Rian Johnson
Classement :
10/10
9/10
8/10
7/10
- Star Wars : Épisode VIII – Les Derniers Jedi (2017)
- Glass Onion : une histoire à couteaux tirés (2022)
- Looper (2012)
- Brick (2005)
6/10
5/10
Films commentés :
Notes simples :
Glass Onion : une histoire à couteaux tirés (2022)
Pas vu la précédente aventure du détective Blanc, mais ça paraît inutile. Rian Johnson semble construire ses énigmes comme des épisodes de Colombo. C’est assez amusant, même si ce n’est jamais follement drôle. On semble commencer par une sorte de Crime de l’Orient express où il faut chercher l’assassin parmi une demi-douzaine de zouaves qui semblent avoir été inspirés par les chroniqueurs d’Hanouna : ils vouent tous une admiration forcée pour un milliardaire (qui, lui, paraît avoir été inspiré par Elon Musk) simplement parce qu’ils lui doivent tous quelque chose. Brièvement, on pense que le récit tourne alors aux Dix Petits Nègres (récit à élimination dans un huis clos insulaire), et puis, Colombo oblige, on revient à une forme de récit « cherchez le coupable » parmi toutes ces personnes aisées et insupportables, qui se révèle être, bien sûr, le dernier suspect possible…
Il faut noter une certaine tonalité world-company-satirique assez proche des loufoqueries dénonciatrices de Dont Look Up : petit moment savoureux par exemple quand le personnage de Daniel Craig « révèle » qu’alors que le milliardaire passe pour un génie, tous les « indices » prouvent au contraire qu’il est stupide. Si le personnage est inspiré de Musk, c’est bien vu, même si l’idiot milliardaire a donné encore plus de preuves de sa bêtise depuis l’époque où son double a été écrit.
Après, c’est tout de même des moyens délirants pour une simple comédie, à l’image de Dont Look Up, difficile d’adhérer beaucoup plus à une quelconque satire des milliardaires, influenceurs ou politiques véreux quand le film dépense ainsi autant de fric et cherche autant à en mettre plein la vue. On pense à ces comédies indigestes produites par Hollywood au cours des années « décadentes » des années 60 et 70. Y a presque une indécence paradoxale face à un tel étalage de fric qui suinte de ce genre de films qui mettrait plutôt mal à l’aise et ne donne pas franchement envie de rire. Il y a des jours où je suis bien luné.
Brick (2005)
Étrange mélange. Sorte de collage néo-noir réalisé entre Sergio Leone et Guy Ritchie. C’est brillant, peut-être parfois un peu trop, à la limite du vraisemblable. Mais ce que c’est laid… Les années 90 ont pas mal débordé dans la tête du petit Rian. Toujours pas convaincu par Joseph Gordon-Levitt, on va voir Mysterious Skin pour voir si ça passe mieux…
Looper (2012)
Les bons films de science-fiction sont si rares, on ne va pas coûter son plaisir… La variation sur les voyages temporels permet aux trois bonnes idées de scénario. Le personnage du Rainmaker et un de ces bons méchants de science-fiction qui donne toute la saveur au film. La fin est assez décevante, mais difficile de retomber sur ses pattes après une boucle temporelle… Pas convaincu en revanche par les acteurs et par une partie du design (l’écueil éternel de la science-fiction).
Lien externe :