Star Wars : Rebellion
Je n’ai jamais été très à fond dans les jeux vidéo, mais quand l’un d’entre eux m’intéressait, j’en devenais complètement zinzin. Le plus souvent de la stratégie pure. Ici, c’est simple, le graphisme est simple, on va droit au résultat des batailles ; ce qui compte c’est de gagner ou de perdre, pas le déroulement d’une bataille dont on sait qu’elle se joue à coups de dés ou de statistiques.
Le grand plus du jeu c’est donc sa simplicité. Une fois qu’on a compris les enjeux, les missions, les rôles des personnages et des bâtiments, le plus grand plaisir, c’est d’y rejouer pour gagner la galaxie en un minimum de temps, ou pour se créer des petits scénarios ridicules.
L’astuce, si je me rappelle, était essentiellement de gagner par diplomatie les planètes neutres, harceler les planètes ennemies faiblement défendues avec des flottes minuscules, ou au contraire bazarder toute la galaxie quand on jouait avec l’Empire avec l’étoile noire à disposition (oui un de ces scénarios tout pourri était bien de détruire la galaxie entière — remarque que les populations appréciaient toujours qu’on détruise une planète voisine, ce qui était une raison suffisante pour la supprimer à son tour).
Il fallait également tout miser sur la production et les bâtiments de construction au début du jeu, et ne pas s’embêter avec les défenses (ça prend du temps, et si l’ennemi vous attaque, ce serait encore plus dur de reprendre la planète).
A priori les deux camps possèdent des forces similaires au début du jeu, donc très faibles, donc c’est la rapidité d’exécution qui importait.
Autre point essentiel (en dehors des blocus, missions de diplomatie ou d’exploration), les sabotages. Au début très important non pas pour gagner des planètes, mais pour donner de l’xp aux personnages, surtout les principaux. Inutile de viser les planètes trop bien défendues, il fallait entreprendre de petites missions sur des petites planètes et parfois même les laisser en espionnage. Parce qu’ils seront rarement tués et gagneront donc de l’xp si précieuse par la suite. La difficulté étant qu’une planète peut abriter des ennemis (parfois même Dark Vador en pleine séance de recrutement) et provoquer une capture. Ce qui n’était pas forcément une mauvaise chose… puisqu’il faudrait aller la sauver. Et quand une planète ne dispose plus de bâtiment ou de défense à saboter, avoir un personnage ennemi et un membre de son équipe enlevé, c’est de l’xp facile à se mettre sous la dent.
Une des options possibles était, si je me rappelle bien, de provoquer la capture de Luke juste avant son départ pour Dagobah pour lui faire profiter de l’xp d’une rencontre avec Vador ou Palpatine (il fallait bien doser toutefois parce que les ennemis aussi gagnaient en xp). Et comme, capturé ou non, le jeune Luke devait partir poursuivre sa formation… il revenait bien tranquille à côté de ses potes.
Un des autres petits plaisirs du jeu (parce qu’en trois heures le jeu pouvait se finir), était d’arriver jusqu’à pouvoir prendre le contrôle de la base ennemie, et là… se saboter. Mais pas avant d’avoir fait profiter un des gros personnages de l’xp en le faisant rencontrer une des grosses têtes adverses. Luke, mais aussi Leïa (mais ce n’était pas systématique) et d’autres personnages annexes, pouvaient ainsi monter en grade de la chevalerie jedi et devenir ainsi invincibles. Un bon petit bagage pour recommencer le jeu à l’envers en laissant l’ennemi reprendre du poil de la bête.
Ce qui était drôle aussi c’était les commentaires des personnages. Envoyez Solo en mission et il sortait un énergique « J’y vais ! ». Leïa disait un mystérieux « Tout de suite… ». Et Luke sortait un pathétique « j’ai été capturé », tout de suite suivi d’un « Oh non ! » de CPO.