Ridley Scott

Ridley Scott

Classement :

10/10

  • Blade Runner
  • Alien

9/10

8/10

  • Seul sur Mars

7/10

  • Gladiator
  • Thelma et Louise

6/10

  • American Gangster
  • La Chute du faucon noir
  • Les Associés
  • Hannibal
  • Black Rain
  • Traquée
  • Legend
  • Duellistes

5/10

  • Prometheus
  • Kingdom of Heaven
  • 1492 : Christophe Colomb

*Films commentés (articles) :

Article :

Simples notes : 

Notes de mauvaise foi d’avant-visionnage sur Napoléon (2023) 

Ridley Scott ou le fan de Kubrick qui a commencé en singeant son modèle (Les Duellistes) qui sur un malentendu a pondu deux chefs-d’œuvre grâce au génie des autres (Alien et Blade Runner) et qui, découvrant qu’il n’a pas le génie qu’on lui prête, tente de capitaliser sur ses valeurs sûres, celles qui peuvent encore lui faire dire que c’était non seulement mieux avant mais qu’il va par conséquent faire comme avant avec les usages ou les goûts actuels. Ce qui donne des chefs-d’œuvre de récupération et de mauvais goût (Prometheus, Blade Runner 2 et donc Napoléon). « Ouin ouin, je vaux mieux que mon maître, Kubrick : moi je vais finir mon Napoléon. » Et sur ce point, il a parfaitement tort : en dehors du Napoléon de Gance qui est un chef-d’œuvre pour être justement incomplet (il n’avait pas les fonds pour faire plus d’un film déjà monumental), tout film sur Napoléon, un peu comme un film sur Don Quichotte, sera toujours voué à l’échec. Un tel film historique ne pourra jamais dépasser les références à matériel dont il fait référence, il en sera toujours esclave (comme un film sur Hitler). À moins, justement, de prendre un parti résolument non historique, ce qu’il n’a même pas le courage de faire, d’où les précisions des dates qui sont autant de « ce film est inspiré de faits réels » qu’on a en général au début ou à la fin d’un film et qui ne fait toujours que le desservir. Quitte à travestir l’histoire, autant s’en démarquer ostensiblement ou se détachant de toutes les références et les marques reconnues par tous. Chose qu’il ne peut pas faire puisque le capital de Ridley Scott a toujours reposé sur la référence, et ce, depuis Les Duellistes donc. (Dépasser les références historiques.)