Alexandre, Oliver Stone (2004)

Alexandre

AlexanderAnnée : 2004

Réalisation :

Oliver Stone

5/10  lien imdb
 

Vu le : 23 juillet 2007

Intéressant si on ne connaît que le minimum sur le bonhomme (comme moi, c’est-à-dire qu’il est allé loin en Asie, qu’il avait un cheval qui s’appelait Bucéphale, et qu’il avait eu comme précepteur Aristote). On peut ainsi apprendre, en plus, qu’il était allé jusqu’en Inde, qu’il s’est marié avec une « barbare », qu’il n’a pas eu d’héritier et que Ptolémée était l’un de ses amis d’enfance avec qui il a conquis l’orient. Voilà, avec ça, plus besoin de voir le film.

Parce qu’en lui-même, il est franchement indigeste. Un plouc irlandais dans le rôle d’Alexandre, Lara Craft pour maman et Val Kilmer pour papa, heu non, c’est trop. Et puis, le fait que la Farrelle joue les homos comme une fillette, ça fait un film parfois ridicule, en tout cas peu crédible…

Et un film sur Ptolémée ou Aristote plutôt ?


Capitaine Sky et le Monde de demain, Kerry Conran (2004)

Copy Capt

Capitaine Sky et le Monde de demain

Sky Captain and the World of Tomorrow

Note : 2.5 sur 5.

Titre original : Sky Captain and the World of Tomorrow

Année : 2004

Réalisation : Kerry Conran

Avec : Gwyneth Paltrow, Jude Law, Angelina Jolie

Un beau gâchis tout de même.

Le réalisateur aurait d’abord dû regarder Vidoq pour voir que tout faire en images de synthèse avec aucun extérieur, ça manquait vraiment de vie. L’image est vraiment très moche.

Le scénario… j’ai rarement vu autant de copier-coller. Beaucoup de films se sont déjà inspirés de Star Wars et plus particulièrement de l’Empire contre-attaque, souvent sous forme d’hommage, là ça va un peu trop loin tout de même dans « l’hommagination ». Captain Sy, c’est Han Solo, il est suivi par la Paltrow qui joue le rôle de la Princesse Leïa : ils n’arrêtent pas de s’engueuler, de se vanner, mais finalement, ils s’aiment… On a droit aux mêmes scènes de poursuite en avion, le même rythme, les mêmes péripéties. On a même droit à la Cité dans les Nuages pour retrouver au milieu de nulle part un vieil ami « qui ne peut que nous aider »… Un petit passage sous l’eau en hommage aux meilleurs James Bond, et puis Dagobah (la même scène d’intro de l’avion qui s’échoue dans un marécage et la bête mystérieuse sous l’eau…). Alors ça tourne à l’hommage à King Kong (de Jackson), puis à Indiana Jones. Et on retourne dans la Cité dans les Nuages, où captain Sky retrouve ses amis qu’il est venu délivrer (les mêmes séquences de Luke venant à la rescousse de Han et de Leïa). Son ami est une sorte de R2D2 humain, puisque c’est un génie créatif et technologique… Petit hommage à sir Laurence Olivier, histoire de dire qu’on a été les premiers à donner un vrai rôle à un acteur mort, et là ça tourne à une sorte de mix entre l’Empire contre-attaque et la scène du héros sur une passerelle digne des grandes stations secrètes dans James Bond, où le héros affronte une sorte de chevalier Sith… Bing, c’est un robot, hommage fugace à Terminator… Un petit détour vers le premier épisode de Star Wars (comprenez Un nouvel espoir) avant le compte à rebours qui va tout faire exploser (Alien n’est pas loin). Le copiage à des limites. L’Empire contre-attaque étant un acte perdu au centre d’une trilogie, l’épisode n’a pas vraiment de fin…, alors hop, hommage final à James Bond, avec la fusée qui décolle avec notre bon vieux capitaine et sa charmante James Bond girl qui se retrouvent une fois que la fusée a explosé dans un canot de sauvetage en plein milieu de l’océan, où ils seront tranquilles pour se bécoter…

Et tout ça, bien sûr, avec une musique ultra-présente, symphonique à la Williams…

Non. Merci.


Liens externes :


Dawn of the Dead, Zack Snyder (2004)

Dawn of the Deaddawn-of-the-dead-zack-snyder-2004Année : 2004

 

Réalisation :

Zack Snyder

6/10  lien imdb
 

Vu en 2007

Et là j’avoue que ce remake (je n’ai pas vu l’original, ce qui ne va pas tarder) est pas mal du tout. C’est tout le temps la même histoire, on la connaît par cœur ; donc l’intérêt réside uniquement dans la mise en scène, les ambiances. Le piège étant de vouloir utiliser trop (et mal) des codes déjà existants et qui à la longue finissent par lasser. Plus c’est minimaliste, mieux c’est.

