Notes et réflexions sur les comportements asociaux et toxiques en ligne illustrées par quelques cas spécifiques
Introduction et prise en main
L’arrivée sur le marché d’un nouveau réseau social, c’était l’occasion de tirer les leçons des échecs des anciennes plateformes. Beaucoup, à gauche notamment, ont sauté sur cette occasion. Seulement, voilà, une fois qu’on met les fafs et les trolls au placard, les mêmes réflexes communautaires réapparaissent. Je ne ferai pas longtemps avant de m’en apercevoir.
Petit récit de mes pérégrinations des usages et des échanges sur « le ciel bleu », avec quelques exemples et moult commentaires comme à mon habitude. Mon truc, c’est les mésusages des outils d’Internet et les comportements a/sociaux, voire communautaristes, qui se déploient en ligne. Bluesky devait être différent. Mais c’était sans compter l’intolérance et le goût pour l’ostracisme de certains influenceurs… de gauche (prétendument). C’était prévisible. Certains auront toujours besoin de trouver des ennemis désignés pour se faire valoir auprès de leur communauté. Tout le souci des réseaux sociaux ou des médias où chacun capitalise son image, sa réputation, il est qu’il ne s’agit pas d’un espace d’échange, de droit et d’égalité, donc d’horizontalité, mais d’un enfer plein de verticalité où chacun tend à chercher à s’élever et à invisibiliser l’autre.
avant-propos
À tous celles et ceux qui verraient dans la documentation de ces événements le signe d’un antiféminisme ou d’un prétendu masculinisme, les mauvais usages d’Internet, c’est mon cheval de bataille depuis maintenant 20 ans (depuis 2016, sur ce site, je référence périodiquement mes commentaires sur le sujet dans la partie « les capitales » et « réseaux sociaux/Internet »). Vous trouverez ici des critiques indiscriminées concernant autant des femmes que des hommes. Mon sujet, c’est moins les travers évidents des réseaux sociaux que les mésusages et les comportements toxiques moins évidents sur le Net. C’est moins le masculinisme réel de mecs virils ou contrariés qui vilipendent les progrès en matière de discrimination de genre et les mouvements sociaux qui accompagnent ces progrès ; et c’est moins les sphères d’extrême droite, parce que certains les documentent et les analysent déjà très bien et parce que cela ne m’intéresse pas. Si vous pensez encore qu’il n’y a que les femmes pour critiquer, entre autres, des femmes, mais aussi les travers de certains militantismes ou les postures de certaines pseudo-féministes, nous ne serons pas d’accord, et je laisse alors à chacun et à chacune le loisir de documenter les preuves d’un quelconque sexisme de ma part dans mes articles afin de me poursuivre en justice. Soyez cohérents. Les accusations de masculinisme, de harcèlement ou d’antiféminisme ne peuvent être lancées à la légère.
Sur ce, bonne lecture.
Prise en main
Je profite d’une invitation glanée auprès de Philoxime pour m’inscrire fin 2023. Pendant un an, je publie essentiellement les liens vers mes commentaires de film. Je ne suis pas un influenceur, ne cherche pas à l’être, j’attends donc que les personnes que je suis sur X/Twitter se frayent un chemin vers la nouvelle plateforme.
Fin 2024, à l’occasion de la victoire de Trump aux élections présidentielles et des ingérences fascistes de Musk, le monde académique, quelques journaux et les premiers influenceurs apparaissent sur Bluesky. L’ambiance est bon enfant, comme toujours en de telles occasions, mais les premiers signes de quelques dérives apparaissent.
La sphère gauchiste est tellement soucieuse de préserver l’espace qu’on commence alors à chercher les trolls d’extrême droite, et on les expose à sa communauté afin de les bloquer. Tout cela se fait dans une étrange mise en scène. Au lieu de signaler à la modération les comptes problématiques, et éventuellement à appeler sa communauté à faire de même, on se sert de sa visibilité pour seulement bloquer les comptes. Soyons clairs : bloquer individuellement des comptes ne leur interdit pas de nuire à d’autres victimes qui n’auraient pas le loisir de suivre vos saines recommandations. L’usage ici est donc d’abord communautaire et égocentrique : on signale à sa communauté qu’on est un chevalier blanc qui se préoccupe de l’ordre et de la morale dans l’espace commun et l’on appelle les « siens » à faire de même. (Signaler à la modération est un geste plus efficace, mais gratuit, votre action invisible ne renforce pas votre XP en lutte antifaf et ne fait pas rayonner votre bienséance active auprès de votre communauté).
Un premier marqueur identitaire qui donne déjà une idée que les outils du site seront dévoyés de leur usage premier.
Contrairement à X/Twitter, Bluesky met à disposition des usages (en plus de « kits de démarrages » pouvant se révéler utiles) des « listes de modération », qui sont en fait des listes de blocage publiques et nominatives. Chacun peut s’abonner à une telle liste et ainsi décider d’y bloquer, à l’aveugle, tous les comptes qui y sont placés.
Des premières voix s’inquiètent qu’une telle fonctionnalité puisse poser problème, et de fait, les premiers problèmes surviennent : des trolls créent des listes antifascistes, les trolls changent les paramètres une fois suffisamment de comptes abonnés, et vous y intégrez des comptes lambda.
Listes de blocage, appels à bloquer… jusqu’à mon propre compte
Quand les trolls se font rares, on cherche d’autres cibles. J’en ai fait les frais.
Mon usage de la plateforme est à peu de choses près le même que sur X/Twitter. Sur mon profil, on peut toujours lire : « Pas de likes, pas de RT, pas de hashtags, pas de chocolats. » J’adopterai après ce premier accroc un usage encore plus strict.
Je vois passer un message partagé appelant à bloquer quelques comptes. Je rappelle le danger des listes de blocage. Sur ce, gnagnagna, c’est ma liste donc elle est fiable, et surtout tu aurais pris le temps de vérifier les trois cents comptes de ma liste, tu te serais rendu compte que les personnes que tu cites sont des fakes et que lui, et puis lui, et puis lui, j’ai décidé que c’était des cons et qu’il fallait que la communauté les bloque.
Sur ce, il ne me bloque pas, mais m’affiche sur sa grosse communauté et me plante sur une liste de modération intitulée : « régulation HSBCSP+ » avec le descriptif : « Liste créée au démarrage de Bluesky à cause de la suuuuuureprésentation des HSBC [Homme Straight (hétérosexuel) Blanc Cisgenre] & CSP+ [Catégories SocioProfessionnelles les + favorisées] Liste maintenue pour modérer la sur-visibilité de certains comptes. »
Il a raison, sur-visibilité, et catégorie socioprofessionnelle favorisée, c’est tout à fait moi. Ça commence, les listes servent davantage à diffamer des personnes, leur casser les couille, les humilier en prenant sa propre communauté à témoin.
Effet boule de neige quand on est exposé par de gros comptes. Un autre gros compte demande cette fois de me bloquer avec le message suivant :

« Profils douteux ». Le « doute » vaut donc ostracisation, blocage et exposition. La « gauche ».
5000 abonnés, plus de 30 000 messages, un compte suractif, influenceuse qui pousse les personnes fragiles à faire des autodiagnostics d’autisme. Tout va bien. 1 % de ses abonnés me bloqueront dans la journée.

