Chen Kaige
Classement :
10/10
9/10
- Adieu, ma concubine (1993)
8/10
7/10
6/10
- Wu ji – La légende des cavaliers du vent (2005)
5/10
Films commentés (articles) :
Simples notes :
Adieu ma concubine (1913)
Le film qui m’a initié aux cinémas asiatiques. Je l’ai vu à sa sortie avec ma classe de théâtre. Un choc esthétique et narratif. C’est fou de voir maintenant à quel point les années 90 en Chine ont proposé une poignée de chefs-d’œuvre dont on ne peut plus rêver aujourd’hui.
Ils adoptaient la distance parfaite : la technique flamboyante héritée probablement des voisins de Hong Kong au service d’un récit épique et tragique. Un entre-deux parfait qu’on n’a plus connu à ma connaissance dans le cinéma chinois perdu entre les grosses productions bouffonnes et les quelques chefs-d’œuvre indépendants semblant sortir parfois de nulle part.
La même année, le cinéma coréen prendra également son envol, mais on s’en apercevra un peu plus tard. Avec un peu la même approche. Peut-être moins flamboyante, mais tout aussi tragique. Im Kwon-taek réalise La Chanteuse de pansori : là encore un récit en flashback sur un art traditionnel qui se perd chahuté par la brutalité du monde moderne. Le film passera en fin de décennie sur Arte, un autre choc pour moi à l’époque. Curieux de voir l’évolution des deux cinématographies.
