Top des meilleurs films de science-fiction : Space Fantasy

Le meilleur de la Space Fantasy

Top des meilleurs films de science-fiction

Space Fantasy

La science-fiction connaît différents types, catégories ou sous-genres, pour les besoins de cette liste, j’en propose dix variantes, sachant que de nombreux films pourraient appartenir à plusieurs d’entre elles. L’impasse est faite ici sur les nombreux nanars et sur beaucoup de « classiques » pas suffisamment à mon goût.

  1. Anticipation, dystopie et films futuristes
  2. TechNoir & cyberpunk
  3. Hard SF, Horror & Space Opera
  4. L’horreur-tech
  5. Aux frontières du merveilleux, voyages & rencontres extraordinaires
  6. Voyages temporels
  7. Films catastrophe, apocalyptiques et postapocalyptiques
  8. Space Fantasy
  9. Steampunk & uchronies
  10. Comics & superhéros
  11. Courts-métrages

8. Space Fantasy

Beaucoup de Star Wars, un peu de Dune, et puis, le désert… Rien d’étonnant, le genre pouvant être considéré comme une dérive d’un autre genre lui-même en marge de la science-fiction, l’heroic fantasy, et un cousin du space opera. Au-delà de ces deux œuvres citées, pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Notés de 10 à 7.


L’empire contre attaque (1980)
Star Wars (1977)
La Revanche des Sith (2005)

L’Attaque des clones (2002)
Le Retour du Jedi (1933)
Andor (2022)

Les Derniers Jedi (2017)
Le Réveil de la force (2015)
La Menace fantôme (1999)

Star Wars, The Clone Wars dernières saisons (2014-2020)

La fin de la saison 5 est remarquable : le coup monté contre Ahsoka, puis son départ. Puis les deux dernières saisons avec pour la première fois un Lucas ayant filé les clés à Disney sont du même niveau : les dessous de l’ordre 66 avec des clones qui finiront par dysfonctionner si on peut dire et donc en filigrane, le conseil Jedi qui voit se dessiner les contours un complot dont ils seront bientôt victimes après en avoir été complices malgré eux. La fin de la saison 6 dévoile les dessous de la création d’un sabre laser et explique le cheminement permettant à Yoda et à d’autres Jedis de « ne pas mourir ». Et en fin l’apothéose de la saison 7 dont une partie se déroule en parallèle de la Revanche des Sith. Le plus étonnant, c’est que la série oppose deux personnages féminins : l’un crée par Lucas, l’autre imaginé d’abord par Dave Filoni. Pas plus que dans la trilogie, Padmé est un personnage palpitant : c’est la mort des archétypes féminins un peu cruches. Tous les épisodes où elle apparaît sont ennuyeux. Et à côté d’elle, la création de la padawan Ahsoka est une véritable réussite. On pourrait même se demander si le petit Anakin maintenant qu’il a bien grandi n’aurait pas une préférence pour une femme plus jeune et ne vivrait pas ainsi une triple vie en entretenant un amour secret aussi pour son apprenti avec qui il partage bien pus de centre d’intérêt que Padmé. Le spectateur préfère toujours les rebelles, et Padmé l’est rarement dans la série. On retrouve d’ailleurs la même opposition entre les deux sœurs Kryze qui se battent pour Mandalore : la guerrière et la pacifique un peu naïve. Il n’est pas interdit d’être pacifique, mais dans son cas, on offre au personnage un trait de caractère qui permet de le rendre sympathique (l’humour, pour Obi-Wan, ce dont Disney semble avoir oublié pour sa série dédiée). De la même manière, je trouve le personnage de Asaj Ventress plus réussi que ses comparses du côté obscur : Maul gagne en complexité, mais même constat que pour les personnages trop uniformément positif, le côté obscur manque parfois de nuances. Dommage que la série dédiée sur Ahsoka soit jusqu’à présent si décevante : une actrice pas à la hauteur, une mise en scène parfois lente et des personnages secondaires pour l’instant pas à la hauteur.