Cherrypicking, quand tu me tiens. Effectivement, je ne vais pas vérifier un à un tous les profils quand d’autres me semblent y avoir été placés sans raison valable. Mettre en garde, ça veut bien dire ce que ça veut dire.
Nouvelle vague de blocage.
On rappelle une chose : que ce soit sur X/Twitter, Facebook, Bluesky ou ailleurs, la fonctionnalité de blocage sert à se protéger des trolls qui vous importunent. Il existe également une fonctionnalité « masquer » pour les comptes que vous ne voulez pas voir. À quoi sert de bloquer ainsi ostensiblement, appeler sa communauté à en faire de même (sans raison sinon que la personne vous a contredit), si ce n’est pour vous humilier symboliquement et publiquement tout en renforçant des marqueurs identitaires auprès de cette communauté (au risque de glisser vers le communautarisme) ?
Je décide alors de changer mes propres usages. Je ne viens plus répondre dans les fils, mais j’utilise uniquement les citations (ce qui engendrera d’autres problèmes) et je limite les interactions en bloquant les réponses et les partage. Enfin, je chouine :
« Placé dans une liste de personnes à bloquer pour avoir mis en garde contre les listes de personnes à bloquer. […] Les réseaux sociaux vous rendent tous intolérants et sectaires. On le sait depuis Facebook et Twitter, mais vous reproduisez exactement les mêmes travers ici, avec des outils différents que vous pensez utiles pour vous créer la bulle la plus parfaite, la plus “pure”. Vous n’avez juste pas conscience que vous bloqueriez votre propre double ou votre voisin de manif parce que sur un sujet particulier, il pense différemment, a d’autres priorités, radicalités, ou n’a pas encore atteint le même niveau « d’éveil » qui est le vôtre. »
Intermède
J’écris trop. L’occasion de recopier un fil idiot publié sur Bluesky. Il est maintenant ici : La Pythie du réveillon.
Peltier-Lamy/Acermendax-‘Zetcouilles’
Aka « la guerre entre les zetcouilles et les zexpert·es »
Arrive la grosse affaire, celle qui documentera l’essentiel de cet article.
En 2024, la Tronche en biais diffuse une vidéo remettant en cause l’expertise de deux femmes qui avaient en partie lié avec la sphère conspi (FranceSoir et Aberkane) pour détruire le créateur d’un site de fact-checking : S.Lamy et M.Peltier. Je ne m’étends pas sur le sujet (j’y reviendrai un peu plus tard). Le fait est qu’une rivalité se forge en ligne entre un camp identifié par l’autre comme étant un repère de masculinistes et de zetcouilles (pour « zététiques », auquel est associée de près ou de loin toute personne de la sphère du fact-checking) et un autre camp qui se revendique féministe et expert en complotisme, masculinisme et autres trucs en « isme ».
Des procès sont en cours (paraît-il) et, début janvier, Blast diffuse une vidéo utilisant l’extrait d’une interview de la chaîne ‘zet’ dans laquelle Acermendax (créateur de la chaîne la Tronche en biais) apparaît à peine. C’est S.Lamy qui dégoupille la première en interpellant la Youtubeuse de Blast :

Modiie, la chroniqueuse de Blast fait amende honorable (elle dit ne pas apprécier le travail de la Tronche en biais), mais cela ne semble pas être suffisant pour S.Lamy.

Sororité oblige, la chroniqueuse répond gentiment avant de ne plus répondre aux multiples interpellations.
Arrive alors Mendax, republiant sa vidéo :

Fidèle à mon nouvel usage désormais, je commente en citant un message pour limiter la portée et la visibilité de ma réponse :
Vous êtes très conciliante avec une personne qui vous affiche complaisamment face à sa communauté et qui n’est pas loin de vous faire du chantage.
Pour juger de l’honnêteté ou de la non-toxicité des gens, faire l’expérience de la contradiction : si malgré de plates excuses (ce que vous faites), la personne qui se dit outragée par ce que vous faites ou dites continue de venir à la charge en exigeant quelque chose de plus, c’est que cette personne est malhonnête et toxique.
Et en l’occurrence, ici, il faut se méfier d’un petit cercle qui prend cette chaîne en grippe pour du prétendu harcèlement alors que la focalisation et l’agressivité sont de l’autre côté, comme le harcèlement.
Nul doute, ici, que face à la pression, une nouvelle fois, on choisisse son camp, non pas en fonction des faits, mais plutôt en fonction de quel cercle on prétend appartenir.
Une petite sociologie de cette petite guerre serait d’ailleurs assez éclairante sur la toxicité des réseaux sociaux, l’appel à l’émotion, les fausses accusations, la manipulation des foules, le chantage affectif ou les coups de pression socio-idéologique…
Et puis, je commente à part : « Blast publie une vidéo dans laquelle est citée La Tronche en biais. Lamy et Peltier déversent une tonne de messages pour dire leur insatisfaction. L’auteure de la vidéo s’excuse, mais ça ne suffit pas. Acermendax poste un lien dans le fil de cette auteure. Réponse de Lamy : il me harcèle ! Typique. »
Ici, un avocat que je connais un peu déjà depuis qu’il récupère les informations tirées de l’OSINT sur la guerre en Ukraine (et qui m’avait bloqué quand je lui avais demandé de citer les sources de ses informations et les propriétaires des cartes qu’il refusait de créditer) prend fait et cause pour ses copines, et fait valoir son expertise pour avancer des arguments plutôt étranges pour qualifier un harcèlement. Pour lui, comme pour l’insécurité, comme pour l’immigration, le sentiment de harcèlement justifie toutes les récriminations d’une personne se disant victime. Les faits n’ont plus aucune importance. (La guerre des récits commence, on y est encore un mois après.)

Je réagis donc :
Ce qu’oublie volontairement de dire cet avocat, c’est que pour qu’il y ait harcèlement, il faut qu’il y ait prise de contact, interaction. Je souhaite bien du courage à un juge pour caractériser un harcèlement dans lequel la personne qui se dit harcelée bloque ses prétendus agresseurs, sans qu’ils n’aient jamais interagi avec elle. Parler publiquement sans interaction d’une personne publique, cela s’appelle la liberté d’expression.
Au mieux, ou au pire, cela pourra être qualifié de dénigrement ou d’injure publique. Mais à ce niveau, placer de simples contradicteurs dans des listes portant de fausses accusations sur les personnes placées est bien plus problématique que de contester la qualité d’expert d’une personne.
(D’autant plus que la qualification “d’expert” dans le débat public est un sujet pertinent dans notre société et que l’exemple de tous ces falsificateurs de la réalité servira au moins d’exemple à la postérité des débats.)

Contre Kems : si toutes les personnes qu’une personne qui se prétend victime se prétendent elles-mêmes victimes, l’autre victime n’a donc plus le droit de jeter en pâture à sa communauté ses prétendus agresseurs.
Heureusement que non. Un harcèlement doit être caractérisé. Basé sur une interaction.

L’empathie, parlons-en. Entre des personnes qui lui demandent sans agressivité de montrer où il y a harcèlement et une autre personne qui répond agressivement et place des personnes (souvent d’autres, n’ayant pas interagi) dans des listes de blocage, qui sont les moins empathiques ?
Entre dans la danse, Benjamin Brillaud, créateur de la chaîne Nota Bene, qui connaît bien Mas et M.Peltier pour l’avoir invitée lors d’une longue interview. Le bonhomme, sans même trop s’intéresser à la question, estime légitime de défendre ses potes influenceurs (tous ont une notion très personnelle de ce qu’est l’expertise) et partage les fantasmes de Mas.

