Pas si ronron que ça
A Beautiful Mind |
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Je n’ai jamais été un grand fan de Richie Cunningham derrière la caméra, mais là il faut avouer que son film à oscar est plutôt passionnant. (Même s’il a justement un peu trop le côté « film à oscar », si on accepte de ne plus voir le côté affreusement formaté du film…)
En premier lieu, parce que je ne savais pas du tout sur quoi j’allais tomber, (je parle de l’histoire, pas des effets de mise en scène, toujours pareil chez Ronron) et donc, comme le film change comme brusquement de sujet, j’ai été totalement pris. Je me suis fait avoir.
Le début du film, Russell Crow m’exaspérait un jouant son personnage timide, renfermé, toujours à rouler les yeux toutes les cinq secondes pour voir si on avait bien compris qu’il était un peu bêta dans les rapports humains…, et puis paradoxalement quand il fait vieillir son personnage et qu’il devient plus dérangé, l’acteur lui se montre plus dépouillé, moins démonstratif, et l’histoire gagne en clarté, en impact. Surtout à la fin. Du bon vieux dénouement à la fois larmoyant et positif comme en raffolent les critiques quand il faut tirer sur Hollywood (moi non plus je ne me gêne pas). Pour moi, c’est passé… Quelque chose de prémâché quand on a du mal à digérer, ce n’est pas si mal de temps en temps.
Et puis, rien que pour Jennifer Connely…