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Du Stephen King tout craché. L’idée de départ est très alléchante, comme d’hab’, et on se demande comment il va sortir de cette chambre sans passer pour un nul.
La première demi-heure est très intéressante, et puis on tombe dans du grand-guignol. On multiplie les effets pour remplir le vide et l’impasse de l’histoire, et dans ce train fantôme sans destination finale, on se lasse très vite de la succession de tous ces « booh ! ».
Alors Stephen, cette fin ? « bah non je me suis encore viandé ». C’est peut-être bien la première fois que j’ai failli m’endormir devant un thriller… voire un rêve. Ou un cauchemar, parce que c’est bien ce que c’est, une histoire sans queue ni tête, une succession d’images affolantes sans structure, sans but. Non décidément, on n’en est pas sortis de cette chambre, on s’y est même bien assoupis. Appelez la réception, qu’on me réveille à la fin du film…
Ah, j’oubliais la morale de l’histoire : « Les fantômes, il faut y croire, vraiment, ils existent, je les ai vus… S’il vous plaît, ne cessez pas d’y croire, sinon je ne vianderai plus mes histoires ! »
Bref, je comprends que King n’en a tiré qu’une nouvelle. Au moins, dans d’autres, il a su garder un peu plus de mystère sur la fin.
Pour l’accroche du film j’aurais bien mis : « Cusack dans un cul-de-sac ».