De l’utilité des fous

Scénettes et dialogues

— C’est qui ce zouave au milieu de la piste ?
— C’est Lim.
— Et vous le laissez faire n’importe quoi là ? il pourrait se blesser.
— Oh, non ! il est solide.
— Et le ridicule, il s’en préoccupe pas ? Peut-être qu’il se pense brillant.
— Oh, si, il a tout à fait conscience d’être ridicule… 98 % du temps.
— Ben pourquoi il fait le guignol alors ?
— Pour les 2 % qu’il reste… Attends, il arrive…
—… Il est con.
— OUI JE SUIS CON ! C’est pour ça que je suis nécessaire !!!!!!!
— Putain, t’es grave toi.
— Vous n’avez aucune pitié pour lui, vous le laissez faire n’importe quoi… Enfin tant pis pour lui en même temps…
— Mais non, vraiment. Il est utile.
— Tu crois ça, toi.
— Oui.
— Tu peux m’expliquer ? Moi je lui envoie un bon coup de pied au cul, je ne veux pas en entendre parler des zouaves de ce genre.
— C’est quoi le dernier film que tu es allé voir ?
— Celui de Danny Boon.
— Aïe. Regarde-le encore. Au milieu de ce vacarme, de ces gesticulations ridicules, qu’est-ce qu’au fond, tu crois qu’il est en train de faire ?
— Je sais pas. Tu fais quoi là toi à rester dans le coin, tu le regardes vraiment ?
— Non, je ne le regarde pas. C’est qu’à force de tourner dans tous les sens, à marcher sur les mains, à faire n’importe quoi, quelque chose tombe parfois de ses poches…
— Quelque chose ?
— Des clés. Et c’est pas ses clés de bagnole.
— Ah… merde, c’est beau, tu deviens lyrique, mais je suis toujours pas convaincu. Moi il me casse les pieds, les oreilles, il me pompe l’air, et ça fait que dix minutes que je suis là. C’est quoi donc ces formidables clés, ces dernières clés que ta poule aux jeux d’or t’a lancées ?
— Regarde par toi-même et fais le tri. Il vient de pondre tout un trousseau de films qu’il va voir (ou pas) la première semaine de mars. Regarde ! C’est un receleur de première ! Y a pas que du bon, mais il n’est pas responsable de la qualité. Mais y a souvent de quoi faire…
— Hum. Y a aucun Danny Boon dans tout ça. Ça me dit rien, y a pas trop matière à taper le box-office. Ce type est à la fois snob et complètement détraqué. Un dégénéré même. Ça doit être ça qui te plaît.
— J’aime les clés au jeu d’or. Alors le reste, je laisse faire, c’est du vent. Il remue beaucoup mais il n’est pas méchant. Tiens, le v’là qui rapplique, fais-lui un sourire.
— Fais pas cette tête de trou de balle, l’étranger !!!!! C’est quoi ta dernière recommandation ?!!!!!!!!!
— Hein ?! S’il te plaît, tu me laisses tranquille ?…
— C’est koi ta dernière rec, mec !!!!!!!
— Parle moins fort, t’es gentil.
— C’est koi ta dernière rec, MEC !!!!
— Tu sais que tu es un peu insistant comme garçon ?
— C’est koi ta dernière rec, MEEECC !
— Tin tu crains.
— Attends, laisse-moi faire. Hé, Lim… ! Lim, regarde ici. Là ! Lim, c’est quoi le dernier documentaire que tu pourrais me conseiller ?
— …
— Énorme, tu l’as calmé direct !
— Laisse, laisse. Alors, Lim ?
— CHÉ PAS !
— Il va pas se mettre à pleurer au moins !
— Non, regarde. C’est sa manière d’échanger. Lim, Lim ? Si tu veux, j’ai des recommandations à te donner. Tiens, j’ai tout un jeu ici.
— Je rêve, toi aussi tu te trimbales avec un jeu de clés d’or dans la poche ?… Hé, mais fais gaffe, il est en train de partir avec !!!!
— Et maintenant, tu es tranquille.
— Ah ouais. Tu sais y faire.
— J’ai toujours sur moi aussi quelques tranches déjà coupées d’un bon pain de campagne.
— Ah, et c’est pourquoi ?
— Pour mieux y étaler ses pâtés.
— Moi je l’attacherais à un piquet, je lui filerais jamais à manger et j’attendrais qu’il crève. Il est pas humain ce “mec”.
— Mais non, regarde comme il est joyeux à sauter dans tous les sens !
— Tant qu’il reste au loin et qu’il vient pas foutre sa truffe dans mes affaires, il peut sauter comme il veut. Hé, comment tu vas faire pour rentrer sans tes clés ?
— Je vais rentrer avec les siennes. Regarde. Il y a bien assez de clés. L’une d’elle ouvrira forcément sur un trésor.
— Je crois que t’es dingue toi aussi. T’es même peut-être plus dingue que lui.
— C’est vrai. Aujourd’hui, tu sais ce que je me suis appliqué à faire ?
— Non.
— J’ai créé tout un jeu de clés… ouvrant sur le box-office de la semaine.
— Ah ouais ! mais c’est cool tu me files le lien !

