Ettore Scola

crédit Ettore Scola

Classement : 

8/10

7/10

  • Splendor (1989)
  • Une journée particulière (1977)

6/10

  • Nous nous sommes tant aimés ! (1974)
  • Passion d’amour (1981)
  • Drame de la jalousie (1970)

5/10

  • Les Nouveaux Monstres (1977)

Films commentés (articles) :

Ettore Scola

Sergio Leone

Classement : 

10/10

  • Il était une fois dans l’Ouest (1968)
  • Il était une fois en Amérique (1984)
  • Le Bon, la Brute et le Truand (1966)

9/10

8/10

7/10

  • Pour une poignée de dollars (1964)
  • … et pour quelques dollars de plus (1965)

6/10

5/10

  • Il était une fois la révolution (1971)
  • Le Colosse de Rhodes (1961)

Listes :

Sergio Leone

Dino Risi

crédit Dino Risi
Classement :

10/10

  • Le Fanfaron (1962)

9/10

  • Une vie difficile (1961)

8/10

  • Il giovedi (1964)
  • Le Signe de Vénus (1955)
  • Au nom du peuple italien (1971)
  • Le Veuf (1959)
  • Pauvres mais beaux  (1957)
  • Les Complexés, segment Une journée décisive (1965)
  • L’Impossible Isabelle (1957)
  • Les Poupées (1965)

7/10

  • L’Homme aux cent visages (1960)
  • Il gaucho (1964)
  • Dernier Amour (1978)
  • Pane, amore e….. (1955)
  • La Marche sur Rome (1962)
  • Le Succès (1963)

6/10

  • Parfum de femme (1974)
  • Les Monstres (1963)
  • Belles mais pauvres (1957)
  • À huis clos (1961)

5/10

  • Le Chemin de l’espérance /Il viale della speranza (1953)
  • Vacanze col gangster (1952)
  • La Carrière d’une femme de chambre (1974)
  • Les Nouveaux Monstres (1977)

4/10

  • Fantôme d’amour (1981)

Films commentés (articles) :

Commentaires simples :

Le Signe de Vénus

Des hommes irrémédiablement goujats et trompeurs ; des femmes honnêtes et victimes. Voit-on des comédies aussi féministes aujourd’hui ?… La distribution est folle. Sophia Loren, Vittorio De Sica, Alberto Sordi, Peppino De Filippo, Raf Vallone

Dino Risi

Federico Fellini

 
Classement :

10/10

  • Le Casanova de Fellini *
  • La dolce vita **
  • Les Nuits de Cabiria *

9/10

  • La Cité des femmes
  • Toby Damnit

8/10

7/10

  • Amarcord
  • La strada
  • Fellini Roma
  • Juliette des esprits
  • 8 et demi
  • Les Inutiles / I vetelloni**
  • Courrier du cœur / Le Cheik blanc
  • Les Feux du music-hall

6/10

  • Satyricon
  • Il bidone
  • Boccace 70 (pour la partie fellinienne) *
  • Les Clowns

5/10

  • La voce della luna
  • Intervista
  • Ginger et Fred

4/10

  • Et vogue le navire

 

 

*Films commentés (articles) :

*Films commentés (courts articles et commentaires prépubères) :


Federico Fellini

Luchino Visconti

Classement :

10/10

  • Le Guépard (1963)
  • Mort à Venise (1971) *

9/10

  • Bellissima (1952)
  • Rocco et ses frères (1960)

8/10

7/10

  • Les Nuits blanches (1957) *
  • Ludwig – Le Crépuscule des Dieux (1972)
  • Senso (1954)
  • Les Amants diaboliques (1943)
  • La terre tremble (1948)
  • Violence et Passion (1974)

6/10

  • L’Etranger (1967) ***
  • L’Innocent (1976)

5/10

  • Boccace 70 (pour sa partie) (1962) *
  • Notes sur un fait divers (1953)
  • Sandra (1965)
  • Les Damnés (1969) **

*Films commentés (articles) :

**Article prépubère :

***notes simples :

L´Étranger (1967)

C’est bien mais je n’ai rien ressenti. Disons plutôt que c’est moyen. Le personnage principal est intéressant. Voilà, Meursault Pastroianni est bien dans le film. Visconti en roule libre. Peut-être que Antonioni aurait été mieux pour réaliser cette histoire. Ah oui, voilà, je le reverrais bien si c’est Antonioni qui le réalise. Mais tout cela n’a pas beaucoup d’importance. Enfin, en fait si. C’est le seul film que j’ai vu aujourd’hui. Dommage. Rien de bien dramatique toutefois. Au fait, mon petit chat est mort. Et je n’ai plus de feu.’


