Maurice Pialat

Maurice Pialat

Classement : 

10/10

9/10

  • Van Gogh (1995)

8/10

  • L’amour existe (1960)

7/10

  • L’Enfance nue (1968)

6/10

  • Police (1985)
  • Janine (1966)
  • La Gueule ouverte (1974) 

5/10

  • Le Garçu (1995)
  • Sous le soleil de Satan (1987)
  • À nos amours (1983)
  • Loulou (1980)

Films commentés (articles) :

Simples notes :

L’Enfance nue, Maurice Pialat (1968)

Du Petit Fugitif aux Quatre Cents Coups, du Vieil Homme et l’Enfant à De bruit et de fureur, en passant par Kes et Le Petit Garçon qui viendront l’année suivante, l’errance enfantine reste une valeur sûre du cinéma réaliste… Mais Pialat y installe aussi grâce aux techniques de cinéma direct un réalisme brut encore rare pour l’époque, un réalisme le plus souvent improvisé par des acteurs amateurs (quand ils ne jouent pas tout bonnement leur propre rôle), qui pose les bases de son cinéma futur. Plus héritier d’Antoine, finalement, que de Truffaut qui produit le film. Pialat, comme d’autres, finira par faire appel à des stars dénaturant un peu le dispositif radical de ce premier film. À la même époque, et de manière plus éphémère, on a connu ça avec Eustache, si je me rappelle bien. Le film possède surtout aujourd’hui une valeur documentaire indéniable, un regard sur les enfants de l’assistance publique au cœur des années 60, et un autre, tout aussi bienveillant, sur ceux qui les accueillent (des vieux magnifiques).