The Assassin, Hou Hsiao-hsien (2015)

Note : 2.5 sur 5.

The Assassin

Titre original : Ci ke Nie Yin Niang

Année : 2015

Réalisation : Hou Hsiao-hsien

Pour faire simple, je n’ai rien compris et, très vite, lassé par une mise en scène qui fait illusion dans un film contemporain mais fait pschitt ici, je n’avais plus l’intention de comprendre. Hou Hsiao-hsien n’est pas pour moi, il me parle chinois.

Après, c’est décorativement parlant très joli. Les intérieurs sont soignés et les extérieurs sont époustouflants. Ça n’a juste pour moi aucun intérêt. Dès le premier panneau, j’étais déjà aux pâquerettes, et en retrouvant le style de mise en scène inutilement lent de Hou Hsiao-hsien, j’ai commencé à m’agacer.

Le pire entre tous ces effets n’aidant pas à suivre une ligne de récit particulièrement fine et fragile, la gestion du son avec ces hors-champ de nature, en particulier le vent, poussés à fond les manettes. C’est un peu comme essayer de lire du Corneille avec du Led Zeppelin en arrière-fond.

Je le dis souvent, si un réal fait tous les efforts possibles pour que ce soit moi qui en fasse le plus en retour, il n’y a aucune raison que j’accepte de me faire avoir de la sorte : les efforts, c’est à lui de les faire pour que j’en fasse, peut-être pas le minimum parce qu’aucun plaisir ou intérêt ne peuvent se faire en laissant son cerveau à la cave, mais pas trop (d’effort). C’est comme ça qu’on m’a appris à donner à voir au théâtre ; c’est comme ça que j’entends être servi au cinéma. Je peux à la limite en faire pour des génies, mais Hou Hsiao-hsien avec l’ensemble de ses manières adoptées pour cacher son manque de savoir-faire en matière de mise en scène, ne m’aide pas plus à ce niveau.