Susana la perverse, Luis Buñuel (1951)

Les pervers

Note : 4 sur 5.

Susana la perverse

Titre original : Susana

Année : 1951

Réalisation : Luis Buñuel

Avec : Rosita Quintana, Fernando Soler, Víctor Manuel Mendoza

C’est fou de voir à quel point la période mexicaine de Buñuel est aussi sous-évaluée par rapport à sa période française… Je trouve la française profondément ennuyeuse, parfois un peu trop directe dans les allusions, brouillonne dans son surréalisme, maladroite même en voulant dénoncer la bourgeoisie (il y montre des personnages antipathiques, et en moquant l’Église, il enfonce un peu les portes ouvertes).

Alors, on ne va pas dire qu’avec Susana la perverse, Buñuel ne verse pas déjà dans les allusions directes, clairement sexuelles, parce que c’est franchement le cas. Tout est outrancier, mais c’en est presque drôle. Au lieu de tomber dans le pseudo-intellectualisme à cause d’un rythme à la con, à cause du bavardage, Buñuel, ici, fait du vrai cinéma populaire, et surtout une satire, certes, une satire outrancière, mais finalement assez juste sur la conception que peuvent avoir les hommes vis-à-vis d’une femme qu’ils convoitent. Sur le seul plan thématique et personnel, la satire générale des hommes (il est peut-être plus question ici de leur perversité plus que de celle de Susana), sujet bien plus général et universel que celui de la bourgeoisie, saura toujours mieux me convaincre.

Bien sûr, on pourrait voir le film au pied de la lettre et penser que toute la faute des petits drames qui se jouent en sa présence repose sur les épaules (et quelles épaules…) de ce personnage féminin clairement pervers, voire quelque peu sadique. Après tout, c’est bien elle qui est l’élément perturbateur d’une petite société bien organisée… En réalité, c’est probablement plus les hommes qui en prennent pour leur grade et qu’il se doit de considérer comme fautifs. Et je ne suis pas loin de penser que quel que soit le comportement de cette jeune femme, tous les hommes auraient eu des pensées salaces à son égard et auraient, au moins, essayé de surinterpréter le moindre signe qu’elle aurait pu leur donner. Les hommes, de manière générale, surinterprètent d’autant plus facilement ces signes que la taille de l’élue est fine et ses cuisses brillantes. Au fond, dans ses manipulations perverses, elle ne s’y prend pas si mal pour éviter que ces hommes aient l’impression qu’ils se marchent sur les pieds en lui courant après : après tout, tout le monde aspire au bonheur (même sexuel), et on se convainc assez vite que le bonheur promis nous est exclusif… et dû. Et on devient vite aveugle, et plein d’espoir, quand la fille est jolie… La seule chose qui motive en fait les hommes à décider si une femme est une « salope » ou non (ce qui serait l’attribut actuel de « perverse »), c’est qu’elle se soit refusée à eux ou qu’elle leur est de toute évidence, et après quelque espoir, inaccessible. Or, puisqu’elle donne à chacun des preuves de bonheur futur, même fugace entre les foins, aucune raison pour eux de suspecter, encore, qu’elle en est une (de salope).

Tout le monde est coupable dans le film. C’est en ça qu’il est fascinant. La satire du genre humain, particulièrement masculin, et parfaite. Les hommes, pervers, jaloux, éconduits, pourront bien la désigner, elle, comme une perverse : pour une perverse dévoilée, c’est qu’il en faut des gros pervers qui se seront laissés « innocemment » mener par le bout du…


 
Susana la perverse, Luis Buñuel 1951 | Internacional Cinematográfica 

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Roma, Alfonso Cuarón (2018)

Note : 2.5 sur 5.