Là encore, pour limiter ma visibilité, je réponds non pas à travers un simple commentaire, mais en le citant. (C’est long. L’influenceur n’apprécie pas la contradiction et me qualifiera de « trou(s) du cul » après m’avoir bloqué. On semble avoir une certaine affection pour les insultes en dessous de la ceinture dans le milieu.)
Ce qui devrait être simple et basique, ça devrait être l’exigence d’honnêteté envers soi-même et envers ses relations. Relayer ou fréquenter des personnes qui justifient le harcèlement en se faisant passer pour victimes ou qui plagient des infos et des cartes en OSINT, c’est se montrer peu exigeant en matière d’honnêteté.
Être vulgarisateur, c’est bien, c’est même nécessaire. En revanche, valider l’avis de personnes malhonnêtes qui refusent toute contradiction, tout apport des sources et font du chantage à la victimisation et leur offrir la lumière qu’ils recherchent (au lieu de la vérité), c’est vulgariser le pire et les mauvaises pratiques.
Vous ne faites pas mieux que les chaînes infos au début de la pandémie quand ils ont validé « l’expert Raoult ». La mésinformation fait des victimes, oui. Mais alors que les mésinformateurs ou imposteurs cherchent à museler toute contradiction (ce sont des experts après tout, qui ose les contredire ?) en se faisant passer pour des victimes bien visibles, les vraies victimes, elles restent difficiles à dénombrer.
Il y a des indices en fait pour reconnaître un expert d’un faussaire cherchant la lumière : un expert se doit de répondre aux contradictions. Si un expert use de sa position d’expert comme d’un sésame d’autorité pour refuser à se plier à des remarques légitimes ou quand il qualifie les auteurs de ces remarques de harceleurs, c’est que cette personne est plus un imposteur qu’un expert.
Il n’y a aucun problème avec le fait d’être « expert amateur », si du moins, on ne vient pas mentir sur ses qualifications et si l’on respecte les usages de bonne conduite en communauté. Le plagiat n’est pas une bonne conduite. Le refus de répondre n’est pas une bonne conduite. Les accusations mensongères ne relèvent pas de la bonne conduite.
Il n’y a pas plus de problèmes à inviter des personnes des « auteurs d’essais ». Mais doit se poser alors la question de la manière dont on présentera cette personne. Les prétentions ne sont pas des qualifications ou des titres.
Si vous n’êtes pas capable de faire la différence entre un spécialiste (d’abord amateur) du Japon préhistorique venant s’exprimer dans une de vos émissions, capable de participer à la vie de la communauté scientifique avec laquelle il partage le même intérêt, et d’autres que vous participez à mettre en lumière ici ou sur vos réseaux et pour qui contradiction = harcèlement, c’est que vous ne valez pas mieux d’un CNEWS.
On ne va préjuger de rien et mettre ça sur le compte d’un grand candide manipulé par ses mauvaises fréquentations.
Avant d’archiver ceci :

et de répondre :
« Qui fait la promotion du trouducs et valide leur travail est un trouduc. J’irai suivre ma passion de l’histoire chez des personnes plus honnêtes. »
Elle est déjà bien l’ambiance.
En réponse à quelqu’un d’autre, je résume une première fois les méthodes alambiquées de S.Lamy pour qualifier son harcèlement :
La question, c’est de savoir qui va vers qui. Si elle va lire les activités des personnes qu’elles bloquent pour les commenter ensuite publiquement tout en prenant sa large communauté comme témoin pour dire qu’elle se sent outragée. Elle peut l’être, reste que c’est elle qui a fait l’effort d’aller d’abord discréditer un extrait de l’émission de la teb, puis fait l’effort d’aller vers la personne qu’elle accuse de harcèlement en regardant son activité alors qu’elle le bloque. »
Et un indice : si on a d’un côté une injection à supporter une position, une mise en évidence publique de l’expression de ces soutiens et une agressivité à l’égard des “neutres” ou qui posent des questions (même quand ils disent être d’accord), c’est que ça pue.
Sur la notion de harcèlement, je réponds à un compte qui me bloquera (là encore, une contestation vaut un blocage) :
Les mots ont un sens. Le harcèlement implique une interaction d’une personne (agresseur) vers une autre (victime) dans le sens : l’agresseur vers la victime. Dans le cas présent, au pire, c’est du dénigrement. C’est la “harcelée” qui vient sur les comptes des “agresseurs”.
Le précédent article cité dans le fil concerne le droit du travail. Par définition, sur un même lieu de travail, on ne peut échapper aux interactions. Sur un réseau social, si. C’est justement pour ça qu’il y a des boutons de blocage. Sauf que la “victime” s’en sert, elle, pour dénigrer, castrer symboliquement les masculinistes qu’elle voit partout, casser à la Brice de Nice, humilier, faire payer l’ingratitude, vu qu’elle contourne par la suite ce blocage de façade en retournant voir ce que ses prétendus agresseurs disent sur elle. Ce blocage ne sert de toute façon à rien, car ses prétendus agresseurs n’interagissent pas avec elle. MAIS PARLE D’ELLE. C’est bien ça qu’elle veut faire payer à ses prétendus agresseurs.
Toucher l’égo démesuré d’une personne sans interagir n’est pas du harcèlement.
Manifestement, les citations pour répondre, les influenceurs n’apprécient guère (difficile pour eux de concevoir que quelqu’un en vienne à passer par cet usage pour limiter sa visibilité…), je réponds donc à une influenceuse de cette sphère à travers une capture d’écran tout en continuant à interdire les réponses. C’est plus sûr, je dérange personne.

Fil intéressant qui oublie cependant encore une fois un point de détail essentiel : les harceleurs prétendus ne sont pas entrés en contact avec les prétendues victimes. L’analogie est parlante en effet, c’est donc un peu comme si quelqu’un parlait d’autres personnes placées dans une autre pièce.
Ce que ces personnes ne supportent pas en fait, ce sont les commérages à leur encontre. Elles veulent qu’on parle d’elles, beaucoup, qu’on les supporte, beaucoup, pas qu’on les critique. Et si elles trouvent la preuve que dans la pièce d’à côté qu’elles avaient pourtant préalablement fermée à double tour, on les critique, cela devient tellement insupportable pour elles qu’elles prennent à témoin toute leur communauté afin d’accabler les prétendus harceleurs.
Je suis désolé, mais le commérage n’est pas du harcèlement. Personne n’interagit avec ces personnes.
Et perso, je n’aurais pas été jeté en pâture à cette communauté, je n’irai pas lire depuis toutes les contrevérités qu’elles déversent sur leurs prétendus agresseurs. Des agresseurs, d’ailleurs, toujours systématiquement rapprochés de l’étiquette “mascu”.
Il y a un phénomène de secte là-dedans, avec une injonction permanente à soutenir les leaders et à faire du chantage avec ceux qui seraient trop “neutres” ou poseraient trop de questions. Mais il y a aussi une forme de complotisme là-dedans. On s’oppose à une masse informe mais cohérente, unie, censée vous vouloir du mal, alors qu’il n’y a pas de communauté encore moins de communauté mascu derrière ces prétendus harceleurs. On aurait rarement vu autant de femmes étrangement valider une approche masculiniste dans ce cas…
Mais merci pour cette leçon sociale fascinante et consternante.
Elle appelle explicitement que les abonnés à un compte (qu’elles harcèlent, pas le contraire, cf. les procédures judiciaires abusives) se désabonnent. Manœuvre typique des sectes : “Je sais que c’est difficile pour toi, mais coupe les ponts avec ta famille qui te veut du mal.”

