Tsui Hark

Classement :
10/10
- The Blade (1995)
9/10
8/10
- Pekin Opera Blues (1986)
7/10
- The Lovers (1994)
- Le Festin chinois (1995)
6/10
- La Secte du lotus blanc (1992)
- Il était une fois en Chine (1991)
- Time and Tide (2000)
- Il était une fois en Chine: Le tournoi du lion (1992)
- Seven Swords (2005)
5/10
- Double Team (1997)
- Le Syndicat du crime 3 (1989)
- Détective Dee (2010)
Films commentés :
Simples notes :
Le Festin chinois (1995)
Amusant : sorti la même année que The Blade, le film en partage pas mal d’aspects “chorégraphiques”. On y retrouve aussi la même énergie et outrance burlesque de Pékin Opéra Blues ou les mêmes excès mélodramatiques du Syndicat du crime. Arriver à proposer un nouveau personnage burlesque féminin, ce n’est pas donné à tout le monde, même si elle est beaucoup moins au centre de l’intrigue que dans Pékin Opéra Blues. C’est peut-être le souci d’ailleurs.
Le rythme retombe complètement dans le dernier acte où les deux pitres amoureux ne font plus que de la figuration. Et pour un tournoi qui est censé être de gourmets, on frôle le mauvais goût. Le film étant par ailleurs pas mal construit comme un film de Bruce Lee (l’intrus venant secourir un père et sa fille en prise avec des truands cherchant à s’emparer de leur restaurant), il se perd un peu en reléguant le personnage de Leslie Cheung « en cuisine ». Comme dans Le Syndicat du crime, c’est son personnage qui aurait dû d’une manière ou d’une autre assumer le « tournoi final » (tout en faisant tout pour que le tournoi n’aille pas à son terme : les rebondissements nécessaires sont présents, mais ça fait plutôt pschitt). Parce qu’ici, le maître déprimé, on avait le même dans Le Syndicat du crime et « l’intrus » devrait rester au centre du récit. Possible aussi qu’en faisant cela, l’intrigue se serait trouvée mise face à d’autres écueils…
Peu importe. Et c’est bien dommage. Ce finale plombe un film qui était pourtant parti dans la lancée de Pékin Opéra Blues.
Quelques brefs commentaires dédiés au montage-séquence sur The Blade