Robert Wise

Robert Wise

crédit Robert Wise

Classement  :

10/10

  • West Side Story (1961)

9/10

  • Nous avons gagné ce soir (1949)
  • Le jour où la terre s’arrêta (1951)

8/10

  • Le Mystère Andromède (1971)
  • Ciel rouge / Blood on the Moon (1948)

7/10

  • La Mélodie du bonheur (1965)

6/10

  • La Canonnière du Yang-Tsé (1966)
  • La Maison du diable (1963)
  • La Maison sur la colline (1951)
  • Star Trek, le film (1979)

5/10

  • Marqué par la haine (1956)
  • Le Récupérateur de cadavres (1945)
Notes simples  :
Marqué par la haine (1956)

Paul Newman jouant un Italien décérébré : l’Actors Studio à son meilleur…

Je suis étonné de l’unanimité autour de Marqué par la haine. J’ai peut-être perdu l’habitude de voir des grosses productions hollywoodiennes des années 50, mais le côté survitaminé me paraît outrageusement forcé. Paul Newman en Italien, c’est comme voir Delon imiter l’accent italien pour Rocco et ses frères. The Set-Up est tout de même plus digeste. Et que dire en comparaison du traitement fait à Body and Soul  par certains spectateurs ?… Marqué par la haine est un film classique, une grosse production, à la différence de Body and Soul et de The Set-Up qui sont des films noirs. Le même classicisme m’avait épouvanté dans Cinderella Man. Tous les clichés y passaient. Dans The Set-Up, les clichés sont là, mais c’est un film noir fauché donc leur portée reste limitée (le thème et les personnages, parce que pour le reste, on est obligés d’inventer entre les lignes, et c’est là que ça devient intéressant). Dans sa structure, Body and Soul est peut-être classique aussi, sauf que c’est clairement aussi un film noir, plus ancré dans les années 40, moins surfait que certains films des années 50. Il est moins ramassé que The Set-Up, plus sophistiqué, et bien sûr moins optimiste aussi (vive l’Amérique des Cinderella Men).

Les Récupérateurs de cadavres

Bela Lugosi et Boris Karlof réunis dans un même film autour du sosie de Patrick Duffy.