C’est assez fascinant de voir développées sur les réseaux sociaux autant de techniques grossières de manipulation. Vous êtes soit avec nous, soit contre nous. La mesure n’existe pas. Vos interrogations vous rendent suspect. Valider, soutenez ostensiblement, coupez les ponts.
Au lieu de m’infliger le lourd archivage des commentaires de ces personnes, je renvoie directement à la vidéo que Mendax publiera quelques jours plus tard où il lira et commentera pendant sept heures les captures d’écran que je ne vais pas m’amuser à tout répertorier ici.
Voilà déjà quatre ou cinq jours que la « guerre entre les zetcouilles et les zexpert·es » fait rage. J’arrive à rester invisible, mais ça ne sera plus le cas bien longtemps (je pourrais jouir d’une relative tranquillité par la suite grâce à ma veille fantôme). Pas suffisamment invisible pour avoir passé entre les filets de la liste dans laquelle S.Lamy ajoutera plus de cinq mille harceleurs supposés : j’avais utilisé son patronyme et après une recherche m’avait placé dans sa liste.
Peut-être moins précautionneux, je cite Mendax (je privilégie les captures d’écran quand je suppute que mon ton diplomate légendaire ne passera pas la rampe) pour répondre de manière un peu idiote avant de délayer, comme d’habitude, et de lever de quelques points ma rédaction. En bon élève confusionniste, je copie-colle ces réflexions hautement essentielles :
Je me demande un truc. Pourquoi les pseudo-féministes victimaires (qui, encore une fois, invisibilisent les autres féministes et les vraies victimes en occupant l’espace), quand elles s’attaquent à des types en les qualifiant souvent de masculinistes, ne s’en prennent pas à de vrais mascus, des vrais mecs virils dont on ne peut guère douter de la toxicité et des positions antiféministes ?
Réponse : parce que ces misandres agissent en fait exactement comme les virilistes qu’elles prétendent combattre. En s’en prenant à ceux dont elles sont sûres qu’elles n’auront en retour aucune violence qui leur sera supérieure. Les virilistes, les violeurs, les mâles en position de domination ne s’attaquent qu’à des personnes supposément plus faibles ou moins en position de répondre.
Elles pourraient agresser des virilistes, je suis sûr qu’il y en a plein sur les réseaux. Mais non, elles prennent en grippe Mendax, d’une part parce qu’il a remis en question leur qualité d’experte (ce qui est le droit de chacun d’entre nous), mais peut-être aussi beaucoup parce qu’il ne fait aucun doute qu’il est gentil et serait parfaitement inoffensif sur un ring (sauf s’il nous cache des talents cachés).
En plus du reste, il y a un nom pour qualifier cette agressivité : la lâcheté. La même qui correspond à toutes ces personnes toxiques profitant d’une situation de domination sur une autre. Une « qualité » qui n’est d’ailleurs pas, dans les relations socioprofessionnelles, l’apanage des hommes, voire de la droite. On a malheureusement vu ces dernières années des exemples de comportement problématique, des harcèlements, issus de femmes.
On visibilise beaucoup le harcèlement, les viols ou toute forme d’emprise physique ou psychique émanant d’hommes dans des relations à tendances sexuelles, parce que cela implique quasi systématiquement des agresseurs masculins. Mais dans la sphère relationnelle ou professionnelle, le harcèlement moral, les fausses accusations ou autres comportements toxiques hors ou sur les réseaux impliquent certainement un rapport différent. (Pas forcément 50/50, c’est peu probable dans une société à fortes dominances masculines, mais en tout cas pas systématique.) Elles profitent pourtant d’une sorte de confusion pour mettre en scène leur agressivité et leur victimisation. Et elles profitent d’autant plus de cette jouissance à agresser un homme que celui-ci semble assez impuissant (comment ne pas l’être) face à toutes ces accusations infondées. Reste alors pour elles la carte « système » pour expliquer en quoi cet agresseur qui ne les agresse pas les agresse tout de même parce qu’il est un homme. Et que s’il les a un jour contredites, c’est de toute façon parce que c’est un homme, un masculiniste. Pas du tout sur la nature de ses arguments (ce qui pourrait être compréhensible). Plus facile alors de faire appel aux mêmes usages qui conviennent quand il est question de soutenir une victime d’agression sexuelle.
Encore merci pour cette leçon consternante.
Et félicitations à Mendax d’être resté courtois, si peu viril, et donc si humain et civilisé, face à la véhémence, les manipulations et l’absurdité des accusations dont il fait l’objet depuis quelques mois.
Dans leur petite guerre contre Acermendax, S.Lamy, M.Peltier et C.Mas ont la chance de trouver à leurs côtés quelques « zets » très à gauche (pour être gentil). La même radicalité, la même haine contre Mendax, les mêmes prétentions progressistes ironiquement (ou étrangement) outrancière et intolérantes.
Un voici un exemple.

Je lui réponds virtuellement (à travers une capture, j’ai appris ma leçon). Parce que ma précédente intervention va être exposée (sans mon pseudo, mais les petites mains qui aiment le bloc-sanction savent faire des recherches) par S. Lamy sur son fil. Je lui reconnais au moins ça, le début n’était pas très habile. Pas vraiment une raison pour afficher un nobody à sa commu, mais soit.

« Quand on appelle à bloquer quelqu’un c’est qu’on appelle à l’ignorer ».
Ah, vraiment ? Et dans ce cas, pourquoi Stéphanie Lamy qui me bloque (on se demande bien pourquoi vu que j’ai jamais interagi avec), non seulement me lit, mais fait une capture pour me citer.
Moi je te lis volontiers, Stéphanie.
Un indice pour Stéphanie : les masculinistes n’ont pas besoin de se cacher, ils ont le vent en poupe, et l’affirmation de soi, c’est même une des « vertus » du masculinisme. Il n’existe donc pas de masculinistes qui s’ignorent. Tout le monde peut avoir des biais, ce qui implique les hommes. De là à s’ignorer une haine pour les femmes et une pulsion inconsciente à affirmer sa part toxique et refoulée de virilité, non. En revanche, toi, Stéphanie, tu as intérêt à voir des masculinistes (de quoi alimenter une liste de plusieurs milliers de comptes, femmes comprises) partout et à mêler confusément « mascu » et « zetcouilles ».
Je conclue :
Mais qu’on ne fasse pas croire qu’il s’agit de se protéger. Personne n’interagit avec personne. Chacun est dans sa bulle et c’est très bien comme ça. Et chacun vient picorer dans le jardin de l’autre. No harm, no hars.
Pourquoi appeler à bloquer, sinon par vengeance et pour discréditer ?
Sérieusement, si au moins, vous voulez mentir, concertez-vous.
On n’en est pas à une semaine de guéguerre (toujours sans le moindre harcèlement, c’est comme un jeu de « je te tiens, tu me tiens par la barbichette » alors que l’on se tient séparés par une vitre) et S.Lamy a eu ce qu’elle voulait : attirer l’attention des personnes qu’elles voulaient accuser de harcèlement grâce à une liste d’abord intitulée « Harcèlement zet », qui sera bientôt lâchement transformée en « H zet ». Diverses applications permettent de vous prévenir quand vous êtes ajouté à une liste ou bloqué (à la fois le désavantage et l’avantage d’un site permettant ce genre de choses). Je passerai par le site ClearSky me concernant.
Ici, je pointe une incohérence :
Les prétendus agresseurs présents d’ailleurs sur sa liste l’agressent tellement qu’ils n’ont parfois écrit… aucun message.
La méthode de Lamy est en fait assez simple : elle bloque et incite à bloquer les personnes qui likent les activités des personnes qu’elle cherche à discréditer par vengeance.

(…) Les blocages de Lamy sont de l’affichage. Elle bloque puis va tirer des captures pour alimenter son narratif.
On se chamaille pour savoir pourquoi on a été mis dans cette liste alors que personne n’a interagi, mais il y en a encore pour justifier l’existence d’une telle liste diffamatoire censée réunir des comptes harceleurs.
En un clic, ou en un screen, tout le monde arrive à voir que Lamy diffame la moitié du web. Même ceux qui la suivent se retrouvent diffamés parce qu’ils ont interagi avec la personne qu’il ne fallait pas.
En revanche, on attend toujours les preuves de harcèlement la concernant.
« Oui, mais le harcèlement, c’est d’abord la perception de la victime. »
Alors, non. Un harcèlement se caractérise par un truc qui s’appelle « interaction ». C’est la différence avec la diffamation.
Ce moment où des comptes totalement extérieurs à la secte se rendent compte qu’ils sont excommuniés.

