Un été 95
Un été en Louisiane

Titre original : The Man in the Moon
Année : 1991
Réalisation : Robert Mulligan
Avec : Reese Witherspoon
15 août 1995
L’essentiel en peu de choses.
Un film sans brutalité. Une peinture de la vie. Il n’y a pas de bon et de mauvais ; il n’y a qu’une histoire simple et belle. Il n’y a pas à proprement parler de drame, c’est juste une histoire sur la famille, l’adolescence, l’amour et la beauté de la Louisiane.
Vraiment magnifique, au point de tomber amoureux de la Louisiane et de la petite Dani. L’une ou l’autre sont magnifiquement filmées. La jeune Reese Witherspoon est parfaitement dirigée par Robert Mulligan.
Le scénario, l’histoire représentent ce qu’on imagine des romans du sud des États-Unis. Dans ce genre de film, on laisse de côté la réalisation, peu importante. Ce qui compte, c’est bien l’histoire. On ne voit pas le temps passer. C’est si simple. Le genre de film que l’on imagine dans un monde presque parfait, paisible. La fin a beau être tragique, on est toujours contents et heureux. On pense avoir trouvé la simplicité et le plaisir. Un film avec les mêmes couleurs que certains films de Spielberg : optimiste, serein et beau. Dans de superbes décors naturels.
C’est certainement une impression, une couleur que je souhaiterai retrouver. Le jugement est simple là encore. On aime, ou non. Il n’y a pas d’explication, pas d’intellectualisme (qui ne sert à rien de toute manière). Si le réalisateur a un devoir utopiste (?!), ce n’est pas en dénonçant le mal et les problèmes, mais au contraire en faisant rêver et aimer. En espérant toucher.
(Vingt ans après : il faudrait que ce petit homme regarde certains films « utopistes », parfois révoltants, parfois justes, qui aident en tout cas à regarder le monde autrement ; sans pour autant tomber dans une « dénonciation ».)