Roma

Année : 2018

Réalisation : Alfonso Cuarón

Si Cuarón a une qualité, je le reconnais, c’est de savoir mettre ses acteurs en situation. Pour le reste, c’est… à la fois vide de sens et inutilement formaliste (donc prétentieux). Qu’on procède dans un film majoritairement par plans séquences successifs agrémentés ou non de panoramiques robotiques, qu’on englobe tous ses plans dans un grand-angle de carte postale ou encore qu’on affadisse tout ça derrière un noir et blanc comme d’autres se munissent de leurs meilleurs habits pour aller à la messe, pourquoi pas, si au moins toutes ces manières avaient un but et se mettaient au service d’une histoire. C’est peut-être le Long Day Closes de son réalisateur, le Cria Cuervos à la sauce mexicaine, on est surtout dans un vide dramatique inquiétant. D’abord parce que les événements présentés n’ont dans leur ensemble aucun intérêt dramatique particulier, qu’ils n’en ont pas plus à l’échelle de ces longues séquences : tout est anodin, anecdotique, ordinaire. Tout juste y peut-on noter qu’on a affaire à la chronique sans vagues d’une famille aisée du Mexique à laquelle on nous présente les quelques désagréments futiles (entre crottes de chien et abandon du foyer conjugal par le père : je ne cite pas au hasard ces deux événements, on peut presque sourire en pensant que dans son récit Cuarón, involontairement ou non, crée un lien de causalité entre les deux). Bref, ce n’est pas vraiment fait pour nous aider à nous identifier aux personnages et à leur devenir.

D’ailleurs, on ne sait trop bien qui est au centre de la chronique. La bonne, semble-t-il. Pourquoi la bonne plutôt que la mère ou les gosses ? Mystère. Pourquoi pas après tout, d’ailleurs un film colombien (La Bonne) s’en était déjà mieux sorti. Sauf qu’on n’y était pas totalement : le récit s’attache un peu plus à elle, mais pas suffisamment encore pour en faire un personnage central (Cuarón surtout peine à sympathiser avec elle après la perte de son enfant : peut-être y cherche-t-il à ce moment, en s’attardant sur elle, comme d’habitude, à nous faire entrer en empathie avec elle, mais puisque personne dans la famille ne se soucie de son sort, en dehors de quelques gestes sympathiques de la mère sans pour autant que cela démontre une empathie folle pour sa bonne, pourquoi devrions-nous être touchés par son sort ?).

Bref, on est dans le flou : on ignore de qui l’histoire nous est racontée, et on ne saisit pas plus ce qu’on voudrait bien nous montrer. C’est que quand on multiplie les plans longs où il ne se passe pas grand-chose (une marque de fabrique chez Cuarón, qui tend certes parfois à l’exploit, comme ici la séquence de la baignade, mais qui raconte peu de choses au final et on sent trop la volonté de réaliser un exploit), on manque de temps pour placer du sens dans son film. 0 + 0 + 0 événement marquant, ça donne toujours au final 0. Cuarón se servirait de ces plans séquences pour créer de la tension en suggérant l’imminence d’un drame ou pour mettre le doigt sur une séquence cruciale dans son récit, ç’aurait non seulement plus de sens pour guider notre intérêt, mais ça leur donnerait une légitimité formelle au sein d’une logique narrative. Là, non.

Alors oui…, jolie madeleine noyée dans la térébenthine… Des bonnes intentions de départ du réalisateur à honorer peut-être certains personnages de son passé, il ne reste rien dilué derrière le vernis de son formalisme stérile.


 


 

 

 

 

 

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Heli, Amat Escalante (2013)

El Grito

Note : 4 sur 5.

Heli

Année : 2013

Réalisation : Amat Escalante

Avec : Armando Espitia, Andrea Vergara, Linda González

Belle maîtrise pour ce film mexicain.

Escalante a été honoré du prix du meilleur réalisateur pour ce film à Cannes et c’est mérité, quoi que le scénario n’aurait pas été mal non plus… À tous les niveaux, c’est une réussite. La direction d’acteurs est exceptionnelle, l’écriture en ellipse est peut-être un peu systématique mais diablement efficace (comme un puzzle, on ne comprend pas forcément ce qui se trame, et puis tout s’éclaircit, ou pas d’ailleurs : comme la vie, on ne dispose que des bribes éparses).