Stéphanie Lamy est tellement sereine quant aux dénonciations débiles dont elle accuse la moitié du web qu’elle a changé l’intitulé de sa liste de dénonciation calomnieuse. Madame est spécialiste du web et des screens, mais ne pourra pas tromper l’horloge de l’histoire.
Si on imagine qu’il y a une modération ici, et que sa liste a fait l’objet de plusieurs signalements, on peut rêver (mais j’ai du mal à y croire) qu’il s’agisse d’une demande de cette modération. En attendant, j’ai vu quelqu’un penser que le « H » faisait référence à « hommes ».
La meilleure toxicité que Stéphanie Lamy puisse nous donner, c’est peut-être moins dans ses livres qu’on les trouve que dans sa propre activité sur le web. Beaucoup de leçon à tirer de cette activité. On voit même un compte bloqué continuer de la supporter. Sortez les martinets et flagellez-vous.

Le jour même, parce que S.Lamy et M.Peltier ont une dent contre tous les fact-checkers et parce qu’elles passent leur temps à taguer les personnalités et sans doute à alpaguer les mêmes par mail, Lamy s’en prend à Julien Pain. J’ironise :
La Tombola génératrice de masculinistes désignait ce soir, comme tous les samedis, un homme issu de la sphère du fact-checking. Le grand gagnant est Julien Pain. Félicitation à lui et rendez-vous dès demain pour salir un nouveau grand gagnant à la Tombola génératrice de masculinistes !
Le sketch continue. La clown blanc entre en piste, mais Auguste a déjà entamé ses pitreries :

Je joue le Monsieur Loyal :
Stéphanie stalke Nolwenn, mais Nolwenn ne l’aime pas. Alors Stéphanie balance les propos de Nolwenn disant qu’elle l’aime pas à sa commu. Marie, qui aime Stéphanie (et elle, beaucoup aussi), reproche à Nolwenn de stalker Stéphanie.
Marie reprochera-t-elle à Stéphanie de stalker Nolween ? Mystère.
C’est tellement grossier comme manipulation.
Moi je propose un truc à ces deux femmes. Elles mettent en privé leur activité. La plupart de leurs abonnés le font parce qu’ils ont appris leur leçon selon laquelle le web est actuellement un univers très dangereux.
Intermède
Pour mettre du relief à ces premiers évènements sur Bluesky, je rappelle mon histoire avec les réseaux sociaux :
Anecdote. Depuis que je suis sur Internet, je ne me fais pas aux outils sociaux proposés. Sur Senscritique, j’avais des centaines de notifications par jour. Des trucs à la con, des likes, des commentaires stupides, toujours les mêmes.
Je me sentais harcelé par toutes ces activités annexes.
La cumulation des petites actions inutiles, la demande d’attention, les remerciements, les bravos, même le positif était perçu négativement parce que ça concourait à alimenter le harcèlement en ligne que je subissais (en plus de celui que je vivais chez moi).
Pour résister à cet effet perçu comme un harcèlement, j’ai d’abord tâché de répertorier tous les usages des comptes qui usaient un peu trop des outils des réseaux sociaux afin de m’en moquer, mais aussi pour alerter.
Cela a suscité quelques débats, parce que malgré moi, à cette époque, j’avais une visibilité (indue). Cela n’a fait qu’empirer les choses. Créez une shitstorm et vous êtes assuré de voir votre visibilité accrue.
Et puis, j’ai commencé à jouer avec les outils mis à disposition sur la plateforme pour me construire une forme de nouveau confort. Certains créent des listes de modération nominative en qualifiant les personnes de harceleurs zet, moi, j’ai bloqué tous mes abonnés.
Ce n’était pas assez, alors j’ai bloqué tous les membres qui interagissaient avec moi.
J’ai essayé sporadiquement d’échanger (mauvaise idée) et à force de signalements indus (contrairement à des listes nominatives avec de fausses accusations, mes interventions étaient désagréables, mais pas répréhensibles), à force de devoir répondre à la modération du site, j’ai fini par leur donner les éléments pour justifier mon renvoi du site.
J’ai trollé et insulté un membre (qui le méritait – il justifiait les punitions corporelles sur les enfants).
Morale de l’histoire. Personne ne me harcelait (sauf dans la vraie vie). Chercher à dévoyer les outils des réseaux sociaux pour ma convenance personnelle (les blocages) n’a fait qu’empirer les choses : les gens se sentaient agressés de se voir bloqués. Même ceux que je suivais ou qui me suivaient depuis un certain temps (ça rappelle quelque chose ?). Et ils avaient raison. La sensation de harcèlement que j’éprouvais n’était pas du harcèlement.
En revanche, ce qui est certain, c’est que les réseaux sociaux ont créé des outils qui sont dangereux pour notre santé mentale (et l’on sait même aujourd’hui que c’est encore plus dangereux que ça, car ça influence la politique des démocraties et les fragilise).
Tout ça pour dire que l’on a parfaitement le droit de se défendre ou de se protéger quand on se sent harcelé. Il y a des outils qui sont faits pour ça. Mais il y en a aussi d’autres qui sont faits pour autre chose.
Les listes de modération sont déjà un poison. Si en plus, on les détourne de leur usage premier pour porter des accusations calomnieuses sur x ou y, si l’on discrimine à la louche les comptes que l’on y place alors qu’elles sont nominatives (c’est violent), on va droit vers les ennuis.
Les plateformes ont toujours une responsabilité dans ce genre de situations, parce que ce sont elles qui fournissent les outils qui finissent par être détournés de leur usage premier ou supposé.
Soit, elles refusent de modifier ces usages et ils se rendent alors complices de ces mésusages. Soit, ils proposent autre chose limitant ces problèmes. À voir si Bluesky prendra au sérieux cela, mais pour l’instant, il n’y a aucun sens allant dans ce sens.
Au cinéma, comme dans la vie, les faussaires, les menteurs, les escrocs, les monstres, les manipulateurs me fascinent. Je peux rester littéralement des mois à les observer. C’est ce que j’avais fait l’année dernière en scrutant par exemple des centaines de pages d’une constellation de sites tenue par le même type qui plagiait des articles (c’est ici). Parfois, c’est plus cocasse, comme dans une grande scène de théâtre, tous les personnages se retrouvent au même instant :

