David Lean

Classement  :

10/10

  • Lawrence d’Arabie (1962)
  • Le Docteur Jivago (1965)

9/10

  • La Fille de Ryan (1970)
  • Les Grandes Espérances (1946)
  • Brève Rencontre 1945)

8/10

  • Les Amants passionnés (1949)
  • Chaussure à son pied (1954)
  • Madeleine (1950)

7/10

  • La Route des Indes (1984)
  • Oliver Twist (1948)
  • Le Pont de la rivière Kwaï (1957)

6/10

  • Vacances à Venise (1955)
  • L’esprit s’amuse (1945)

5/10

  • Heureux mortels (1944)

4/10

  • Ceux qui servent en mer (1942)

3/10

Films commentés (articles) :

Simples notes : 

Madeleine (1950)

Qu’est-ce qu’on est loin des adaptations de Noël Coward… Je n’ai plus beaucoup de souvenirs des Amants passionnés ou des Grandes Espérances, mais avec celui-ci et Chaussure à son pied que je viens également de voir, on est à un haut niveau de précision dans la mise en scène, que ce soit dans le travail avec les acteurs (chaque mouvement semble soigneusement décidé, rien de superflu, à la limite parfois de l’inexpressivité pour contrarier les certitudes du spectateur), dans la direction artistique (les reconstitutions du XIXe siècle sont remarquables et tout s’agence bien à l’écran grâce à la profondeur de champ) ou dans les mouvements de caméra, des objectifs, de l’emplacement de la caméra… À croire que Lean se prend soudain pour Welles. Acteurs (tous les acteurs britanniques, à commencer par Ann Todd, sont justes et précis ; je serai moins convaincu par le bellâtre opportuniste français, mais le rôle est difficile à défendre) et équipes techniques arrivent à donner de la substance à une histoire déjà écrite mille fois. Clin d’œil au regard caméra de fin que les critiques des Cahiers ont sans doute oublié quand ils se sont émoustillés du même, jeté dans Monika (il faut dire que « le cinéma britannique n’existe pas »).

Ceux qui servent en mer, (1942)

Propagande de merde. Tous les bons films de guerre sont des films d’anti-guerre. Le désastre de l’esprit de supériorité occidental. « Notre propagande est légitime parce que nous sommes les gentils. » OK, mais il n’y a pas que des héros en temps de guerre, et le cinéma doit dire la vérité, pas des contes de fées. Qu’un film de propagande soit nazi, soviétique, japonais, américain ou ici britannique, on arrive très rarement à s’éloigner des impératifs positivistes implicites ou imposés par un contexte politique et national.

L’esprit s’amuse (1945)

Assez inoffensif. On comprend mieux pourquoi Noël Coward semble jouir d’une grande popularité en Angleterre alors qu’il est pratiquement inconnu de l’autre côté de la Manche. L’esprit est là, certes, manque le génie de ses plus grands compères. Alors peut-être manque-t-on comme chez Audiard ou Guitry un niveau de langue bien particulier, sinon on trouvera dans Ma femme est une sorcière un humour bien plus poilant avec un sujet abordant les mêmes sujets fantaisistes. Je trouverais même presque Coward meilleur acteur qu’il n’est dramaturge. Il ne se débrouillait pas trop mal dans Ceux qui servent en mer. Rex Harrison ici est parfait, mais le film, s’il vaut le détour, vaut uniquement pour la performance corporelle et loufoque de Margaret Rutherford en voyante excentrique.

David Lean

Ridley Scott

Classement :

10/10

  • Blade Runner
  • Alien

9/10

8/10

  • Seul sur Mars

7/10

  • Gladiator
  • Thelma et Louise

6/10

  • American Gangster
  • La Chute du faucon noir
  • Les Associés
  • Hannibal
  • Black Rain
  • Traquée
  • Legend
  • Duellistes

5/10

  • Prometheus
  • Kingdom of Heaven
  • 1492 : Christophe Colomb

*Films commentés (articles) :

Article :


Simples notes : 

Notes de mauvaise foi d’avant-visionnage sur Napoléon (2023) 

Ridley Scott ou le fan de Kubrick qui a commencé en singeant son modèle (Les Duellistes) qui sur un malentendu a pondu deux chefs-d’œuvre grâce au génie des autres (Alien et Blade Runner) et qui, découvrant qu’il n’a pas le génie qu’on lui prête, tente de capitaliser sur ses valeurs sûres, celles qui peuvent encore lui faire dire que c’était non seulement mieux avant mais qu’il va par conséquent faire comme avant avec les usages ou les goûts actuels. Ce qui donne des chefs-d’œuvre de récupération et de mauvais goût (Prometheus, Blade Runner 2 et donc Napoléon). « Ouin ouin, je vaux mieux que mon maître, Kubrick : moi je vais finir mon Napoléon. » Et sur ce point, il a parfaitement tort : en dehors du Napoléon de Gance qui est un chef-d’œuvre pour être justement incomplet (il n’avait pas les fonds pour faire plus d’un film déjà monumental), tout film sur Napoléon, un peu comme un film sur Don Quichotte, sera toujours voué à l’échec. Un tel film historique ne pourra jamais dépasser les références à matériel dont il fait référence, il en sera toujours esclave (comme un film sur Hitler). À moins, justement, de prendre un parti résolument non historique, ce qu’il n’a même pas le courage de faire, d’où les précisions des dates qui sont autant de « ce film est inspiré de faits réels » qu’on a en général au début ou à la fin d’un film et qui ne fait toujours que le desservir. Quitte à travestir l’histoire, autant s’en démarquer ostensiblement ou se détachant de toutes les références et les marques reconnues par tous. Chose qu’il ne peut pas faire puisque le capital de Ridley Scott a toujours reposé sur la référence, et ce, depuis Les Duellistes donc. (Dépasser les références historiques.)