(Quand personne n’écrit de jolies histoires sur vous. Écrivez-les vous-mêmes.)


Autres scénettes dans

Les Cahiers garnis

Théâtre


Théâtre :


Les conseils santé de Doctie Sumo : la constipation

Une grosse commission ministérielle vient de plancher sur le problème de la constipation, et comme d’habitude nos élites du trône n’ont rien compris à l’affaire. Je me vois donc contraint de mettre sur papier ma recette pour décongestionner nos chambres basses.

Étant entendu qu’une matière molle est moins sujette à l’inertie tendue des voies inférieures, mon programme a pour but principal de ramollir le mortier avant qu’il ne s’agglomère en selles.

Si vous êtes sujet à des diarrhées chroniques, ce sujet n’est pas pour vous.

 

– Au matin :
 

Certains estiment à tort que le réveil est le moment idéal pour passer en commission. Grave erreur ! Il faudra se dérouiller les viscères pendant au moins une heure. Et pour cela, tout commence par un petit-déjeuner équilibré. Café et lait sont d’excellents ramolisseurs de base. Ils peuvent être pris séparément, mais il est important de signaler que le café seul est constipatif, car il est diurétique, or si on perd de l’eau, il faut oublier les propriétés laxatives quand il est combiné au lait. Pourquoi ? Parce que le café au lait, c’est d’un goût tellement douteux pour nos intestins qu’il en vomirait presque. Voilà pourquoi je conseille de prendre cette mixture en séparant l’un et l’autre : vous n’y verrez que du feu, et vos entrailles n’y verront, elles, la différence.

Le lait n’est pas toujours indispensable, cela dépend en fait de la qualité, ou des propriétés, de votre flore intestinale. Les Européens et les individus ayant flirté massivement sont susceptibles de digérer si bien le lait que son effet laxatif recherché peut se révéler pour ceux-là totalement inopérant. Pour ceux-là, mais aussi pour les autres, il faut mettre l’accent sur le café suivi très rapidement par un exercice. Il est important alors que le café soit suffisamment chaud pour que votre corps durant l’exercice transpire.

Car voilà l’un des secrets laxatifs ignorés des sages siégeant à la commission sénatoriale : éliminer ! Et attention, si le but final est de perdre une certaine matière finale, quand je dis « éliminer », je parle principalement de sueur. Avant la selle, les sels, et l’eau. Rien de contradictoire avec les effets diurétiques cités plus haut et néfastes à nos petits constipateurs en herbes, car ce qui est perdu en urine est perdu et ne servira à rien dans nos desseins cathartiques. Si l’eau a une utilité pour se déconstiper, c’est bien pour nous faire suer. Si on s’échauffe, paradoxalement, c’est pour avoir froid. Pas un grand froid, mais des petites sueurs froides, celles capables de provoquer la chair de poule. C’est l’écart de températures, additionné aux propriétés laxatives du café au lait, qui fera pleurer vos intestins et les empêchera de transformer vos selles en granit.