Certaines auraient bien du mal à prouver qu’il y a un rapport entre les milliers de comptes qu’elles bloquent et diffament. En revanche, en un screen, on peut prouver une jolie coalition d’influenceurs n’appréciant guère la contradiction (*ou la remise en question de leur expertise*).
Nota bene qui a reçu MP pour une émission et valide l’avocat-expert. L’avocat-expert qui valide Nota bene et qui pompe l’OSINT sur la guerre en Ukraine et qui défend l’influenceuse experte sur la guerre en Syrie. Elle-même validée par l’experte en complot masculiniste. Jolie photo de famille.
En voyant les deux zexpertes se plaindre que leurs messages soient lus par des comptes bloqués, quelqu’un rappelle qu’une manip’ du site permet d’en interdire la lecture sur les applications tierces (comme Clearsky) (on peut toujours créer un compte supplémentaire). Je commente à mon tour :
Si elles ne le font pas, c’est qu’elles y trouvent un intérêt évident. Ça les arrange qu’elles restent au centre des discussions, qu’elles soient lues et commentées. Pour nourrir un peu plus chaque jour leur récit victimaire.
L’autre avantage, moins évident, c’est la visibilité en ligne. Une partie du poids d’un influenceur, c’est sa visibilité. C’est indispensable pour elles qu’elles soient visibilisées par les moteurs de recherche. Et c’est encore la seule raison que je leur reconnais au milieu de tout leur cinéma.
Certains des avocats des diverses parties apparaissent parfois sur les réseaux sociaux (oui, il y a des procès en cours et des plaintes supplémentaires auraient été lancées depuis le début du mois). Une des avocates de la défense écrit un fil pour définir le harcèlement.
https://bsky.app/profile/marinou.bsky.social/post/3lfs5jg6xbc2o
Je souligne ici les deux des points saillants du problème : « Commenter un sujet d’intérêt général en restant dans les limites de la loi, être en désaccord avec quelqu’un sur le sujet, ce n’est pas harceler. » Et : « Est-ce que le post doit être forcément adressé à la personne ? La Cour de cassation a récemment répondu : non. Il n’est même pas nécessaire de démontrer que les propos ont effectivement été lus par la personne visée. En publiant, vous exposez le message à la vue de tous et donc à cette personne. »
Ce dernier point pondère mon argument sur les interactions. Mais comme j’ai vu peu de dénigrement d’un côté et beaucoup de manipulations, de fausses accusations (à l’égard des « zetcouilles ») et des propos moqueurs de l’autre (à l’égard de Mendax), ça n’en fait toujours pas du harcèlement. Et même sans interactions, j’ai du mal à concevoir qu’un tribunal ne puisse pas rester dubitatif face à un individu en quête des traces de harcèlement en allant naviguer du côté de comptes pourtant préalablement et ostensiblement bloqués… Pour le dénigrement, oui, pour le harcèlement, c’est insensé. On subit le harcèlement, on ne va pas au-devant de lui pour en trouver des traces.
Je commente, sarcastique :
Traduction : assimiler un harcèlement présumé dont on serait victime à un viol en reprenant les… opérations sémantiques (mais bien réels) des agressions sexuelles, comme le concept de consentement, c’est de la manipulation. Si un voisin nous écoute alors que l’on est en train de parler de lui à un autre voisin dans les parties communes parce qu’il a créé une liste de mauvais locataires dans le hall, il a tout à fait le droit de se dire victime de quelque chose. Il peut tout autant venir nous voir et dire « stop ». S’il nous demande en revanche de cesser de parler de lui parce qu’il n’aurait pas donné son consentement et qu’il se sent blessé, harcelé, on est tout à fait en droit de lui dire d’aller se faire foutre, lui et sa liste à la con. Et si en plus, on lui a rien dit, mais qu’on est allé cafter auprès d’un autre locataire, ou à son chien, c’est encore moins un problème (mais il peut aller se faire foutre quand même).
Acermendax, qui intervient peu (contrairement à ce que laisse entendre S.Lamy et M.Peltier), pose à nouveau sur la place publique la question légitime de la place des experts et des faux experts dans les médias, la manière de les distinguer, et surtout de combattre les imposteurs. Parce que, oui, c’est un sujet d’intérêt général, et oui, bien sûr, ça ne se limite pas qu’aux cas de S. Lamy et M. Peltier (d’ailleurs, me concernant, si je trouve la question légitime et qu’elle se pose effectivement pour ces deux personnes — comme pour bien d’autres — je suis beaucoup plus focalisé sur leur comportement en ligne qui tient de la manipulation, des menaces, de l’injure ou de la brutalité, surtout de la part de S. Lamy) :
https://bsky.app/profile/acermendax.bsky.social/post/3lfxfxltsv22b
Je commente donc (à travers une citation, toujours, pour ne pas me mêler au bruit et aux arguties sans fin inhérents, voire intrinsèques aux fils de discussion) :
À mon humble avis, la question est même plus vaste et pose le problème de ce qu’est un expert dans le débat public.
Si un individu usurpe des titres, la question ne se pose pas, encore faut-il que les médias soient au courant ou que ces titres n’aient pas été donnés…
Quand un microbiologiste par exemple est interrogé sur une question épidémique, c’est déjà plus tendancieux. Ça pose la question des experts qui sortent de leur domaine de compétence. Parfois même, il y a des pratiques académiques problématiques (les pédiatres, par exemple). Et cela arrive surtout dans les SHS. Encore au plus fort de la pandémie, est-ce qu’un sociologue, un anthropologue ou un économiste sont légitimes à parler d’une épidémie ? Ben, oui, mais dans un périmètre limité. Et les médias valorisent les experts sortant de leur cadre.
Vient ensuite la question même de la qualification ou de l’objet. Il y a des domaines d’expertises, forcément, sur des sujets trop neufs, spécifiques ou sans indépendances (IA, complotisme, zététique [?!]) dans lesquels on peut douter qu’il y ait des consensus « durs » ou une communauté de chercheurs.
Dans le problème de la santé, on a par exemple vu que des instances gouvernementales pouvaient se contredire sur des sujets parce que le cadre de leur recherche n’est pas identique : santé humaine contre préservation de la biodiversité.
Enfin, dans le cadre de cette question de la qualification, j’ai perso aucun problème avec le fait qu’on qualifie un « expert » ou un « spécialistes » parce que l’individu en question a pondu un ouvrage publié dans le commerce.
Un acteur peut écrire un bouquin sur l’histoire de Paris, un Youtubeur en écrire un autre sur Dieu, un autre sur les saisons au Japon, une prof sur la Syrie, ça me pose aucun souci s’il n’y a pas d’usurpation de titre. La question est la manière dont ils se présentent et sont présentés.
Voire, si, quand ils sont mis en avant par les médias, ils n’invisibilisent pas d’autres experts avec un savoir plus académique. On peut citer ici le domaine de l’immigration, un sujet souvent au centre des débats sans que les experts soient interrogés sur la question (quand ils le sont, ils contredisent les fantasmes liés au sujet, donc, quand c’est en plus un sujet politique, ça pose question). On peut également s’interroger sur la pertinence de voir un avocat se faire tout à coup spécialiste de l’Ukraine (ou spécialiste du droit sur le harcèlement s’il est majoritairement dédié à des affaires portées aux prud’hommes).
La question ne se pose d’ailleurs pas que pour les médias, mais aussi pour les vulgarisateurs/influenceurs.
Sujet absolument essentiel, surtout après fake news era et la pandémie.
Dernier ajout. Cela concerne également les associations, organismes (voire ordres, académie [française], etc.). Ce n’est pas parce qu’une institution possède un nom pompeux qu’elle est fiable. On a vu l’exemple sur la Syrie où les médias relayaient les avis d’un institut « pour la démocratie » constitué d’un seul membre. On peut évoquer l’ordre des médecins qui protègent les praticiens et non la justice ou les patients. L’exemple donc de l’Académie française qui ne possède aucun linguiste. Ou dernier exemple, un think tank d’extrême droite présenté comme source sur l’immigration :
https://bsky.app/profile/desinfoxmig.bsky.social/post/3lfwm6tzxx22t

