René Clair
Classement :
10/10
9/10
- Le silence est d’or (1947)
- Ma femme est une sorcière (1942)
8/10
- Sous les toits de Paris (1930)
- Paris qui dort (1924)
- À nous la liberté (1931)
- Le Million (1931)
- Les Deux Timides (1928)
7/10
- Porte des Lilas (1957)
- C’est arrivé demain (1944)
6/10
- Les Grandes Manœuvres (1955)
- Fantôme à vendre (1935)
- Quatorze Juillet (1933)
- La Beauté du diable (1950)
- Dix Petits Indiens (1945)
- Le Voyage imaginaire (1926)
- Le Fantôme du Moulin-Rouge (1925)
- Les Belles de nuit (1952)
5/10
- La Tour (1928)
- Fausses Nouvelles (1938)
- Un chapeau de paille d’Italie (1928)
4/10
3/10
- Entr’acte (1924)
Films commentés (articles) :
Simples notes :
Le Voyage imaginaire (1926)
Du burlesque de bureaux qui glisse peu à peu vers de la fantaisie oniricocomique. Gentillet.
Le Fantôme du Moulin-Rouge (1925)
René Clair et les fantômes, une vieille histoire d’amour. Surimpressions de mise, suspense et amour triomphant. Nouvellement restauré.
La Tour (1928)
… et puis s’en va.
Les Belles de nuit (1952)
Clair semble vouloir reproduire le succès de Sous les toits de Paris et du Million avec un film de voisins plein de fantaisie. Ponctuellement, le film peut se révéler très drôle, mais il lui manque une attaque capable de donner un sens fort à la quête ou à l’aventure à venir. Il faut donc bien attendre une demi-heure avant de comprendre où René Clair veut en venir : le professeur de musique, compositeur à ses heures (nocturnes), rêve aux femmes qui l’accompagnent le jour, et les y retrouve à diverses époques… Je crois que même avec la meilleure attaque possible, un tel sujet peinerait toujours à convaincre. Les opérettes ou les comédies musicales n’ont parfois besoin que de quelques prétextes pour lancer les fantaisies musicales, seulement ici, il est surtout question de pitreries burlesques, certes parfois drôles, typiques du Clair d’avant-guerre, mais c’est loin d’être assez tordant pour qu’on se contente du rire. Avec de tels acteurs, comiques et non musicaux, et pas franchement burlesques, on essaie de faire du Clair à la sauce hollywoodienne : de la fantaisie légère, mais axée sur les rapports entre personnages, avec un vrai enjeu. Et le véritable enjeu ici, celui, comme nombre de films tout aussi romantiques, il est de gagner la belle. Or, on s’écarte bien trop souvent de ce fil directeur pour être convaincu par le film. À des années-lumière des meilleurs films de Clair. Dommage, Gérard Philipe est excellent (quel drame qu’il soit parti si tôt ; étrangement, il fut immédiatement remplacé par un autre acteur, moins présent sur les planches toutefois, Alain Delon). On guette peut-être un sein de Martine Carol sans jamais le voir, mais on soupire d’extase devant le ventre souriant de Gina Lollobrigida. À mon tour de faire de beaux rêves…
Lien externe :