Larissa Chepitko

aka Larisa Shepitko

Classement : 

8/10

  • Les Ailes (1966)

7/10

  • L’Ascension (1977) *

6/10

  • Le Début d’un siècle inconnu (fragment Rodina elektrichestva) (1967)

5/10

*Films commentés (articles) :

Larissa Chepitko

Boris Barnet

Classement : 

10/10

  • La Jeune Fille au carton à chapeau (1927)

9/10

8/10

7/10

  • La Maison de la place Troubnaïa (1928)
  • Au bord de la mer bleue (1936)

6/10

  • Faubourg Okraïna (1933)
  • Une fois la nuit (1945)
  • L’Exploit d’un éclaireur (1947)
  • Le Poète (1957)
  • Alenka (1961)

5/10

  • La Petite Gare (1963)
  • Le Lutteur et le Clown (1957)

4/10

3/10

  • Une tête inestimable (1942)

Films commentés (articles) :

Simples notes :
Alenka (1961)

Variation steppique du film de voyageurs sur fond, forcément, de propagande (tout le monde il est heureux, tout le monde il est gentil dans le monde formidable de l’Union soviétique multi-ethnique – mais russophone). C’est un peu pénible ces histoires racontées sur le ton de la bonne humeur ; Barnet en aura bientôt fini et les réalisateurs (et réalisatrice, la petite a le patronyme d’une future cinéaste) pourront enfin proposer autre chose que ces machins acidulés sans grande consistance. On échappe à l’ennui grâce à l’histoire de la petite autour d’un problème mathématique et à son idylle naissante avec un gamin rencontré sur la route.

Le Poète  (1957)

Vaguement meilleur que Le Lutteur et le Clown tourné la même année. Mêmes couleurs infectes, même propagande débile avec la mise à l’honneur des héros et la mise en accusation des bourgeois. Des décors en pâte à modeler, comme d’habitude chez Barnet, on a l’impression de voir un film des années 30. En dehors des acteurs, une fois de plus, il n’y a pas grand-chose à sauver.

La Petite Gare (1963)

Les mystères permanents de l’incommunicabilité des humours transnationaux. Tout est forcé, rien n’est drôle. C’en est même gênant, on pourrait presque voir cinquante censeurs derrière chaque comédien pour l’inciter à sourire et être de bonne humeur. On est trente-cinq ans après La Jeune Fille au carton à chapeau. Et vous savez quoi ? L’humour du film était intégralement dû à ses deux interprètes principaux. J’aurais été curieux de voir ce qu’aurait donné Vladimir Fogel dans un film parlant. Anna Sten a fini par rejoindre Hollywood (sans grand succès). Mais ces deux-là n’étaient pas des pitres, ne forçaient rien. Ils étaient attachants parce qu’ils étaient lunaires, parce qu’ils gardaient en eux un petit quelque chose qu’ils ne voulaient pas dévoiler. La tristesse des clowns. Les comiques soviétiques auraient fait de Pierrot et de Colombine des ouvriers heureux de se tuer à la tâche. Quelle misère.

Boris Barnet

Mikhaïl Kalatozov

Filmographie :  

8/10

  • Le Sel de Svanétie (1930)

7/10

  • La Lettre qui n’a jamais été envoyée / inachevée (1960) 
  • Quand passent les cigognes (1957)

6/10

  • I Am Cuba (1964)

5/10

Films commentés (articles) :

Courts articles :

Simples notes : 

 

Mikhaïl Kalatozov

Wojciech Has

crédit Wojciech Has
Classement :

10/10

9/10

8/10

  • La Clepsydre (1973)
  • L’Art d’être aimé (1963)
  • Harmonia (1948 Short Film)

7/10

  • Le Nœud coulant (1958)
  • La Poupée (1968) 

6/10

  • Le Manuscrit trouvé à Saragosse (1965)

5/10

Films commentés (articles) :

Wojciech Has

Kira Mouratova

crédit Kira Mouratova
Classement :

8/10

  • Brèves Rencontres ( (1967)
  • Les Longs Adieux (1971) 

7/10

6/10

  • Le Syndrome asthénique (1989)
  • Trois Histoires (1997)