Ce qui m’a plu dans celui-ci, c’est que ça commence tout de suite, pas d’introduction et on a droit à Sarah Polley… Ça commence fort, par crescendo : un réveil très très dur… Et la mise en scène dans la scène de fuite en auto, avec les actions en arrière-plan, c’est génial. En plus l’image très colorée, rappelle l’horreur claire de Kubrick dans Shining ou des Dents de la mer. La plus efficace sans doute.

Après, comme d’habitude, des survivants se planquent, et parmi eux, il y a des salauds… Et la fin, tout comme l’était déjà La Nuit, est sans happy end.


Maria, pleine de grâce, Joshua Marston (2004)

Maria, pleine de grâce

Maria Full of GraceMaria Full of GraceAnnée : 2004

Liens :
IMDb  iCM
Réalisateur :

 

Joshua Marston

 

7/10

Avec  :

Catalina Sandino Moreno

Vu le : 25 mai 2007

L’histoire de ces « mules », ces Colombiennes dont se servent les narcotrafiquants pour faire passer la drogue aux États-Unis en la cachant dans leur estomac.

Tout est dans le résumé. On a droit au film auquel on s’attendait, et on n’est pas déçu : entre cinéma naturaliste social et thriller. Plus hitchcockien que le genre de films de mafieux qu’on voit aujourd’hui : certaines séquences sont faites d’une tension retenue avec le suspense comme le définissait le maître du genre et dont le terme a depuis été repris pour n’importe quelle situation qui se révèle tendue. En fait la tension dans le film naît de ce qu’on sait de ce qui va se passer et non de la peur de ce qui pourrait se passer. Les filles devront tout d’abord avaler les capsules pleines de drogues, puis monter dans l’avion et faire comme si de rien n’était, passer la douane sans sourciller : si tu ne montres suspect, tu meurs…

Ces scènes « à faire » sont parfaitement réussies. Une fois à New York, le film prend une autre couleur, et une nouvelle dramaturgie se met en place — très réussie elle aussi.


La Vie aquatique, Wes Anderson (2004)

The Life Aquatic with Steve Zissouvie aquatiqueAnnée : 2004

 

Réalisation :

Wes Anderson

7/10  lien imdb
 

Vu le : 22 avril 2007

Comme tous les Anderson, c’est drôle et déprimé à la fois. Un truc parfait pour Murray donc. Mais ça reste assez loin de La Famille Tenenbaum… Ça part peut-être un peu trop dans tous les sens. Mais bon, c’est toujours savoureux de voir Bill Murray, toujours à son maximum.

C’est également sympa de voir Cate Blanchett dans ce genre de rôle… plutôt que dans des films comme l’Aviateur où elle joue une improbable Katherin Hepburn.

À noter l’album Ziggy Stardust chanté par un Brésilien qui vaut le coup d’œil.


The Machinist, Brad Anderson (2004)

21 grammes

The Machinistthe-machinist-brad-anderson-2004Année : 2004

 

Réalisation :

Brad Anderson

5/10  lien imdb
 

Vu en 2007

Christian Bale fait peur en “gros” maigrichon (50 kg !!!).

La parano, la culpabilité… Un tout petit film, très intéressant. Un peu glauque aussi. D’ailleurs, il y a un filtre gris-vert…, mais mon Dieu qu’il est maigre…

En dehors de la « maigreur de l’automobiliste au moment de se sentir coupable », Bale est certes particulièrement impressionnant. Je n’aime vraiment pas l’acteur. Déjà dans L’Empire du soleil de Spielberg, à 12 ans il paraissait toujours arrogant ; dans Equilibrium, American Psycho et même Batman Begins, c’était toujours le même personnage froid, pervers… Plus de nuances ici. On voit que c’est un bon acteur dans les scènes où il est seul (et pas torse nu, maigre à gagner l’oscar du régime Dukan), il a une manière d’oublier la caméra, d’avoir un jeu spontané qui est vraiment impressionnant.

Après, je ne parle pas anglais assez bien pour juger du reste de la performance, mais de toute façon je l’ai vu en français, vu que l’autre version était en espagnol (bah…, c’est un film espagnol, et dans ce cas c’est comme les films de Leone, les vraies versions originales, ça n’existe pas, même s’il n’y a pas tant que ça d’acteurs espingouins dans le film).

Reste qu’aujourd’hui le film me laisse un mauvais souvenir… trop glauque quoi.