Léonide Moguy

Léonide Moguy

Classement : 

10/10

9/10

  • Je t’attendrai (1939) 

8/10

  • Conflit (1938) 

7/10

  • Le Long des trottoirs (1956)

6/10

  • Donnez-moi ma chance (1957) 
  • Sabotage à Damas (1944) 

5/10

  • Bethsabée (1947)

4/10

  • L’Empreinte du dieu (1940)

Films commentés (articles) :

simples notes :

Donnez-moi ma chance, Léonide Moguy (1957)

Moguy parle peut-être plus de notre époque que de la sienne, et bien plus que nombre de films actuels. Des hommes malhonnêtes avec du pouvoir qui profitent des actrices pleines de rêves et d’espoir… Comme un air familier. Michelle Mercier est adorable en petite brune potelée, et Nadine de (future) Rothschild moitié nue et déjà bien comme il faut, pour ceux qui rêvent de voir ce que ça ferait de se retrouver propulsé deux générations avant la sienne pour voir ses ancêtres quand ils n’avaient pas vingt ans…

Action in Arabia / Sabotage à Damas, Léonide Moguy (1944)

Ça pourrait être du Hitchcock ou du Spielberg, mais la faute à quelques coupes étranges sur des acteurs aux réactions semblant presque poussés à jouer n’importe comment, on rate le divertissement parfait. Sans compter qu’avant que l’aventure folle prenne forme dans le désert, les intrigues politiques à l’hôtel international patinent un peu.

Et puis, George Sanders est toujours parfait… dans des seconds rôles, mais je l’imagine mal dans un rôle à la James Bond (journaliste, son personnage aurait plutôt l’habilité d’un agent des services secrets). Il a toujours le mot qu’il faut, la petite astuce pleine de flegme lui servant à se sortir de la catastrophe, mais on peut difficilement trouver un acteur avec si peu le sens de l’urgence. C’est un acteur de salon, pas Cary Grant, capable de sauter du salon, au jardin et dans un avion, le tout avec le peignoir de sa femme sur le dos s’il le faut. Bref, Sanders, c’est James Bond, sans Martini et sans permis de tuer. Qu’il puisse se tirer de situations aussi périlleuses peut laisser sceptique.

Moguy, malgré ces quelques écarts de montage, et avec un budget sans conteste bien ridicule, s’en sort comme il peut.