Ridley Scott

Charlie Chaplin

Classement :
Classement :

 

10/10

9/10

  • Les Lumières de la ville (1931)
  • Les Temps modernes (1936)
  • Le Dictateur (1940)

8/10

7/10

  • Le Kid (1921)
  • La Ruée vers l’or (1925)

6/10

  • Les Feux de la rampe (1952)
  • Le Cirque (1928)
  • Monsieur Verdoux (1947)
  • Le Pèlerin (1923)
  • Un roi à New York (1957)
  • Charlot soldat (1918)
  • La Comtesse de Hong-Kong (1967)

5/10

  • L’Opinion publique (1923)

*Films commentés (articles) :

Charlie Chaplin

Carol Reed

Classement  :

10/10

9/10

  • Huit Heures de sursis

8/10

  • Le Troisième Homme
  • Première Désillusion

7/10

  • Train de nuit pour Munich

6/10

  • Notre agent à la Havane
  • L’Homme de Berlin
  • Trapèze
  • The Young Mr. Pitt

5/10

*Films commentés (articles) :

Le Troisième Homme :

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Carol Reed

Sam Mendes

 

 

 

Classement : 

 

10/10

9/10

  • American Beauty (1999)

8/10

  • 1917 (2019)
  • Les Noces rebelles (2008)

 

7/10

  • Skyfall (2012)

6/10

 

5/10

  • Les Sentiers de la perdition (2002)
  • Jarhead – La fin de l’innocence (2005)

4/10

  • Spectre (2015)

*Films commentés (articles) :

Sam Mendes

Alfred Hitchcock

Classement (longs uniquement) :

10/10

  • Fenêtre sur cour (1954)

9/10

  • Les Oiseaux (1963)
  • Psychose (1960)
  • Sueurs froides (1958)
  • Soupçons (1941)

8/10

  • Chantage (1929)
  • Les Enchaînés (1946)
  • Rebecca (1940)
  • Le crime était presque parfait (1954)

7/10

  • L’Ombre d’un doute (1943)
  • La Maison du docteur Edwardes (1945)
  • Lifeboat – les naufragés (1944)
  • Une femme disparaît (1938)
  • Les 39 Marches (1935)
  • La Mort aux trousses (1959)
  • Le Faux Coupable (1956)
  • L’Homme qui en savait trop (1956)
  • La Main au collet (1955)
  • L’Inconnu du Nord-Express (1951)

6/10

  • Correspondant 17 (1940)
  • Le Rideau déchiré (1966)
  • Sabotage (1936)
  • Les Cheveux d’or (1927)
  • Mais qui a tué Harry? (1955)
  • La Taverne de la Jamaïque (1939)
  • Jeune et Innocent (1937)
  • Cinquième Colonne (1942)
  • M. et Mme Smith (1941)
  • Pas de printemps pour Marnie (1964)
  • La Loi du silence (1953)
  • Le Grand Alibi (1950)
  • Les Amants du Capricorne (1949)
  • La Corde (1948)
  • Le Procès Paradine (1947)
  • L’Homme qui en savait trop (1934)
  • Murder (1930)*

5/10

  • L’Étau (1969)
  • À l’est de Shanghaï (1931)
  • Numéro 17 (1932)
  • Complot de famille (1976)
  • Frenzy (1972)

*Simples commentaires :

Meurtre (1930)

Beaucoup de trouvailles et de propositions techniques sonores, mais beaucoup aussi de scènes trop longues et statiques. Le thème du faux coupable, déjà.


Alfred Hitchcock

Ken Loach

Classement :

10/10

9/10

  • Family Life (1971)
  • Pas de larmes pour Joy (1967)

8/10

  • Ladybird (1994)
  • Moi, Daniel Blake (2016)

7/10

  • Bread and Roses (2000)
  • Kes (1969)
  • Looking for Eric (2009)

6/10

  • Raining Stones (1993)
  • Land and Freedom (1995)
  • Carla’s Song (1996)
  • Riff-Raff (1991)

5/10

  • Le vent se lève (2006)

*Films commentés (articles) :

Ken Loach

Anthony Asquith

Classement : 

10/10

9/10

  • L’Ombre d’un homme (1951)

8/10

  • Un cottage dans le Dartmoor (1929)

7/10

  • Pygmalion (1938)
  • Un drame au studio (1928)
  • Ordre de tuer (1958)

6/10

5/10

Articles :

Simples notes :

Un drame au studio, Anthony Asquith (1928)

Au royaume des travellings dans la profondeur, Asquith est roi. Il faut bien ça pour dévoiler habylement les coulisses d’un tournage.

(Musique Arte assommante ne respectant pas le rythme lent du finale…)

A Cottage on Dartmoor, Anthony Asquith (1929)

Les dernières bobines du cinéma muet produisaient tout de même de ces pépites… Tout est axé ici sur quelques séquences finement montées. Thriller psychologique presque social avec déjà un petit côté film noir grâce à l’utilisation du flash back.

Anthony Asquith