Inutile toutefois de s’impatienter. L’effet n’est pas immédiat, et avant de voir ses voies inférieures prendre l’initiative, il est inutile de chercher à les brusquer. Elles ont l’esprit de contradiction, et plus on les appellera de nos vœux les plus pressants, plus elles se contracteront. Elles doivent savoir que vous êtes leur allié, mais aussi un peu, que ce sont elles qui commandent. Réunion de travail ou pas. Et quand c’est l’heure, c’est l’heure. N’oubliez pas, toujours, que si vous voulez les voir commissionner comme il faut, elles refuseront de le faire si elles se voient ainsi poussées à le faire. Sachez par ailleurs, que contrairement à une idée reçue, rien n’oblige dans la loi du trône à une expulsion quotidienne. Faites confiance à vos voies intérieures et refusez-vous à toute idée de quota ou de chantage. N’oubliez pas que si vous leur faites un doigt (ou un bras), elles ont de quoi se contenir quelques jours pour vous le rendre.

– Après-midi :

Le café peut avoir son petit effet, mais préférez celui de 3 heures ou de 4 heures, le traditionnel café après le déjeuner sera sans effet. Le corps se refroidit après la collation de midi et vous aurez toutes les peines du monde à réchauffer votre corps qui à cette heure s’alanguit et se prépare pour la sieste.

Si vous décidez de céder à la sieste donc, il vous faudra réveiller d’autant plus votre corps par un exercice stimulant, et cela bien sûr si les petits conseils du matin ont laissé vos voies inférieures muettes.

Le même principe ici. Pas trop tard de préférence, et assurez-vous de pouvoir vous douchez (certains ne sont pas assez précautionneux à ce sujet). L’idée cette fois est de stimuler les abdominaux et, encore, provoquer des petites sueurs froides, ou sueurs. Oubliez tout de suite les exercices dos au sol, vous vous y tordriez le cou. Les abdominaux se travaillent, une fois chaud et étiré, avec le buste en avant, dos droit, genoux fléchis. Et ici, deux variantes : montez et descendez le buste toujours en prenant soin de garder le dos droit, vous travaillerez le bas du dos (les reins) et les abdos ; puis gardez cette position penché en avant (si c’est la première fois, ne jamais forcer !) et cette fois faites travailler le buste et les côtes flottantes en essayant de vous grandir ou de bomber le torse (sentez les abdominaux travailler en les maintenant tendus). Puis, pour bien suer, continuer avec des exercices de votre choix, à quoi vous terminerez par une douche… froide ! Inutile de crier, si votre corps est suffisamment chaud, elle ne vous fera que du bien (l’idée n’est pas de se mettre brutalement au frais, mais de baisser peu à peu la température, il est donc préférable de baisser pareillement la température de l’eau). Enfin, si nécessaire, se sécher… au ventilateur (le coup de vent est ce qu’il y a de meilleur pour les diarrhées). Attention toutefois aux rhumes.

Si au bout de trois jours, vous n’avez pas chié, oubliez les charlatans et consultez un vrai médecin.

La Pendule acariâtre

Il y avait autrefois dans mon village une vieille pendule à trois portes connue pour ses humeurs. Elle avait quatre poignées qui s’ouvraient de l’intérieur et quand on frappait pour comprendre l’étrange mécanisme qui la faisait tourner, une voix de hachoir électrique répondait : « Je ne te demande pas l’heure qu’il est, pignouf ! »

Eh ben, je ne vous demande pas l’heure qu’il est.


Qu’est-ce que le cinéma ? Leçon 48.

Méthode d’apprentissage du cinéma à l’attention des ménagères cosaques et des chanteurs itinérants.