La seule chose peut-être à reprocher au film (en même temps, il dénonce là sans doute une réalité propre au Mexique), c’est son côté sinistre et brutal. Escalante parvient toutefois à adopter le meilleur point de vue et la distance idéale pour présenter cette violence, et ce n’est pas une mince affaire. Le cinéma n’est jamais aussi efficace que quand il traite les sujets difficiles avec distance. L’héritage d’un Antonioni. Distanciation, incommunicabilité, récit elliptique, tout y est.

Car Escalante n’en fait jamais trop quand certains de ses personnages en font beaucoup. D’ailleurs, le récit se concentre sur les victimes et ne s’attarde pas pour autant sur leur condition de victimes… En évitant la compassion avec une identification automatique et un peu facile, on échappe du même coup au ton sur ton. C’est plutôt bien vu, et ça ne rend le film que plus supportable malgré son sujet et sa violence sous-jacente.

Par exemple, une fois que le petit ami est lâché entre les mains de ses tortionnaires, on ne s’attarde plus sur lui : c’était comme s’il était déjà mort. Cruel, mais inutile de tomber dans le pathos. Escalante préfère la justesse des faits plutôt que l’émotion ou la souffrance de ses personnages. L’art de l’ellipse est là, des choix aussi : faire la croix sur les sévices subis pendant plusieurs jours par la sœur et évoquer brièvement la nécessité de procéder à un avortement. Inutile d’en dire plus, on a compris.

Heli, Amat Escalante 2013 | Mantarraya Producciones, Tres Tunas, No Dream Cinema 


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L’Ange exterminateur, Luis Buñuel (1962)

Un ange passe

L’Ange exterminateur

Note : 3.5 sur 5.

Titre original : El angel exterminador

Année : 1962

Réalisation : Luis Buñuel

Avec : Silvia Pinal, Jacqueline Andere, Enrique Rambal

Surréalisme, symbolisme, sériosisme… L’absurde est intéressant quand c’est un moteur comique, mais quand c’est pour paraître intelligent, abs-con, c’est pour mon petit esprit rationnel, une arnaque. Un message pour être entendu doit être clairement exposé. Cette absurdité a-t-elle un sens ? J’en doute. Je ne veux même pas le savoir. Le cinéma, s’il ne s’adresse qu’à un nombre restreint d’initiés (ou qui se croient initiés alors qu’il n’y a rien à comprendre), c’est de l’art pour snobs. Être snob, c’est comprendre les allusions distillées par l’auteur, ou vouloir les comprendre ; c’est appartenir à une cour, ou à une secte de vilains bonshommes qui croient tout savoir de la vie et qui méprisent ceux qui ne la comprendraient pas. Les populos ont l’argot pour se retrouver. Les snobs ont le leur aussi. Mais cet argot se trouve essentiellement dans les manières. Dans cette manière de sophistiquer chaque chose pour le rendre confusément impalpable. Il est trop simple de vivre sans érudition, sans intelligence, sans histoire. Ainsi, quand on a la chance d’en être, on peut sortir le nœud pap’ et se réunir entre personnes du monde, rire de l’absurdité qui les a poussés à se retrouver et à se faire peur en s’inventant le seul dernier jeu distrayant qui puisse encore animer leur journée : le surréalisme. Un réalisme au-dessus, libéré des règles du monde devenu bien trop rationnel pour une classe vivant justement de l’ignorance et de la crédulité de ces petites gens sans manières. Un jeu d’esprit tentaculaire, un mystère, qui n’aura ni fin, ni solution. Il suffit de croire et de rester ébahi devant une telle impression de sophistication.

Eh bien ! me voilà maintenant qui interprète tout ce bazar cosmique… qui trouve un message à ces idioties ! Cours Lola, cours Lola… ! Vous voici arrivés dans le cercle. Tenez, un nœud pap’ ! le sceau secret de notre congrégation !… Diable ! Exterminez ce qui reste en vous de rationalité à raz des moutons ! Pleurez dans vos poches, faites silence et lavez-vous de vos repaires argotiques qui ne font pas bon méninge avec nos princes hypes !