5/10

  • L’Accordeur (2004)

4/10

3/10

  • Motifs tchéckhoviens (2002)

Film commenté (court article) :

 

Notes simples :

Brèves Rencontres (1967)

Narration éclatée à la Woolf/Conrad, cadres et mouvements de caméra virtuoses (pouvant parfois rappeler Tarkovski, même si la comparaison est facile), une des plus vieilles histoires du monde (deux femmes pour un homme, mais sans opposition, en ne gardant que le meilleur ou presque, comme un cinéma impressionniste des instants fugaces de la vie, et dont le récit éclaté permet une surprise de taille : la cohabitation sous le même toit et en toute harmonie des deux femmes… sans leur homme). Du grand art. Cette Kira Mouratova est à découvrir.

Kira Mouratova

Vsevolod Poudovkine

Crédit Vsevolod Poudovkine
Classement : 

8/10

  • La Fièvre des échecs (1925)

7/10

  • Les assassins prennent la route  / Ubiytsy vykhodyat na dorogu (1942)
  • Tempête sur l’Asie (1928)

6/10

5/10

  • La Mère (1926)

Simples notes :

Les assassins prennent la route  / Ubiytsy vykhodyat na dorogu (1942)

Un sketch central qui est une véritable perle tragi-comique sur la peur de la dénonciation. Le reste est beaucoup moins réussi.

Vsevolod Poudovkine

Marlen Khoutsiev

crédit Marlen Khoutsiev

Classement :

10/10

9/10

  • J’ai vingt ans / La Porte d’Ilytch (1965) *

8/10

  • Les Deux Fedor (1959)

7/10

  • Et pour tant je crois (1974) *
  • C’était en mai (1970 TV)
  • Le Printemps dans la rue Zaretchnaïa
  • Épilogue (1984)
  • Pluie de juillet (1967)

6/10

5/10

  • Le Voile rouge de Paris (1971 TV Movie)
  • Infinitas (1992)**

*Films commentés (articles) :

**simples notes :

Infinitas

Avoir autant de talent de mise en scène et si peu de choses à raconter… Quand on comprend pas, ça peut encore aller, on essaie de comprendre, rien est sûr, on comprend capter des bribes, ça fait travailler l’intelligence, l’imagination, et ça tient éveillé pendant ces 200m (j’ai dû dormir cinq minutes, c’était cadeau Marlen) ; mais alors dès que les symboles apparaissent en pleine lumière, Dieu que c’est vilain. Parfois, vaut mieux pas comprendre. Invinofinitas.

Marlen Khoutsiev

Jerzy Skolimowski

Crédit Jerzy Skolimowski

Classement : 

8/10

  • Le Cri du sorcier (1978)
  • Deep End (1970)
  • Haut les mains ! (1981)
  • Quatre Nuits avec Anna (2008)

7/10

  • Travail au noir (1982)

6/10

  • Signes particuliers – Néant (1965)

5/10

  • Essential Killing (2010)
  • La Barrière (1966)
  • Little Hamlet (1960)

4/10

  • Le Départ (1967)
  • Walkower (1965)

3/10

*Simples notes :

Le Cri du sorcier (1978)

Un peu des Chiens de paille, un peu de Théorème, un peu du Dieu d’osier, un peu de Blow Out (pour sa bande sonore exceptionnelle) et un John Hurt qui n’en est qu’à l’entrée avant de passer au plat principal (spaghetti al dente).

Quatre Nuits avec Anna (2008)

Formidable. On y retrouve un peu de Dumont là-dedans avec un personnage principal touchant et débile. Skolimowski joue d’ailleurs assez bien au début du film sur la possibilité qu’il soit un assassin. Ça entretient le mystère et la tension sans avoir jamais recours aux dialogues. Le cœur du film (les quatre nuits du titre) ferait plus penser cette fois aux Kieslowski d’Une brève  histoire d’amour. Il faut croire que ces approches avec un savant mélange de distanciation et d’identification (le regard en retrait permettant sur la longueur de s’attacher aux personnages) et avec ce type de thématiques arrivent assez bien à me convaincre.

Jerzy Skolimowski