup plus capables d’apporter une nuance dans des sujets lourds et complexes, et le cinéma roumain (et même Radu Jude) l’a déjà montré à l’occasion. 

Cœurs cicatrisés, Radu Jude (2016)

La Montagne magique au niveau de la mer et sans les discussions philostropiques de Mann. La justesse du plan-séquence, sans excès. 


Lien externe :

IMDb


Radu Jude

Andrzej Zulawski

Crédit Andrzej Zulawski

Classement :

8/10

  • Possession (1981) *
  • Le Globe d’argent (1988) *

7/10

6/10

  • La Femme publique (1984)
  • L’important c’est d’aimer (1975)
  • L’Amour braque (1985)

5/10

*Films commentés (articles) :

Andrzej Zulawski

Juraj Herz

crédit Juraj Herz

Classement : 

8/10

  • La Belle et la Bête (1978)

7/10

  • Brutalités récupérées (1965)

6/10

5/10

  • L’Incinérateur de cadavres (1969)

4/10

3/10

  • Le Vampire de Ferat (1982)*

*Simples notes :

Le Vampire de Ferat (1982)

On dit que la route tue quand on devrait dire plus justement que les autos tuent. Illustration presque littérale ici. Herzatz cronenbergrien. Jiri Menzel devant la caméra (je le préfère derrière).

Juraj Herz

Jirí Menzel

crédit Jiri Menzel

Classement : 

8/10

7/10

  • Un été capricieux (1968)
  • Alouettes, le fil à la patte (1969)

6/10

  • Trains étroitement surveillés (1966)

5/10

 

Simples notes :
Un été capricieux

Un ton unique, entre burlesque et poésie. Un peu comme si on avait donné la parole et un sexe à Tati. Ce n’est pas toujours réussi, mais à la longue on s’y fait, surtout grâce à la performance de l’acteur principal. C’est malheureusement parfois un peu redondant, avec l’idée que le voltigeur puisse reproduire deux ou trois soirs de suite le même spectacle dans le même coin perdu. (Censuré à l’époque, on se demande bien pourquoi. Le côté sexuel peut-être, anticlérical, voire moqueur à l’égard de quelques membres de l’autorité de l’État…)

Jirí Menzel

Miklós Jancsó

crédit Miklós Jancsó

Classement : 

10/10

9/10

8/10

  • Rouges et Blancs (1967)

7/10

6/10

  • Les Sans-Espoir (1966)

5/10

4/10

 

3/10

  • Sirocco d’hiver (1969) *

*Simples notes :

Sirocco d’hiver

Séquence ça finit ? Sérieusement, Miklós Jancsó s’amuse avec sa caméra pour proposer le plus de plans-séquences possibles, il force la lenteur, mais peine à masquer le grand inintérêt des situations décrites.

Miklós Jancsó