 

Luchino Visconti

Sergio Corbucci

Classement : 

8/10

  • Le Mercenaire (1968)
  • Django (1966)
  • Les Deux Brigadiers / I due marescialli (1961)

7/10

  • Far West Story (1972)
  • Compañeros (1970)
  • Celui qui s’arrête est perdu / Chi si ferma è perduto (1960)
  • Le Religieux de Monza (1963)

6/10

  • Il conte Tacchia (1982)
  • Le Pot de vin (1978)
  • Er più: storia d’amore e di coltello (1971)
  • Navajo Joe (1966)
  • Gli onorevoli / Les Députés (1963)

5/10

  • Mais qu’est-ce que je viens foutre au milieu de cette révolution ? (1972)
  • Le Grand Silence (1968)
  • Cible mouvante (1967)

4/10

 

3/10

  • I figli del leopardo (1965)
  • Le Spécialiste (1969)

Sergio Corbucci

Pietro Germi

crédit Pietro Germi Classement :

10/10

9/10

  • Ces messieurs dames (1966)
  • Le Disque rouge (1956)

8/10

  • Le Chemin de l’espérance (1950)
  • Séduite et Abandonnée (1964)
  • Au nom de la loi (1949)
  • L’Homme de paille (1958)
  • Mademoiselle la présidente (1952)
  • Traqués dans la ville (1951)
  • Meurtre à l’italienne (1959)
  • Gelosia/Jalousie (1953)

7/10

  • Divorce à l’italienne (1961)
  •  Jeunesse perdue (1948)
  •  Le Témoin (1946)
  • Alfredo, Alfredo (1972) 

6/10

5/10

  •  Scrittori e poeti anglosassoni a Roma (1947)
  •  La Tanière des brigands  (1952)
Films commentés :
Simples notes
Alfredo, Alfredo, Pietro Germi (1972)

Gentil dynamitage du mariage. La comédie italienne semble déjà avoir écumé tous les sujets. L’essoufflement se laisse ressentir, dans l’approche, surtout ; parce qu’en détail, c’est finement écrit. L’approche, si je reste dans la logique de mon précédent article sur l’humour ascensionnel, la satire (si c’en est une) égratigne l’institution du mariage, mais finalement assez peu la société. Voir un simple employé de banque séduire deux femmes magnifiques, cela relève beaucoup plus du fantasme que d’une réalité sociologique (on retrouve un des défauts des premiers films de Germi). Dustin Hoffman reprend en quelque sorte son rôle du Lauréat et ouvre la voie à ce qui sera l’emploi de Woody Allen, mais l’astuce justement chez le New-Yorkais, c’était que ses personnages étaient à trouver plutôt du côté des intellectuels que des employés lambda. Hoffman avec Polanski et Allen avait popularisé la « sexualisation » (si l’on peut dire ça comme ça) des petits laids au cinéma. Mais « employé de banque », non.

En revanche, la description de la femme excessive, possessive, qui se plaint de ne pas avoir assez d’attention, versatile, vise juste… Le tout, sans jamais rendre ces femmes méprisables. Un exploit. On sent toutefois la ligne de crête toute proche.

Gelosia/Jalousie (1953)

Un sommet du mélodrame. Une bonne vieille tragédie comme on en fait plus avec un amour impossible entre un aristo et une fille de rien qu’il prend rapidement comme servante, puis l’idée farfelue de la faire épouser par un domestique que l’aristo tuera par jalousie. Voilà le point de départ. Le développement revient aux origines de la relation à la manière d’un film noir et d’un long flashback, avant de revenir au présent et de jouer sur la culpabilité. Maîtrise absolue de Germi à la mise en scène : pas un regard de trop, les gestes qu’il faut, une partition d’une rigueur totale. On sent largement l’influence américaine. C’est du mélodrame à la sauce hollywoodienne, voire à la mexicaine. Entre western et drame romantique d’époque qu’affectionnaient les grands studios dans les années 30 et 40. À certains moments (le décrochage du christ), l’utilisation de la musique donnait même l’impression de revoir certaines séquences du Dracula de Coppola (notamment au début). Germi aura touché finalement à tous les genres, et chaque fois avec une même réussite.

La Tanière des brigands  (1952)

Scénario un peu trop aride : de la poussière, de la rocaille, de la poudre à fusil, ça manque un peu d’huile et de sang tout ça. La direction d’acteurs est irréprochable, comme d’habitude, devrais-je dire. Amedeo Nazzari, avec ses faux airs d’Errol Flynn est dans la continuité des rôles principaux masculins de Germi que j’ai pu voir ces derniers jours : il n’y a absolument rien qui dépasse. Carré, droit au but, l’œil qui flanche quand il faut pour laisser voir qu’il réfléchit et repartir aussitôt.

