Top des meilleurs films de science-fiction : Films catastrophe, apocalyptiques et postapocalyptiques

Le meilleur des films catastrophe, apocalyptiques et postapocalyptiques

Top des meilleurs films de science-fiction

Films catastrophe, apocalyptiques et postapocalyptiques

La science-fiction connaît différents types, catégories ou sous-genres, pour les besoins de cette liste, j’en propose dix variantes, sachant que de nombreux films pourraient appartenir à plusieurs d’entre elles. L’impasse est faite ici sur les nombreux nanars et sur beaucoup de « classiques » pas suffisamment à mon goût.

  1. Anticipation, dystopie et films futuristes
  2. TechNoir & cyberpunk
  3. Hard SF, Horror & Space Opera
  4. L’horreur-tech 
  5. Aux frontières du merveilleux, voyages & rencontres extraordinaires
  6. Voyages temporels
  7. Films catastrophe, apocalyptiques et postapocalyptiques
  8. Space Fantasy
  9. Steampunk & uchronies
  10. Comics & superhéros
  11. Courts-métrages

7. Films catastrophe, apocalyptiques et postapocalyptiques

Les films d’anticipation se veulent parfois très contemporains en décrivant un monde actuel qui déraille après une mauvaise expérience ou une mauvaise rencontre : les êtres humains pensent d’abord être en sécurité derrière leur savoir et leur science quand ils jouent avec le feu, domestiquent des virus ou des bêtes exotiques, avant qu’un grain de sable plonge l’humanité tout entière dans le crépuscule. Les films catastrophe racontent ce moment de bascule (parfois la réalité dépasse ce qui n’était alors que de la science-fiction, comme dans Le Syndrome chinois), le film apocalyptique en présente une forme radicale, et le film postapocalyptique décrit le monde d’après comme une mise en garde de ce qui pourrait nous attendre.


Le Mystère Andromède (1971)

Probable que le genre joue sur les peurs passées, ici avec les zones contaminées, les quarantaines, la peur (épidémique) de l’invisible.

La Chose d’un autre monde (1951)
Stalker (1979)

Mad Max 2 (1981)
Mad Max 3 (1985)
Mad Max Fury Road (2015)

(Je n’aime pas le premier.)


Wargames (1983)

Variation sur la peur nucléaire et sur ce qu’on n’identifie pas encore comme de la cyberdéfense.

Le Dernier Rivage (1959)
Gravity (2013)


Godzilla (1954)

Variation métaphorique de la peur nucléaire et variation du film de monstre.

District 9 (2009)

La menace est parfois exotique, mais l’allégorie propre à la science-fiction semble bien présente.

Jurassic Park (1993)

Variation sur le thème du zoo ouvert (à la King Kong).


L’Invasion des profanateurs de sépultures (1956)

Le film d’invasion est une variation sur la peur du « rouge », de l’étranger infiltré.

Children of Men (2006)

Moins radicale que Mad Max, mais pas pour autant une apocalypse heureuse…

Cloverfield (2008)

Invasion + monstre + apocalypse + film catastrophe. La bombe ne fait plus peur, l’allégorie devient celle du 11 septembre.


Silo (2023)

Première saison passionnante. La fin de l’histoire organisée, développement de croyances (et d’une foi) nouvelles, us absurdes (les nettoyeurs censés rendre possible la vision d’un « dehors » doublement trafiqué), petit monde qui vit en autarcie, des résistants en quête de vérité sur les raisons de la perte de leurs racines, accès à des objets dont la plupart sont interdits, répertoriés et porteurs d’informations (parfois merveilleuses pour des populations n’ayant jamais vu ni même conscience de ce à quoi le monde peut ou a pu ressembler en dehors de leur caverne). Bref, tout plein de jolies idées. À en croire la dernière image de la première saison (et ce que j’ai pu en glaner des romans originaux), on s’oriente donc vers un monde apocalyptique dans lequel il n’y aurait pas un silo de survivants, mais une série. Plutôt prometteur.

Le Cerveau d’acier (1970)

Précurseur de Wargames et de la vague des films catastrophe des années 70.

The Quiet Earth (1985)

Les films où un ou quelques personnages se trouvent être les derniers survivants de la planète, c’est presque un genre en soi. L’exercice de style ici est réussi. Peu de high-tech et une jolie créativité (allant avec l’originalité de voir un film néo-zélandais), surtout dans les premières minutes du film. Aux premières rencontres, ça se complique, et quand les trois se définissent un objectif, cela se gâte un peu, mais l’essentiel est là : ne pas tomber dans le ridicule ou la médiocrité d’une production tombant dans le bis.



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