Pusher, Nicolas Winding Refn (1996)

Pusherpusher-nicolas-winding-refn-1996Année : 1996

 

Réalisation :

Nicolas Winding Refn

5/10  lien imdb
 

Vu le : 23 septembre 2007

Il faut s’habituer au début un peu raté où la référence à Scorsese est un peu trop appuyée.

Ça devient intéressant en fait quand le personnage principal se retrouve tout seul avec ses emmerdes : c’est l’histoire d’un type… qui est dealer, et comme dealer, ce n’est pas bien et que c’est dangereux, bah, il va avoir plein d’ennuis qui se succèdent en peu de temps.

Finalement, le réalisateur a voulu copier les Affranchis, mais il finit par faire une sorte de remake d’After Hours (du même Scorsese). Même principe : une fois qu’on est recentré sur le personnage principal, on est collé à lui ; et là, malgré le fait qu’au départ, c’est une enflure, on se prend d’amitié pour lui.

Ah là là, le cinéma, la littérature (De sang froid, de Capote notamment), tout ça en fait n’est bon qu’à nous faire comprendre que tous ces pseudos salauds, ces truands, ces monstres, ne sont rien d’autre que des êtres humains… OK. Sauf que c’est nul.


Pusher, Nicolas Winding Refn 1996 Balboa Entertainment

Pusher, Nicolas Winding Refn 1996 | Balboa Entertainment


Carl Theodor Dreyer

 

Deux films surnagent et éclipsent tout le reste : Ordet et La Passion de Jeanne d’arc. Pourtant Dreyer, c’est aussi un incontournable du muet, qui tel Kubrick des années après, ne faisait jamais le même film. Ses premiers films en particulier n’ont rien de l’austérité qu’on lui prête souvent. Des comédies, des fresques historiques avec des éléments de thriller…

Dreyer, c’est aussi la lutte contre les préjugés, les apparences, un humour et une humanité subtile. Une scène illustrant tout ça : dans Pages arrachées au livre de Satan, Dreyer décrit une scène où des enfants jouent sous la révolution française à des tribunaux révolutionnaires et mènent un inculpé, chat, dans un terrain vague pour lui trancher la tête… Eh ben Dreyer nous épargne la scène, et nous amuse en un plan très court qui résume bien l’humour du cinéaste : le chat lors de son transfert, enfermé dans une cage traînée par une chèvre, s’évade. Amusant. Ça reste anecdotique, une petite virgule dans son film, mais voilà, ce sont ces détails qui révèlent l’humanité d’un homme, son goût pour une certaine fantaisie.

crédit Carl Th. Dreyer

Classement :

 

10/10

  • Ordet, la parole (1955)
  • La Quatrième Alliance de Dame Marguerite (1920)

9/10

  • Pages arrachées au livre de Satan (1920)
  • La Passion de Jeanne d’Arc (1928)
  • Les Fiancés de Glomdal (1926)

8/10

  • Le Maître du logis (Du skal ære din hustru) (1925)
  • Ils attrapèrent le bac (1948)

7/10

  • Dies irae (1943)

6/10

  • Vampyr (1932)
  • Le Président (1919)

5/10

  • Michael (1924)
  • Il était une fois (1922)
  • Deux Êtres (1945)

4/10

  • Gertrud (1964)

3/10

*Films commentés (articles) :


Listes :

Lien vers le site dédié au réalisateur géré par l’institut danois du film : lien.

Carl Theodor Dreyer

Lars von Trier

crédit Lars von Trier
Classement :

10/10

9/10

  • Breaking the Waves (1996)
  • Dogville (2003)

8/10

  • Medea (1988 TV Movie) *
  • Nocturne (1980)

7/10

  • Dancer in the Dark (2000)

6/10

5/10

  • Melancholia (2011)
  • Antichrist (2009)
  • Les Idiots (1998)
  • Epidemic (1987)
  • Element of Crime (1984)
  • The House That Jack Built (2018)

Films commentés (article) :

Films commentés (court article) :

Simples notes :

Medea

Récit parfois un peu décousu parce qu’il faut bien balancer de la mise en scène et des images qui sortent de nulle part, mais quelle maîtrise. On dirait un bon Sokourov.

Lars von Trier