Voilà, je suis perdu. Je n’ai plus qu’à enfiler mon costume et les rejoindre… D’accord, j’avoue, j’en suis aussi. Il m’arrive de cultiver le secret, de manier l’absurde, tromper le réalisme ou de coucher les allusions. Pour paraître autre chose que ce que je suis. Remettre droits les nœuds sur ma misère. — Ah, na ! un peu de révolte, mon cul, et réapprenons à dire les choses telles qu’elles sont pour nous divertir de leur apparence ! Assez d’absurdités et retournons à nos pommes. Luis Buñuel était un anticlérical et critiquait la bourgeoisie à ce qui parait. Mais à se refuser à dire ce qui est ou ce qu’il veut, à habiller toute réalité d’une queue-de-pie et de gants blancs, il est précisément ce qu’il dénonce.

Et moi aussi.

Oh, oui j’attends avec délectation les reproches visant mon incompréhension du film, ma débilité, ma vantardise (il en faut pour dire autant de conneries), mon assurance à le dire (les exterminateurs assurent tout, c’est justement à ça qu’on les reconnaît), mais oui, je n’y peux rien, la nouvelle noblesse, c’est de ne rien y comprendre et de se refuser de prendre part aux petits jeux masqués de la cour tout en en proposant d’autres tout aussi ridicules, ou absurdes. Je n’y comprends rien, ne veux rien y comprendre, et d’un blabla exterminateur, incompréhensible, je veux bien répondre par deux ou trois idioties interminatrices.

(Un ange passe. Je répands mes esprits…)

Bon, au-delà de l’aspect agaçant du surréalisme (qu’il y ait ou non un message, une explication, un but… ou des commentateurs pour se tripoter les neurones en nouilles circonspectes), le côté « huis clos » du film me séduit plutôt. Ce “purgatoire”, hérité des impératifs spatiaux du théâtre, est un exercice de style commun au cinéma, un peu comme le plan-séquence ou les œufs au poulet. Et Luis Buñuel y est à son aise. Il est en tout cas plus inventif que dans bon nombre de films tournés plus tard en France. Entre les gouttes de surréalisme jetées comme de la poudre aux yeux, on perçoit de vrais moments de cinéma. Une sorte de hors-d’œuvre allongé dans la nuit, prêt à vous botter le cul et vous étirer les oreilles quand dehors la raison frémit.


L’Ange exterminateur, Luis Buñuel 1962 El angel exterminador | Barcino Films, Producciones Gustavo Alatriste

 


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Amours chiennes, Alejandro González Iñárritu (2000)

Amours chiennes

Amores perros Année : 2000

Réalisation :

Alejandro González Iñárritu

6/10  IMDb

J’aime pas les clebs. J’ai vraiment du mal avec Inarritu… Babel, ça peut aller, mais celui-là, comme 21 grammes, me laisse froid. Cette nécessité de devoir raconter plusieurs histoires en même temps, à part créer un effet superficiel en créant du lien là où il n’y en a pas, ou pire, quand il pourrait y en avoir sans faire tout ce cirque, je ne vois pas très bien l’intérêt. Dans Babel, si je me rappelle, il y a un lien signifiant, là, c’est juste des clebs, autant dire un prétexte de film à sketchs. Et comme les différentes histoires sont assez inégales, ça fait un film bancal.

Inarritu aime les mythes. Après Babel… un dahu de film. Les deux premières histoires sont assez ennuyeuses, voire assez stéréotypée pour la première. Heureusement que la troisième avec le terroriste vagabond on s’en sort avec un peu d’imprévu (il a un contrat, il le refuse et met les deux mecs l’un en face de l’autre pour « qu’ils s’expliquent »).