Leçon 48.

L’action.

Dans le chapitre précédent, nous avons étudié la définition de l’action à l’image à travers la praxie médio-temporale dans un milieu substantiel fixe. Nous allons désormais passer à la pratique au moyen d’exercices simples.
(Il est important de garder les yeux ouverts pendant tout l’exercice.)

La médio-temporalité, comme évoqué dans la leçon 46.d, n’admet dans son champ d’action (praxinis) aucun élément de figuration, et doit donc, pour prendre une forme dramatique, s’adapter à une configuration dramalinguistique du type 9 ou 13 (cf. tableau de la leçon 47.c, ainsi que l’annexe à la partie 4 du chapitre 3 de Propriétés anaproxiatiques des images suppositatoires en mouvement, par Frank Fjord Coppolen aux Ed. Zerotroscopie). Pour cela, veuillez parmi tous ces verbes sélectionner les verbes d’action :

espérer espionner espouliner esquinter esquisser esquiver essaimer essanger essayer essorer essoriller essouffler essuyer estamper estampiller ester estimer estiver estomaquer estomper estoquer estrapader estrapasser estropier établir étager étalager étaler étalonner étamer étamper étancher étançonner étarquer étatiser étayer éteindre étendre éterniser éternuer étêter éthériser étinceler étioler étiqueter étirer étoffer étoiler étonner étouffer étouper étourdir étrangler étrécir étreindre étrenner étrésillonner étriller étriper étriquer étronçonner étudier étuver euphoriser évacuer évader évaluer évanouir

Réponses : espionner esquinter esquisser esquiver essanger essayer essorer essoriller essouffler essuyer estamper estampiller estiver estomper estoquer estrapader estrapasser estropier établir étager étalager étaler étalonner étamer étamper étancher étançonner étarquer étayer éteindre étendre éternuer étêter étinceler étioler étiqueter étirer étouffer étouper étourdir étrangler étrécir étreindre étrésillonner étriller étriper étriquer étronçonner étuver évacuer évader évanouir

Maintenant que vous avez afiguré votre matériel, refermez les yeux dix à quinze secondes, puis rouvrez-les lentement. Saisissez-vous d’une graine de cabâche malgache (sinon reportez-vous à la leçon 15.a et confectionnez-vous en une à la manière indiquée) et procédez à la sélection suivante (cela ne mâche que si vous êtes totalement nu alors pas de chichi).

Complétez maintenant ces phrases à l’aide des verbes que vous avez sélectionnés dans votre réponse. Chaque phrase doit obéir à une logique propre (protopaxilisie), répondre à une situation donnée (atimaxion) et discriminer les solutions vieillies (erreurs antéprolaxistes) ou spécialisées (erreurs jargonorexiques).
Attention, votre plan médiovien est réduit, vous ne disposez que de dix scénarios possibles. Veuillez sélectionner les solutions les plus adaptées selon vous :

Modèle : Pierre Revêche tenait en joue Hector Sulfamâte avec la ferme intention de le tuer. Pierre Revêche avait _______ Hector. Pourtant, quand Pierre Revêche tira, Hector Sulfamâte ______ . Après s’être______ , tous deux finirent ________ .

Action !

1/ Pierre Revêche tenait en joue Hector Sulfamâte avec la ferme intention de le tuer. Pierre Revêche avait _espionné_ Hector. Pourtant, quand Pierre Revêche tira, Hector Sulfamâte _esquissa_ un pas vers le tonneau situé sur sa gauche. Après s’être_étanchés_ , tous deux finirent _étendus_ sur le sol, ivres morts.

2/ Pierre Revêche tenait en joue Hector Sulfamâte avec la ferme intention de le tuer. Pierre Revêche avait _étalé_ toute sa science devant Hector. Pourtant, quand Pierre Revêche tira, Hector Sulfamâte _étendit_ les bras. Après s’être_étreints_ , tous deux finirent _en étalageant_ au grand jour leur amour secret.

