Jacques Tourneur
Classement :
8/10
- La Griffe du passé (1947) *
- Stars in My Crown (1950) **
- Nightfall (1956) ***
- Le Passage du canyon (1946)
- Un jeu risqué (1955)
- Stranger on Horseback / Le juge Thorne fait la loi (1955) **
- Angoisse (1944)
- Easy Living (1949)
- They All Come Out (1939)
7/10
- Rendez-Vous avec la peur (1957)
- La Flèche et le Flambeau (1950)
- L’Homme-Léopard (1943) ****
- La Flibustière des Antilles (1951) **
- L’enquête est close (1951)
- Pour être aimé (1933)
- Jours de gloire (1944)
6/10
- La Féline (1942)
- Le croque-mort s’en mêle (1963)
- Berlin Express (1948) *
- Le Gaucho (1952)
- L’Or et l’Amour (1956) **
- Toto (1933)
- Les Révoltés de la Claire-Louise (1953)
- Mission of Danger (1960)
- Doctors Don’t Tell (1941)
5/10
- Vaudou (1943)
- Frontière sauvage (1959) ****
- Phantom Raiders (1940) **
4/10
- Tout ça ne vaut pas l’amour (1931) ****
- The Fearmakers (1958) *
3/10
*Films commentés (articles) :
**Films commentés (courts articles) :
*** Fabulation autour de Nightfall :
****commentaires simples :
Frontière sauvage, Jacques Tourneur (1959)
De mémoire très approximative ça vaut pas beaucoup mieux que la version de King Vidor (et non de Walsh qui s’est promené plus au sud dans Distant Drums, mais ça rappelle aussi pas mal Au-delà du Missouri de Wellman presque aussi ennuyeux). Faut aimer les films de trappeurs et le casting n’est pas à la hauteur (on est quand même plus de vingt ans après Broadway Melody dans lequel Buddy Ebsen s’amusait sur les planches avec Eleanor Powell, snif. Et le rôle d’Angie Dickinson est trop mince — huit ans après elle jouera dans Le Point de non-retour et on a l’impression que cinquante ans séparent ces deux films).
Tourneur fait le job, y a rien à dire, c’est parfaitement resserré, c’est juste sans intérêt et laid comme une pellicule moisie sous les fougères.
Quarante ans avant ça, papa Maurice jouait déjà avec les Indiens dans Le Dernier des Mohicans… (Hommage peut-être à un moment avec un couché de soleil rougeoyant rappelant une affiche du film mais possible que ce soit une affiche récente du vieux film de papa. Mais on cherche un intérêt où on peut…)
Tout ça ne vaut pas l’amour, Jacques Tourneur (1931)
Tourneur n’y est pour rien. Scénario insipide, lent, sans rebondissements et qui semble avoir deux cents ans d’âge (le vieux épris de la jeunette qu’il recueille). Ironiquement, une seule scène est à retenir, écrite et jouée comme du Molière (ou du Tchekhov), celle où Jules vient « demander la main » de Madame Cordier. Du quiproquo à la française dans la pure tradition. C’est théâtral, mais c’est du bon. Le reste est à jeter, ou peut-être quelques bons mots (la cliente avec ses cataplasmes au bicarbonate…).
L’Homme-Léopard, Jacques Tourneur
Tellement suggestif que j’ai eu des hallucinations les premières minutes du film. Comprendre : j’ai somnolé. Tourneur arrive à garder la ligne tout du long avec pas grand-chose, aucune fausse note, c’est à ça qu’on reconnaît les grands talents. À la longue.
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