On sent l’influence dans l’écriture de Tarantino et, comme d’habitude, il n’a pas inspiré que les meilleurs. Chez Tarantino, tout est sophistiqué, même cette volonté d’entremêler les histoires dans Pulp fiction, ça participe au ton du film : cool et ironique. C’est superficiel, c’est un jeu, mais ça n’a pas prétention à être autre chose. On retrouve d’ailleurs la même utilisation de l’accident de voiture (vu encore dans deux ou trois autres films us…). Sans compter qu’il y a chez Tarantino, un goût pour l’épure de l’image et du design qui m’a toujours fasciné, un peu comme un adolescent avec une chambre parfaitement rangée, avec chaque objet à sa place, son utilité, rien qui déborde, aucune place pour les peluches, la poussière, les déchets, etc., et une forme de hiératisme et de saturation des couleurs qui tendent vers la peinture. Du Edward Hopper presque. Là, je capte pas le sens du film, ni le ton d’ailleurs, et le design est une vraie déchetterie. Trois histoires de clébards, et c’est tout. Enfin, la première est une histoire de clebs, ensuite, il y a des clebs…

Je préfère les minous.


Amours chiennes, Alejandro González Iñárritu 2000 | Altavista Films, Zeta Film


Luis Buñuel

Classement  :

10/10

9/10

  • Los olvidados (1950)

8/10

  • La fièvre monte à El Pao (1959)
  • L’Enjôleuse / El bruto (1953)
  • El Gran calavera / Le Grand Noceur (1949)
  • Susana la perverse (1951)

7/10

  • Tourments (1953)
  • Nazarin (1959)
  • La Vie criminelle d’Archibald de La Cruz (1955)
  • L’Ange exterminateur (1962)
  • Viridiana (1961)
  • Simon du désert (1965 Short Film)

6/10

  • Journal d’un femme de chambre (1964)

5/10

  • Le Fantôme de la liberté (1974)
  • Un chien andalou (1929 Short Film)
  • Belle de jour (1967)
  • Terre sans pain (1933 Documentary)
  • L’Âge d’or (1930)
  • Tristana (1970)
  • Le Charme discret de la bourgeoisie (1972)
  • Cet obscur objet du désir (1977)
  • La Voie lactée (1969)
  • Las aventuras de Robinson Crusoe (1954)

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Simples notes :
Terre sans pain (1933)

L’ironie de tout envers ceux qui n’ont rien. La misère du voyeur qui se surprend à rire (et à qui on réclame de ne pas succomber… au fascisme). Détour à la fois ironique et idéologique (oui, on peut faire les deux, apparemment) plutôt étrange et suspect, mais qui interroge. C’est un peu comme voir un propagandiste pratiquer un cadavre exquis… À la fois ridicule, suspect et contradictoire. Le surréalisme, s’il existe ici, il est là.

Los olvidados (1950)

Le comble de la misère c’est quand même ta mère n’a plus confiance en toi et qu’elle couche avec tes mauvaises fréquentations, ton Méphisto.

Revu, sans doute mon Buñuel préféré.

(L’amour d’une mère au ralenti… y a déjà de L’Enfance d’Ivan là-dedans.) Buñuel nous damnerait presque à nous montrer de si belles jambes interdites (celles de Maman dans sa bassine, ou les cuisses d’une fillette à peine nubile maculées de lait…). Pervers, le Méphisto, c’est lui, aussi.

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Luis Buñuel

Alfonso Cuarón

crédit Alfonso Cuarón

Classement : 

10/10

9/10

8/10

7/10

  • Gravity (2013)
  • Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban (2004)
  • Les Fils de l’homme (2006)

6/10

  • Et… ta mère aussi ! (2001)

5/10

  • Roma (2018)

*Films commentés (articles) :



Alfonso Cuarón

Alejandro González Iñárritu

Classement : 

10/10

9/10

8/10

7/10

  • Babel (2006)
  • The Revenant (2015)

6/10

  • Birdman (2014)
  • 21 Grammes (2003)
  • Amours chiennes (2000)

5/10

*Films commentés (articles) :



Alejandro González Iñárritu