Bien qu’adapté d’un roman italien, on y retrouve quelques notes de Men in War. Malheureusement, pas les meilleures. Compliqué de se passionner pour une telle quête aux enjeux assez flous pour qui ne maîtrise pas l’histoire italienne (poursuite de brigands du Sud).

Tout semble en place pour que le pays lance ses propres westerns. Mais si l’on s’ennuie tellement, en revanche, et paradoxalement, c’est un peu parce que l’exposition est ratée et qu’il aurait bien fallu allonger le film de quelques minutes pour développer le personnage principal, voire celui de son futur allié et subalterne. Germi sait probablement rendre humains ses personnages à travers sa mise en scène, mais son adaptation paraît bien manquer le coche dans l’introduction pour lancer une forme d’identification. Il rentre trop vite dans le vif du sujet, et c’est sans doute ça qui donne au film cet aspect extraordinairement sec et sans vie.

Jeunesse perdue (1948) et Traqués dans la ville (1951)

Deux films noirs d’assez bonne facture. Comme d’habitude avec Germi, si l’histoire est au point, la plus-value est clairement du côté de la direction d’acteurs. J’ai tendance à dire que quand l’ensemble de la distribution joue parfaitement sa partition, c’est que le maître d’œuvre est un bijou de directeur d’acteurs. Une habitude, là encore, quand c’est un acteur à la manette. Et si ce n’était que pour servir platement des histoires, cela n’aurait pas grand intérêt. Comme dans les autres films, savoir diriger des acteurs permet à Germi d’insuffler une bonne dose d’humanité à ses histoires.

C’est d’autant plus marqué dans Traqués dans la ville où l’intrigue prend à revers les impératifs du code Hays auquel bien sûr Germi et ses potes à l’écriture (que des pointures) ne sont pas contraints. Dans un film noir américain, les braqueurs auraient été invariablement montrés de manière négative. Tout le contraire ici. On sent la claire intention de se pencher sur des destins fragiles, des criminels poussés par la misère plus que pour l’appétit du gain. Chez leurs cousins américains, ces personnages auraient été des psychopathes. Ici, ils sont vite, pour la plupart, rongés par la culpabilité. Germi prend ainsi exagérément son temps pour faire peser sur eux tout le poids des conséquences tragiques qui ne manqueront pas de s’abattre sur eux. Dans cette manière de ralentir ostensiblement le rythme, on serait presque déjà dans du Visconti. Dernière possibilité : sauver le plus fréquentable des braqueurs. Ne pas le tuer sommairement ou symboliquement, mais le laisser beaucoup plus sagement entre les bras de la justice des hommes.

Jeunesse perdue dévoile une intrigue plus classique, mais on y voit un peu la même intention que dans Les Vaincus d’Antonioni de socialiser la criminalité dans ces années d’après-guerre en indiquant qu’elle peut tout aussi bien provenir des classes aisées. On sent que Germi dirige son acteur franco-lituanien sans lui laisser le moindre espace de liberté : pour être crédible, le malfrat doit être d’un stoïcisme à toute épreuve. Les deux hommes ont effectué un travail exceptionnel sur ce personnage. Sernas en arriverait presque à éclipser le toujours excellent Massimo Girotti.

Mademoiselle la présidente (1952)

Je n’attendais pas vraiment Germi dans le registre du vaudeville. Exercice le plus compliqué qui soit, surtout pour un étranger. Les exemples d’adaptations ratées ne manquent pas, et il y aurait tout un pan du cinéma français des années 30 qui serait à explorer : les adaptations des grands succès du vaudeville ou du théâtre de boulevard. Fanfare d’amour, Mademoiselle ma mère, Le Veau gras, Arlette et ses papas, L’Hôtel du libre-échange, et Enlevez-moi, semblent correspondre à des adaptations réussies, si j’en crois mes notes… Parce que le vaudeville, c’est une mécanique, et c’est une tonalité très spécifique, avec des lazzi qui ne sont pas forcément ceux du théâtre italien (d’autant plus que le cinéaste ne semble pas être issu de ce milieu). Aucune idée où Germi aurait pu piocher tout ça, mais il maîtrise manifestement tous ces codes.

Mademoiselle la présidente est un vaudeville des années 10, déjà adapté avec la Popesco en 1938. Connaissant mon amour modéré pour l’actrice roumaine, mieux vaut se garder de le voir. C’est que Gobette est censée séduire toute la haute magistrature française, difficile de concevoir un tel personnage avec la Popesco.

