Larissa Chepitko
aka Larisa Shepitko

Classement :
8/10
- Les Ailes (1966)
7/10
- L’Ascension (1977) *
6/10
- Le Début d’un siècle inconnu (fragment Rodina elektrichestva) (1967)
5/10
*Films commentés (articles) :
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De l’Europe centrale, à l’Europe de l’est jusqu’à la Russie
aka Larisa Shepitko

8/10
7/10
6/10
5/10
*Films commentés (articles) :
Lien externe :

10/10
9/10
8/10
7/10
6/10
5/10
4/10
3/10
Films commentés (articles) :
Variation steppique du film de voyageurs sur fond, forcément, de propagande (tout le monde il est heureux, tout le monde il est gentil dans le monde formidable de l’Union soviétique multi-ethnique – mais russophone). C’est un peu pénible ces histoires racontées sur le ton de la bonne humeur ; Barnet en aura bientôt fini et les réalisateurs (et réalisatrice, la petite a le patronyme d’une future cinéaste) pourront enfin proposer autre chose que ces machins acidulés sans grande consistance. On échappe à l’ennui grâce à l’histoire de la petite autour d’un problème mathématique et à son idylle naissante avec un gamin rencontré sur la route.
Vaguement meilleur que Le Lutteur et le Clown tourné la même année. Mêmes couleurs infectes, même propagande débile avec la mise à l’honneur des héros et la mise en accusation des bourgeois. Des décors en pâte à modeler, comme d’habitude chez Barnet, on a l’impression de voir un film des années 30. En dehors des acteurs, une fois de plus, il n’y a pas grand-chose à sauver.
Les mystères permanents de l’incommunicabilité des humours transnationaux. Tout est forcé, rien n’est drôle. C’en est même gênant, on pourrait presque voir cinquante censeurs derrière chaque comédien pour l’inciter à sourire et être de bonne humeur. On est trente-cinq ans après La Jeune Fille au carton à chapeau. Et vous savez quoi ? L’humour du film était intégralement dû à ses deux interprètes principaux. J’aurais été curieux de voir ce qu’aurait donné Vladimir Fogel dans un film parlant. Anna Sten a fini par rejoindre Hollywood (sans grand succès). Mais ces deux-là n’étaient pas des pitres, ne forçaient rien. Ils étaient attachants parce qu’ils étaient lunaires, parce qu’ils gardaient en eux un petit quelque chose qu’ils ne voulaient pas dévoiler. La tristesse des clowns. Les comiques soviétiques auraient fait de Pierrot et de Colombine des ouvriers heureux de se tuer à la tâche. Quelle misère.
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8/10
7/10
6/10
5/10
Films commentés (articles) :
Courts articles :
Simples notes :
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aka Aleksey German

8/10
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3/10
*Films commentés (articles) :
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10/10
9/10
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5/10
Films commentés (articles) :
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8/10
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3/10
Film commenté (court article) :
Notes simples :
Narration éclatée à la Woolf/Conrad, cadres et mouvements de caméra virtuoses (pouvant parfois rappeler Tarkovski, même si la comparaison est facile), une des plus vieilles histoires du monde (deux femmes pour un homme, mais sans opposition, en ne gardant que le meilleur ou presque, comme un cinéma impressionniste des instants fugaces de la vie, et dont le récit éclaté permet une surprise de taille : la cohabitation sous le même toit et en toute harmonie des deux femmes… sans leur homme). Du grand art. Cette Kira Mouratova est à découvrir.
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8/10
7/10
6/10
5/10
Simples notes :
Un sketch central qui est une véritable perle tragi-comique sur la peur de la dénonciation. Le reste est beaucoup moins réussi.
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8/10
7/10
6/10
5/10
*Films commentés (articles) :
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10/10
9/10
8/10
7/10
6/10
5/10
*Films commentés (articles) :
**simples notes :
Avoir autant de talent de mise en scène et si peu de choses à raconter… Quand on comprend pas, ça peut encore aller, on essaie de comprendre, rien est sûr, on comprend capter des bribes, ça fait travailler l’intelligence, l’imagination, et ça tient éveillé pendant ces 200m (j’ai dû dormir cinq minutes, c’était cadeau Marlen) ; mais alors dès que les symboles apparaissent en pleine lumière, Dieu que c’est vilain. Parfois, vaut mieux pas comprendre. Invinofinitas.
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8/10
7/10
6/10
5/10
4/10
3/10
*Simples notes :
Un peu des Chiens de paille, un peu de Théorème, un peu du Dieu d’osier, un peu de Blow Out (pour sa bande sonore exceptionnelle) et un John Hurt qui n’en est qu’à l’entrée avant de passer au plat principal (spaghetti al dente).
Formidable. On y retrouve un peu de Dumont là-dedans avec un personnage principal touchant et débile. Skolimowski joue d’ailleurs assez bien au début du film sur la possibilité qu’il soit un assassin. Ça entretient le mystère et la tension sans avoir jamais recours aux dialogues. Le cœur du film (les quatre nuits du titre) ferait plus penser cette fois aux Kieslowski d’Une brève histoire d’amour. Il faut croire que ces approches avec un savant mélange de distanciation et d’identification (le regard en retrait permettant sur la longueur de s’attacher aux personnages) et avec ce type de thématiques arrivent assez bien à me convaincre.
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