3/ Pierre Revêche tenait en joue Hector Sulfamâte avec la ferme intention de le tuer. Pierre Revêche avait _étoupé_ la femme d’Hector. Pourtant, quand Pierre Revêche tira, Hector Sulfamâte _éternua_ . Après s’être_essuyés_ , tous deux finirent complètement _essorés_ .

4/ Pierre Revêche tenait en joue Hector Sulfamâte avec la ferme intention de le tuer. Pierre Revêche avait _estrapadé_ la saucisse d’Hector. Pourtant, quand Pierre Revêche tira, Hector Sulfamâte _éteignit_ la lumière. Après s’être_étripés_ , tous deux finirent _étranglés_ .

5/ Pierre Revêche tenait en joue Hector Sulfamâte avec la ferme intention de le tuer. Pierre Revêche avait _essayé_ les boucles d’Hector. Pourtant, quand Pierre Revêche tira, Hector Sulfamâte _esquiva_ la balle. Après s’être_étiolés_ dans l’air, tous deux finirent _essoufflés_ dans une course poursuite sans fin.

6/ Pierre Revêche tenait en joue Hector Sulfamâte avec la ferme intention de le tuer. Pierre Revêche avait _établi_ que le trouillomètre d’Hector devait être au plus haut. Pourtant, quand Pierre Revêche tira, Hector Sulfamâte _s’estropia_ lui-même une jambe. Après s’être_esquinté_ l’autre jambe, tous deux finirent _étêtés_ .

7/ Pierre Revêche tenait en joue Hector Sulfamâte avec la ferme intention de le tuer. Pierre Revêche avait _étrillé_ Hector au tennis. Pourtant, quand Pierre Revêche tira, Hector Sulfamâte _étincela_ encore par sa superbe. Après s’être_étiquetés_ mauvais perdants, tous deux finirent par _évacuer_ les lieux.

8/ Pierre Revêche tenait en joue Hector Sulfamâte avec la ferme intention de le tuer. Pierre Revêche avait _étayé_ des théories fumantes sur la sexualité d’Hector. Pourtant, quand Pierre Revêche tira, Hector Sulfamâte _estompa_ les effets de la balle. Après s’être_évanouis_ , tous deux finirent _par étalonner_ leur engin d’après des normes communes .

9/ Pierre Revêche tenait en joue Hector Sulfamâte avec la ferme intention de le tuer. Pierre Revêche avait _établi_ la culpabilité d’Hector. Pourtant, quand Pierre Revêche tira, Hector Sulfamâte _s’étriqua_ d’un coup. Après s’être_étirés_ , tous deux finirent _par s’évader_ .

10/ Pierre Revêche tenait en joue Hector Sulfamâte avec la ferme intention de le tuer. Pierre Revêche avait _étronçonné_ le sabin de Noël d’Hector. Pourtant, quand Pierre Revêche tira, Hector Sulfamâte _étouffa_ un sanglot . Après s’être_estoqué_ , tous deux finirent _étourdis_ .

Note : 6/10
On voit que la protopaxilisie s’accroît au fil des solutions. Les sujets créatifs commencent par proposer les atimaxions les plus évidents jusqu’à composer, à cours de solutions, de nombreux atimaxions jargonorexiques. Pourtant, il est important de préciser ici qu’à ce stade de composition les erreurs peuvent encore être la marque du style dramalinguiste de l’auteur. On dira ainsi que les atimaxions logiques se classeront parmi les trames classiques, tandis que les dernières solutions seront à classer parmi les trames subclassiques.

Nous étudierons, dans la prochaine leçon, les effets des différents niveaux de protopaxilisie sur la perception du spectateur.

En attendant, vous pouvez fermer les yeux et vous exercer à écrire des films suivant le modèle suivant : dix praxions avant, soufflez, trois praxions arrière, soufflez (reproduire trois fois).

Bon dada !