Les quiproquos s’enchaînent et toute la mécanique s’agence délicieusement. Les acteurs sont parfaits. Et le message politique serait presque encore d’actualité : comme souvent dans les vaudevilles, ce sont les filles en petite tenue (actrices de music-hall) qui tournent en bourrique les bourgeois, présentés comme de vulgaires arrivistes quémandant d’une manière ou d’une autre des postes dans la haute fonction publique en jouant du réseau ou d’entourloupes coquines. En prime ici, le leitmotiv du fonctionnaire maltraité par le ministre, obligé par huit fois de modifier un décret, et le serviteur mesquin décidé à pourrir la vie du ministre. L’époque avait quelque chose de bien plus révolutionnaire que la nôtre…

Pietro Germi

Michelangelo Antonioni

crédit Michelangelo Antonioni
Classement : 

10/10

9/10

  • L’avventura (1960)
  • Profession: reporter (1975)
  • Le Cri (1957) 

8/10

  • Femmes entre elles (1955)

7/10

  • Chung Kuo, Cina (1972)
  • La Dame sans camélia (1953)
  • Les Vaincus (1953)

6/10

  • L’Eclipse (1962)
  • La Nuit (1961)
  • Blow Up (1966)
  • Zabriskie Point (1970)
  • Chronique d’un amour (1950)

5/10

  • Le Désert rouge (1964)
  • Par-delà les nuages (1995)
  • Identification d’une femme (1982)

Films commentés (articles) :

Simples notes : 

La Dame sans camélia (1953)

Difficile de soumettre au public un film dont le sujet devient précisément… le défaut du film. Film sur le cinéma : l’histoire d’une actrice belle à se damner, sans grand talent, qui manque beaucoup de volonté face aux divers hommes forcément goujats et puissants qui lui proposent soit de tourner pour eux, soit de partager leur lit, soit de se marier avec eux. Tout n’est qu’histoire de possession, et malheureusement, l’actrice ne s’en rend compte que trop tard. Quand elle se décide à se faire respecter pour son talent, difficile alors d’être prise au sérieux (joli passage où l’on entend un extrait d’Anna Magnani à Cinecittà, peut-être pour L’amore, de Rossellini, mais pas sûr, le film étant sorti plus tôt). Jusque-là, tout va bien. Le souci, c’est que Lucia Bosè a beau être la plus belle femme du monde, c’est une actrice qui peut tout à fait faire l’affaire dans un rôle d’appoint, mais difficilement assurer le tout premier. Et c’est d’autant moins convaincant que la plupart des hommes qu’elle croise (en dehors de son producteur, avec un acteur qui l’interprète, lui, en revanche, de manière assez convaincante, avec une façon unique de s’exprimer avec les mains) ne valent pas beaucoup mieux. C’est sympathique, mais ça manque un peu de cœur et d’intensité. On verra Lucia Bosè beaucoup plus à son avantage, employée chez Giuseppe de Santis (Pâques sanglantes). Antonioni avait déjà offert un premier rôle à l’actrice dans Chronique d’un amour.

Chung Kuo, Cina (1972)

Jolie occasion de constater l’explosion de la Chine ces cinquante dernières années. Même si l’on devine que Antonioni prend un plaisir assez malsain à placer sa caméra dans des quartiers particulièrement pauvres, et même si l’on peut imaginer que certaines provinces peuvent encore connaître une telle misère, c’est fou de voir que, en à peine un demi-siècle, le pays nous a non seulement rattrapés, mais dépassés, dans de nombreux domaines. Si l’on montrait les rues de Pékin ou de Shanghai aujourd’hui, je doute qu’on y trouve le moindre bâtiment (sauf historique) de cette époque. Beaucoup de visages aperçus dans le film, en grandissant, que sont-ils devenus ? D’une génération à l’autre, on passe de paysans à ultra-riches. En dehors de la Corée du Sud, je crois qu’aucun autre pays n’a connu une telle fulgurance vers la voie de la « prospérité » (ne manque plus que la démocratie). (En revanche, qu’est-ce que ça manque d’arbres ! La terre a l’air d’être d’une pauvreté aussi… Il en est où ce projet de reboisement de la Chine ?…) Bref, beau travail de documentariste (et de montage), avec le bon goût de terminer sur des artistes.