À S.Lamy qui demande à ne pas harceler les journalistes qui n’auraient pas « invité la bonne personne » (réponse indirecte à l’intervention précédente de Mendax qui préconisait, non pas de « harceler en meute », mais de faire connaître son mécontentent, quand un invité peut être légitimement critiquable), je réponds à mon tour indirectement à cet épouvantail :
Avec de tels spécialistes de la désinformation, Raoult serait encore à l’antenne et reçu comme un prince sur BFM pour livrer sa météo des épidémies hivernales.
Il n’a jamais été question de harceler qui que soit. Comme toujours ici, commenter, ne pas être d’accord = harcèlement.
Ce qui est propre à l’extrême droite. (Factuellement donc, ces deux personnes se revendiquent de gauche, tout en multipliant les comportements d’extrême droite. Une imposture de bout en bout. Mais c’est vrai qu’il y a parfois à gauche un certain attrait pour le totalitarisme. D’autres comportements rappellent également l’extrême droite : création d’une entité mal identifiable qui tirerait les ficelles au détriment de personnes pures et victimes. Juifs, francs-maçons sont remplacés par les masculinistes. Qui sont, par conséquent, partout. Et contre qui il faut se défendre.)
Notons d’ailleurs qu’elle assimile bien le « masculinisme » à une « terreur » (cf. le titre de son ouvrage), parfois à une « menace ». Cela relève bien du champ lexical du terrorisme et elle théorise bien cette comparaison. Cela pourrait être tout à fait justifié si son discours se limitait effectivement aux masculinistes (qui n’ont pas vraiment l’utilité de se cacher, car leur idéologie est précisément l’affirmation de la parole masculine). Sauf qu’en permanence, S.Lamy lance des accusations de masculinisme au tout venant, tombant en cela exactement dans la même haine qu’expriment ou ressentent, non pas les défenseurs des libertés face aux menaces réelles du terrorisme islamiste, mais les islamophobes à l’égard de toute personne musulmane ou apparentée (les fameux « islamo-gauchistes » ou les « racisés » comme on les définit parfois aujourd’hui). Derrière le discours théorique de S.Lamy (qui pourrait être légitime quand il concerne les masculinistes affirmés comme tels), il y a surtout une rhétorique systématique de haine. De la misandrie. Et si l’on peut accepter le fait que cette posture misandre n’est en rien comparable aux discours, aux préjugés et aux stigmatisations misogynes, cette haine exprimée, cette outrance à qualifier le moindre individu comme « masculinistes » délégitime son propos (et invisibilise le discours mettant l’accent sur les inégalités et les biais sexistes, eux, bien réels).
Dans le même ordre d’idée, je réponds cette fois (toujours virtuellement, avec une capture) au vidéaste « Un monde riant » qui ramène les attaques de Mendax à l’égard de S.Lamy et de M.Peltier sur le terrain du féminisme alors qu’il n’en a en réalité jamais parlé. Une manière comme une autre de ne pas répondre sur la question de l’expertise (alors qu’il y aurait éventuellement à y redire) :

« Marie » n’est en rien féministe. Il ne suffit pas [d’afficher son agressivité à l’égard] des hommes pour être féministe. Le féminisme lutte contre les inégalités dont sont victimes les femmes dans une société encore patriarcale. Rien à voir avec la susceptibilité d’une influenceuse misandre faisant passer sa haine pour l’altérité pour une lutte.
Disons que c’est assez typique des défenses de contournement. On pose la question de l’expertise d’une personnalité, comme on (Mendax) l’a par ailleurs déjà fait avec l’hyperdocteur (qui a fini comme « Marie » par une procédure-bâillon – qu’il a perdu) et au lieu de répondre aux arguments avancés, on se dit victime d’acharnement en instrumentalisant les luttes féministes à son profit. C’est d’ailleurs strictement la même défense de « Stéphanie » alors que les arguments la concernant n’étaient pas les mêmes.
Perso, j’en sais rien si « Marie » et « Stéphanie » sont des expertes. Pour moi, l’expertise ne se limite pas qu’au chercheur. Tu publies [des livres, pas dans des revues à comité de lecture], t’es essayiste. Le terme d’expert ne veut rien dire.
En revanche, oui « Marie » et « Stéphanie » sont des imposteuses. Elles instrumentalisent le féminisme comme un large spectre de politiques français instrumentalisant l’antisémitisme supposé de la gauche quand elle défend le droit des Palestiniens. Traiter quelqu’un qui vous critique de masculiniste, c’est une imposture et de la manipulation.
Cela pourrait tenir ironiquement pour les autres influenceurs mégalomanes dont Mendax a égratigné la susceptibilité, pas vraiment pour Mendax. Les mascu se disent victimes quand ils sont en fait privilégiés. « Marie » et « Stéphanie » ne sont pas des victimes, mais des bourgeoises qui estiment que la reconnaisse leur est due et que la critique de la simple plèbe ou des corps intermédiaires est par essence illégitime parce qu’on ne touche pas aux bourgeois. [Cela vaut à mon sens plus pour M.Peltier que pour S.Lamy, et cela se retrouve d’ailleurs dans leur comportement en ligne. L’une use de la victimisation et de la manipulation, tandis que l’autre est plus dans le rentre-dedans, les attaques ad hominem, les injures, l’outrance… sémantique.]
Mais voir de prétendus gauchistes défendre les faux-nez de la droite ou des bourgeois [, ça… !].
On remet en question mes compétences et ma légitimité académique ? Pas grave, j’ai différentes cartes d’immunité à ma disposition : je suis une femme, une féministe, une gauchiste, une victime. Et en fonction des différentes « opérations sémantiques » à déployer, je n’ai plus qu’à sortir une de ces cartes pour exiger le soutien de celles et de ceux attirés par une pancarte dressée en totem.
Surtout, n’apprenez pas à réfléchir par vous-mêmes : construisez-vous un costume pour que vous soyez bien identifiable quand vous vous réunirez sous la même pancarte. Oubliez ce que signifient les mots derrière lesquels vous vous rangez. Ceux-ci ne sont que des outils servant votre ascension vers la reconnaissance.
Et il sera d’autant plus facile pour vous de vous parer de ce joli costume apprécié par vos semblables si vous criez très fort que la personne à côté cache forcément un slip masculiniste.
Les masculinistes existent. Ils n’ont pas besoin de se cacher. Leur sujet, c’est aussi la victimisation, celui de l’homme. Allez les faire suer eux, ils le méritent.
Si vous qualifiez tout le monde de masculinistes parce que la remise en question de votre petite personne vous irrite, c’est que vous souffrez exactement du même mal qu’eux. Le bourgeois exige respect dû à sa classe comme l’homme toxique exige respect dû à son sexe.
Jolie servilité volontaire.
Je profite d’un fil et d’une réflexion de Grompf concernant l’injonction à la prise de position pour répondre :

