Mitchell Leisen
Classement :
10/10
9/10
- La Baronne de minuit (1939)
8/10
- Easy Living (1938)
7/10
- L’Aventure d’une nuit (1940)
6/10
-
Jeux de mains (1935)
5/10
- L’aventure vient de la mer (1944)
4/10
3/10
Simples notes :
Jeux de mains (1935)
Au-delà du fait que le film est rarement drôle, on peut noter un léger problème d’identification aux personnages qui a des conséquences fâcheuses : on se moque totalement de leurs affaires sentimentales croisées. Je serais d’ailleurs incapable d’identifier le problème. Peut-être qu’on peut difficilement approuver des personnages aussi vénaux (c’est pourtant un recours récurrent — les petits vices — pour attirer la sympathie du spectateur), peut-être manquent-ils de fantaisie et de génie dans cette fantaisie. Parce qu’on est parfaitement dans l’air du temps, screwball typique, les acteurs sont parfaits, mais ça me laisse totalement froid, comme s’il manquait un cinglé à l’écriture capable d’apporter de la réelle folie et du burlesque là où on sent pourtant qu’il devrait en avoir (le hoquet, la colocation, l’entrepreneur d’ananas, etc.), mais qui fait pschitt la plupart du temps (une seule situation fait assez mouche, mais elle s’éternise un peu et elle est paradoxalement le symbole de la vénalité un peu trop marquée des personnages : la scène des ongles « poignardés »). Tout ça est au fond à l’image du chat de la maison : mollasson et sans génie (ce n’est pas pour rien que le genre adopte en général des animaux plus « sanguin », plus expressifs, et parfois même, des félins quelque peu plus volumineux).
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