

Le Cap de l’espérance
Année : 1951
Réalisation : Raymond Bernard
Avec : Edwige Feuillère, Franck Villard, Jean Debucourt
Polar guindé, mélodramatique, presque assommant à multiplier les séquences statiques, et surtout coupable d’une postsynchronisation épouvantable (distribution cosmopolite, ça devait être beau sur le plateau).
On appelle ça par chez nous des polars, mais à l’international, on commence désormais à parler de plus en plus de French noirs. Pourquoi pas. Celui-ci est bien anecdotique. Je doute que ce type de cinéma théâtral soit la tasse de thé de Raymond Bernard. Feuillère y est même plutôt ennuyeuse, et son avocat manipulateur est interprété par un grand mollasson qui peine à nous convaincre que deux femmes peuvent l’aimer en même temps. (J’avais en permanence la voix française d’Anne Baxter dans Les Dix Commandements dès que la jeunette faisait son apparition… Insupportable.)