The Mandalorian Saison 2 et 3

Assez refroidi par les trois premiers épisodes et par la série épouvantable sur Obi-Wan, je m’étais contenté de Andor. Mais souhaitant jeter un coup d’œil à Ahsoka et comprenant que des éléments importants venaient du Mandalorian, j’ai repris la série exactement là où il fallait la reprendre et… en avance rapide. J’avais lâché l’affaire parce que je n’aimais pas le côté trop axé sur le principe du « un épisode, une mission », pas du tout attiré par la forte influence western, encore moins par les chasseurs de prime, mais surtout à cause de la direction d’acteurs et la lenteur de la mise en scène. Ces derniers détails sont sans doute gommés en regardant la série en avance rapide, c’est pas bien mais ce serait à eux de savoir mieux y faire avec le rythme… Le bon moment, parce que je reprends au dernier épisode de la première saison et ça commence par une scène excellente entre deux stormtroopers, séquence hors du temps et avec un humour qu’on ne retrouvera pas par la suite vis à vis de deux rôles secondaires (souvent ratés dans les mauvaises séries).

Surtout, beaucoup d’éléments qui feront la réussite des saisons à venir font leur apparition. Le Mandalorian gagne son jetpack, alors que jusque-là la série était statique, cet élément de propulsion aidera grandement à prendre de la hauteur. L’armurière (on passe sur les nombreuses coïncidences ou rencontres heureuses ou malheureuses qui parsèmera la série tout au long des saisons) fixe enfin un cap clair et une mission au Mandalorian qui ne lui prendra pas qu’un épisode : rendre l’enfant aux siens, et en faire jusque-là son tuteur. Ce que n’avait probablement pas réussi à faire les trois premiers épisodes qui m’avaient gonflé, c’était peut-être que cet aspect, le lien entre le père de substitution et l’enfant marchait mal. Faute de temps peut-être, en tout cas, ce sera là encore une des grandes réussites des deux saisons suivantes. C’est tout de même dommage d’attendre le dernier épisode pour fixer le contour d’une véritable quête au héros… Et pas de quête sans opposant. Werner Herzog est bien gentil, mais on se demande ce qu’il fait dans cette distribution, et le seigneur impérial Moff Gideon est parfait. La seconde et troisième saison seront ensuite encore plus réussies en se débarrassant pour de bon du personnage antipathique de femme chasseuse de prime (virée pour ses déclarations sur les réseaux sociaux apparemment…). Le Mandalorian gagne énormément au change en croisant ses comparses aux mœurs différentes (le personnage de Bo-Katan, parfaitement interprété, en particulier) et en retrouvant l’armurière (et sa voix, ou son accent, si particulier). Le croisement ensuite avec la série plus ou moins ratée de Boba Fett apporte pas mal d’éléments intéressants à l’intrigue de ce grand bric-à-brac dramatique dans lequel on ne comprend plus rien si on rate une série. L’apparition de Luke, notamment, est intéressante. Je doute qu’il y ait une suite à Boba Fett, mais j’espère qu’ils trouveront moyen d’intégrer le personnage de Fennec au Mandalorian ou à Ahsoka parce que son personnage (bien porté par une bonne actrice) renforcerait là encore tout le répertoire féminin déjà bien pourvu après l’éviction bénéfique de la chasseuse de prime. On voyage beaucoup dans ces deuxième et troisième saison, c’est là encore la diversité et la richesse des décors proposés sont sans commune mesure avec les décors pauvres façon western des trois premiers épisodes (c’est hélas le même défaut de la série Boba Fett, dont le seul intérêt est sans doute l’attachement aux personnages des hommes des sables).

Star Wars : The Bad Batch (2021)

Les progrès des images de synthèses sont impressionnants. La série prend le relais de Clones Wars au moment de l’ordre d’exécuter les derniers jedis. Cinq clones modifiés refusent de suivre l’ordre et se retrouvent bientôt parias et quasi pères d’une clone d’une dizaine d’années. Le passage brutal de la République vers l’Empire avec une montée progressive de la tyrannie est passionnante. Beaucoup d’épisodes inégaux, mais certains, très sombres, sont d’une beauté folle. Le basculement vers l’esthétique de la première trilogie est désormais acté et les références nombreuses. On devrait voir peu à peu les jedis disparaître totalement, leur mémoire effacée, les clones en faire tout autant, et la Rébellion prend forme. Chaque épisode est un peu tributaire de l’environnement planétaire dans lequel il évoluera, ce qui était déjà une marque très prononcé dans la première trilogie, mais plus encore peut-être dans L’Empire contre-attaque. Gageons qu’on verra dans les saisons suivantes l’apparition de Darth Vador, voire de deux chasseurs de prime parcourant la galaxie à bord du Faucon millenium…


 
Dune (1984)

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