Michelangelo Antonioni

Paolo & Vittorio Taviani

crédit Taviani

Classement : 

10/10

9/10

  • Padre Padrone (1977) *

8/10

7/10

6/10

  • Fiorile (1993)
  • Good Morning Babylon (1987)

5/10

  • Le Soleil même la nuit (1990)
  • Les Affinités électives (1996)

*journal d’un cinéphile prépubère :

Paolo et Vittorio Taviani

Vittorio De Sica

Classement : 

8/10

  • Les enfants nous regardent (1944)
  • Teresa Venerdì / Mademoiselle Vendredi (1941)
  • Le Voleur de bicyclette (1948)
  • La ciociara (1960)

7/10

  • Sciuscia (1946)
  • Miracle à Milan (1951)
  • Boccace 70 (1962) 
  • Les Sorcières (1967)
  • Il Boom (1963) 
  • Maddalena… zero in condotta (1940)
  • Un garibaldino al convento (1942)
  • Un monde nouveau (1966) 
  • Le Toit (1956)

6/10

  • Umberto D. (1952)
  • Mariage à l’italienne (1964)
  • Le Jardin des Finzi-Contini (1970)
  • Hier, Aujourd’hui et Demain (1963)
  • Roses écarlates (1940)
  • Les Séquestrés d’Altona (1962)

5/10

  • L’Or de Naples (1954)
  • Station Terminus (1953)
  • Drôles de couples (1970)
  • Les Fleurs du soleil (1970)

4/10

  • Caccia alla volpe (1966)

Films commentés (articles) :


commentaires simples :

Rose scarlatte (1940)

Vaudeville galant sur fond de quiproquo conjugal. Très bien ficelé, un peu entendu mais plaisant. Excellente Renée Saint-Cyr dans un rôle difficile. Un Jean Davy au doublage. Et des téléphones… noires.

Maddalena… zero in condotta (1940)

Il y a dans cette Italie d’avant-guerre dépeinte par De Sica une telle absence de la pauvreté qu’on en comprend mieux la nécessité future de trouver un air nouveau. La rue est quasi absente. Pourtant, on navigue ici entre Lubitsch et Decoin, et la maîtrise de De Sica est déjà impressionnante. Toujours le vaudeville comme inspiration, voire les films de pension (Claudine à l’école, Jeunes Filles en uniforme).

Le quiproquo s’étale magistralement dans le dernier acte, les deux Viennois croyant se disputer la même fille, et la jeune fille en question faisant les tourner en bourrique dans le secret espoir de voir son professeur tomber dans les bras de son prince…

À noter une tentative assez réussie du passage, au moins pour une scène, à un son direct (bel exploit quand on connaît l’appétence des productions italiennes pour la postsynchronisation). (Une tentative, semble-t-il, réussie puisque d’autres films du début des années 40 seront tournés en son direct.)

Caccia alla volpe (1966)

Il n’y a que Kubrick qui avait compris la force malsaine et dramatique de Peter Sellers.

 

Film mystère, peut-être celui de Mario Camerini cité plus bas

(je ne peux pas passer autant de temps que je le voudrais sur le site, et il m’arrive de retrouver de vieilles notes cachées dans de vieilles chaussettes)

C’est fou comme ce film éclaire à lui seul tout l’âge d’or du cinéma italien. Si De Sica avait montré au cours des années 50 assez peu de constance dans son style, c’est que derrière l’idée entretenue par la critique du néoréalisme, et par conséquent un peu son malentendu, se cache un homme souvent éclipsé de l’histoire du cinéma au profit du seul réalisateur : son scénariste. Derrière les principaux films de De Sica, on retrouve un même homme, Cesare Zavattini. Tous les deux avec De Sica, on peut bien croire qu’ils s’entendaient sur les sujets mais il est probable aussi qu’au début de leur rencontre, et ce qui les a poussés à collaborer, c’est leurs goûts communs qui les a réunis. De Sica dans Je donnerai un million n’est qu’acteur, mais tout y est déjà ici, à la fois du néoréalisme, mais aussi de la future comédie sociale et satirique. Si cette critique n’a pas compris l’infidélité de De Sica à ce qu’ils avaient désigné comme du néoréalisme, c’est peut-être que les intentions du couple De Sica Zavattini n’étaient pas comprises dès le départ. Et peut-être que s’il y a effectivement une volonté de se tourner chez De Sica et son scénariste vers le réel, voire le social, c’est peut-être parce qu’ils revendiquaient un style entre Chaplin et Preston Sturges, comme on peut le voir déjà dans ce film.



Il boom, Vittorio De Sica (1963) | Dino de Laurentiis Cinematografica

 

Il boom, Vittorio De Sica (1963) | Dino de Laurentiis Cinematografica

Un monde nouveau, Vittorio De Sica (1966) | Compagnia Cinematografica Montoro, Sol Produzione, Les Productions Artistes Associés

Vittorio De Sica