Jean-Luc Godard
Classement :
10/10
9/10
- À bout de souffle (1960)
- Week End (1967)
8/10
- Vivre sa vie: Film en douze tableaux (1962)
- Une femme mariée (1964)
7/10
- Bande à part (1964)
- Masculin féminin (1966)
- Le Petit Soldat (1963)
- Prénom Carmen (1983)
- Scénario du film Passion (1983)
- Paris vu par… Segment Montparnasse-Levallois (1965)
6/10
- Pierrot le fou (1965)
- Le Mépris (1963)
- Une femme est une femme (1961)
- Sauve qui peut (la vie) (1980)
- Bande-annonce de ‘Sauve qui peut (la vie)’ (1980)
- Numéro deux (1975)
- Grandeur et Décadence d’un petit commerce de cinéma (1986)
5/10
- Loin du Vietnam (1967)
- La Chinoise (1967)
- Alphaville (1965)
- Une bonne à tout faire (1981)
- Lettre à Freddy Buache (1981)
- Je vous salue Marie (1983)
- Passion, le travail et l’amour : introduction à un scénario/ Troisième état du scénario du film Passion (1982)
- Changer d’image : Lettre à la bien-aimée (1982)
4/10
- One + One / Sympathie for the Devil (1968)
- Passion (1982)
- Notes à propos du film Je vous salue Marie (1983)
- Tout va bien (1972)
3/10
- Adieu au langage (2014)
- 2 ou 3 choses que je sais d’elle (1967)
- Le Livre d’image (2018)
- Le Gai Savoir (1969)
- King Lear (1987)
- Made In USA (1966)
2/10
- British Sounds (1969)
1/10
Films commentés (article) :
Films commentés (courts articles) :
simples notes :
Le Gai Savoir
C’est parfois plus amusant de voir les réactions outrées de certains spectateurs que de regarder certains films de Godard. Parce que celui-ci est franchement insupportable. Godard surfe sur la vague contestataire de la fin des années 60, et ce n’est plus beaucoup de cinéma, et plutôt du militantisme. Godard s’essaie déjà à ces habituels jeux de “mots” dignes d’un cruciverbiste amateur ou d’un crypto-psychanaliste. Un peu de prétention, beaucoup de bêtise en barres. Y a peut-être pas plus idiot qu’un garçon jouant de collages et venant prétendre que ces « collages des attractions » ont un sens. Heureusement, le film est parcemé de quelques fulgurances d’autodérision ou de simples fantaisies. Mais c’est peut-être ça le problème de Godard, c’est qu’il prend bien trop au sérieux ses collages enfantins.
One + One / Sympathie for the Devil
Un imbécile est témoin du génie en pleine création, et lui, il regarde ailleurs.
Passion
Si Sauve qui peut (la vie) pouvait séduire parce qu’il y avait un semblant d’histoire, celui-ci, le suivant chronologiquement patine à ce niveau et ne cherche même pas à faire semblant. Godard n’a rien à raconter, donc il nous dit « merde, je sais qu’il n’y a rien dans ce film, d’ailleurs, je vais juste en faire une mise en abîme ».
Pour le reste, parmi les cauchemars des acteurs, on trouve : tourner à poil, tourner dans une autre langue que la sienne, jouer un bègue. Eh bien, Godard arrive à tout mettre dans le même film. Le plus effrayant, c’est de voir ce qu’il fait d’une des meilleures actrices de sa génération, Isabelle Huppert. On sent à chaque seconde le malaise d’une actrice qui voudrait être ailleurs et qui sait à quel point ce qu’on lui demande est non seulement ridicule mais la rend mauvaise. Aucun acteur ne peut être crédible en bègue. Et si on n’y arrive pas, si on a au moins encore un peu de respect pour lui et le spectateur, on accepte le fait de s’être trompé et on arrête de lui infliger ce calvaire.
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