septembre – décembre 2021
La La Land, Damien Chazelle (2016)
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Don’t Look Up, Adam McCay (2021)
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I comme Icare, Henri Verneuil (1979)
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État de siège, Costa-Gavras
L’habilité habituelle de Costa-Gavras à faire « à l’américaine » : montage et utilisation de la musique parfaits. Mais beaucoup aussi de maladresses : la distribution est tellement hétéroclite qu’on a peine à y croire ; quelques choix de mise en situation assez naïfs (il cherche à reproduire un cliché de films américains quand on voit des avocats sortir des palais de justice assaillis de journalistes, mais cette fois avec des ministres d’une quasi-dictature sortant de leur ministère… pas très cohérent). Le choix de commencer par la fin est intéressant, mais casse toute la dynamique d’un dernier acte sans tension ni pathos (ce qui, sur ce dernier point, n’est pas forcément d’ailleurs un inconvénient). Quant au choix de prendre aussi ouvertement parti pour les terroristes révolutionnaires, en prenant soin de les présenter sous leur meilleur jour, de faire preuve d’humanité face à ceux qu’ils considèrent comme des criminels, cela paraît encore bien naïf. Choisir pour le coup Yves Montand pour un rôle à contre-emploi n’était pas si idiot, sauf que l’acteur, à force de trop défendre son personnage, en vient lui aussi à manquer de cohérence. Bref, assez brouillon.
Hôtel Terminus, Marcel Ophüls (1988)
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La Commune (Paris, 1871), Peter Watkins (2000)
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Les Fleurs de Shanghai , Hou Hsiao-hsien (1998)
Des bourgeois de Neuilly rendant visite à leurs concubines du 93 pour faire leur petite affaire hors-champ et pour fumer des joints.
Forme insipide semblant être tirée du théâtre classique : mêmes huis clos, ça papote d’histoire de cul et de devoir, les femmes regardent les hommes se torcher la poire, quand il y a de l’action, on en connaît la teneur par discours rapporté et l’action en question se limite souvent à des banalités. Jeu distancié, apathique, le plus souvent sans raison (une habitude chez HHH). Et cela est souvent dû à une caméra étrangère à l’action (plans-séquences avec mouvement de caméra façon mouche neurasthénique). Restent les jolis décors en bois laqué et en porcelaine Ikea, ainsi que les tuniques en soie… Ce n’est pas du cinéma, c’est un enterrement au pavillon chinois de l’expo universelle de 1889.
Baby It’s You, John Sayles (1983)
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Kenji Mizoguchi: The Life of a Film Director, Kaneto Shindô (1975)
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Cynthia, Robert Z. Leonard (1947)
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Calme blanc & Un Américain bien tranquille, Phillip Noyce
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Fondation, Apple+ d’après Asimov
En train de regarder la série adaptée de Fondation d’Asimov. Pour deux idées excellentes répondant aux exigences d’une série contemporaine (clonage de l’Empereur et féminisation en masse des personnages), et globalement un joli travail de design (sauf sonore), il y a mille problèmes qui gâchent le travail. Il y a un ayant droit d’Asimov apparemment en guise de caution à la production, ben autant dire que cet ayant droit n’a pas beaucoup de respect pour son ancien. Un détail résume assez bien à mon sens le « trop loin » adaptatif du morceau : Salvor Hardin, censé être le maire de Terminus devient… son gardien superhérosé. Je n’ai lu que le premier roman, et même si comme pour Dune je n’ai jamais été fan de ces récits bavards totalement anti-cinématographiques, il faut en respecter la nature. Le premier épisode est d’ailleurs en ce sens assez bien ficelé : ça papote beaucoup, on passe d’une époque à une autre, et même avec certaines exigences d’adaptation qu’on peut comprendre, l’esprit est là. Et puis dès le second épisode, ça part totalement en couille avec des scènes de sexe, puis une avalanche de scènes d’action. Et plus on avance, et plus j’essaie de comparer à l’original, plus les scénaristes semblent avoir pris des libertés plus que suspectes. Le cul se multiplie, les histoires perso aussi, les méchants sont forcément des envahisseurs avec un accent arabe, on parle de foi (on parle de foi dans Fondation ?), il faut toute une saison pour exposer pratiquement une seule époque alors que le sens du roman c’est justement de sauter les époques… Mike Öpuvty résume en une phrase ce qui cloche : « David Goyer et sa clique n’ont RIEN compris du matériau de base, tout ce qui les intéresse c’est des histoires de coucheries et des explosions inutiles. » Et le pire paradoxe dans cette affaire : ça a beau être mauvais, je n’ai pas le souvenir d’avoir vu meilleure série SF.
Bad Luck Banging or Loony Porn, Radu Jude (2021)
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L’Affiche, Jean Epstein (1924)
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Illusions perdues, Xavier Giannoli (2021)
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L’Impossible Isabelle, Dino Risi (1957)
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Une courte journée de travail, Krzysztof Kieslowski (1995)
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Wonder Woman 1984, Patty Jenkins (2020)
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Les Complexés, Dino Risi, Franco Rossi, Luigi Filippo D’Amico (1965)
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Les Nouveaux Monstres, Scola, Risi et Monicelli (1977)
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Pain, amour, et… ainsi soit-il, Dino Risi (1955)
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L’Empreinte du passé, Cecil B. DeMille (1925)
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Le Veuf, Dino Risi (1959)
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Dernier Amour, Dino Risi (1978)
Le Chemin de l’espérance, Dino Risi (1953)
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Fantôme d’amour, Dino Risi (1981)
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