Accessoirement, la suite du mouvement « metoo » procédait un peu du même piège et a, sur le plan du droit, un peu tourné au « charlisme » (pour reprendre le néologisme du mois).
« metoo » a commencé par dénoncer des crimes dont des femmes avaient été victimes. Le but, c’était légitimement avec ce « moi aussi » de créer un effet de sidération grâce à la cascade de témoignages pour forcer une prise de conscience qui ne venait pas.
Le problème, c’est que chaque victime alors exposée attendait un soutien proportionnel à la prise de risque inhérente à la révélation d’histoires personnelles. C’est naturel, sauf que la manière dont ce soutien s’est exprimé a un peu fait capoter les choses. Il fallait qu’il soit inconditionnel et aveugle. Avec le syntagme problématique « Je te crois ».
L’injonction à se prononcer ne venait pas des victimes, mais de la société. « Tu es ou tu n’es pas Charlie ? » Réserve interdite.
« Je te crois », à mon sens, est réservé aux proches. Quand on aime une personne, quand on est un ami, c’est notre rôle de supporter sans condition une personne de son entourage quand elle se dit être victime d’un crime ou d’une agression.
Or (et ça fait partie un peu de la perversité des réseaux sociaux), en ligne, personne n’est ami. Certains peuvent le croire s’ils le souhaitent, c’est un leurre. Vous interagissez avec des centaines d’individus. Si vous balancez votre confiance comme des likes, vous êtes assez peu digne de confiance. Et si personne n’est ami en ligne, c’est que chacun se doit d’adopter une réserve prudente pour tout ce qui concerne des affaires invérifiables comme des crimes ou des agressions perpétrées dans l’intimité.
Mais il en est de même pour d’autres expressions totalement démonétisées à notre époque. Les mots n’ont plus ni sens ni portée. Cela a commencé avec « Indignez-vous », cela a continué avec « antisémitisme », « République », « gauche », « Je te crois » ou maintenant « harcèlement ».
Ce ne sont plus que des mots-outils dont on se sert pour détruire la mécanique (opération ?) sémantique, réputationnelle d’un individu [afin de] construire sa propre rhétorique basée sur l’émotion et l’injonction à réagir derrière un écran (un pattern généralement néfaste pour les sociétés).
C’est pourquoi, me concernant, j’ai toujours refusé la limite de signes et essaie tant bien que mal à limiter les interactions. Si certains s’exposent plus que nécessaire en ligne, ils deviennent des personnages publics et acceptent alors de se voir commentés.
Et cela ne va pas sans brutalité. Oui, le regard des autres peut alors devenir un poison, avant même que cela tourne en harcèlement. Parce qu’il n’y a rien de naturel à lire autant de conversations, semi-privées, d’avis tous azimuts, de délayages sur la place publique.
Imaginez le calvaire que cela doit être pour les susceptibles, les soupes au lait, les égomaniaques. Mais pas seulement. Nos sociétés, nos démocraties, notre droit, notre rapport aux autres, personne n’est fait pour ces fausses interactions qui corrompent tout.
« Indignez-vous ! » Non. Ta gueule, doute, réfléchis, écoute, dé-interagis, algorithme ta vie en ligne, suspends ton jugement, ton like, ton soutien et n’accorde pas ta confiance ou ton empathie à la terre entière. Arrête de compter les likes, les soutiens, les abonnés.
Si tu t’accommodes de tout ça et « mets en ostentation » ton indignité, tes certitudes, ton amour ou ton soutien inconditionnel à un nobody qui porte la même marque de slip que toi, tu n’es qu’un Produit Internet Brut. Tu n’aimes ni le monde ni les êtres qui le composent, tu vénères le dieu Croissance et l’on méritera alors tous ensemble de crever des trois cent cinquante mille datacenters uniquement dédiés à no likes.
À mmeblacksheep qui fait un fil sur les narcissiques, j’apporte mes propres nuances :
https://bsky.app/profile/mmeblacksheep.bsky.social/post/3lfzggx4btc2g
Je ne pense pas qu’il soit pour autant utile ni nécessaire de pathologiser/psychiatriser les escrocs [dans une conception large, comme je le fais souvent]. Surtout en l’absence de diagnostic possible (un diag a posteriori ou « par contumace » n’est pas un diag).
« Narcissique » appartient au langage courant. Pas interdit de l’utiliser. Comme égomaniaque. Ou les menteurs, les [arrivistes], les personnes à l’égo et à la susceptibilité fragile.
Je doute que l’on puisse ainsi diagnostiquer des gourous. En revanche, certains comportements en ligne (ou médiatique) relèvent effectivement à la fois du complotisme et de la secte (à des degrés moindres).
Se demander également s’il n’est pas plus pertinent de se contenter de qualifier les comportements, qui eux sont facilement qualifiables. Même si l’on atteint parfois un point de non-retour où l’on ne s’embarrasse plus de ces précautions.
(Sur le web de toute façon, c’est peine perdue.)
Je profite cette fois d’un fil de l’agroclimatologue Serge Zaka sur ce qu’il qualifie de « guerre de l’information » pour confirmer mes positions sur les travers des réseaux sociaux :
https://bsky.app/profile/sergezaka.bsky.social/post/3lg4sy7jrjk2 g
Je le redis. À mon avis, il faut que beaucoup se mettent à repenser la manière d’utiliser les réseaux sociaux. Les influenceurs n’ont aucun intérêt à lire ou laisser ouvert les commentaires. Quand on est spécialiste et se limite à son domaine pour partager des informations, les commentaires ont rarement un intérêt. La grande majorité des personnes qui suivent ce compte lisent sans réagir. Sur un réseau social, on réagit, on ne converse pas. Moi le premier (c’est même pire, je suis « influenceur » cinéma, et je ne cause jamais de cinéma, je n’ai donc pas d’audience et c’est tant mieux).
Certes, les algorithmes participent à mettre en avant les contenus avec beaucoup d’interaction, donc beaucoup de prises de bec (enfin, sans doute). Or, on n’est pas obligé de se faire l’esclave des algorithmes. Il faut ainsi être prêt à perdre un peu de visibilité contre de la tranquillité.
Influenceurs, journaux, personnes publiques, tous auraient intérêt donc à limiter les réponses. Si quelqu’un veut réagir, il cite ou fait une capture. Que l’on s’indigne tous dans notre verre d’eau et que l’on s’étouffe avec.
Et pour ceux qui tiennent malgré tout à participer à des débats, à sortir de leur domaine, en citoyen et à s’indigner avec les autres, ben, peut-être créez un compte alternatif. Le mélange des genres, c’est un des maux des réseaux sociaux.
Est-ce que Musk parle de ce qu’il connaît (il connaît rien, ce serait difficile) ? Non. C’est un influenceur massif qui parle de ce qu’il ne connaît pas, favorisant ainsi une large détérioration de la qualité de l’information.
Mais nous sommes tous à notre échelle des petits Musk. Dès qu’on l’ouvre sur quelque chose, en tant que simple citoyen et non en tant que sachant, c’est tout à fait notre droit, oui, mais on doit prendre conscience que cela a des conséquences néfastes. Il faut donc limiter les facilités d’interaction.
De la même manière qu’il faut changer nos habitudes en matière de consommation ou de production, il faut que l’on change nos habitudes sur les réseaux sociaux. Est-ce utile que nos bavardages, nos indignations d’incompétents soient accessibles au plus grand nombre ?
Ou est-ce utile de plus visibiliser les contenus et réactions de « sachants » ?
Éliminer le bruit. L’écho. Parce que ça fait mal à nos nerfs et à la démocratie.
Ah, trop tard. Plus que quelques heures avant la fin de la démocratie au pays des GAFAM.
Commentaire après cette réaction de Yogina :

Je vais finir par croire que Lamy/Peltier pratiquent le principe du « parlez de moi en mal ou en bien, l’important c’est que vous parliez de moi ». C’était déjà le cas lors des précédents « buzz victimaires », à chaque pièce remise dans la machine, elles voyaient leurs followers augmenter.
Ce sont des influenceuses (comme beaucoup ici ou ailleurs), et elles connaissent par conséquent les rouages les plus classiques des réseaux sociaux : le clash et l’activité créent de la visibilité (et la visibilité légitime votre réputation en ligne).
En ce sens, je ne suis pas sûr, quand on est soi-même un gros compte ici, qu’aller dans ce sens soit la meilleure méthode. Parler d’elles ne fait que leur donner de l’importance. Si elles n’en ont aucune, autant les laisser dans leur bulle. Il faut les prendre au mot et les laisser tranquilles.
Si certains veulent encore leur donner du crédit, qu’ils le fassent. Vu la manière dont le débat public s’est transformé en agitation, en débats de toutologues et de faux experts, le sort de deux influenceuses misandres a assez peu d’importance. Les autres sont pareils.
Le problème est bien plus général. Pour ceux qui sont impliqués dans des procès avec elles, [qu’ils] se défendent sur ce terrain-là, donnent des nouvelles à ce sujet. Mais participer à leur quête de visibilité et de soutiens en nourrissant leur récit victimaire n’a aucun sens.
(Moi, je peux. :p. Je n’ai aucune visibilité. Et ce qui m’intéresse, c’est moins la question de l’expertise que l’exemple navrant et instructif de leur comportement en ligne sur ce qu’il raconte de nos sociétés connectées.)
Moquer le terme de « zététique », prétendre qu’on n’en avait jamais entendu parler avant d’être harcelé, dénigrer les « zetcouilles » ou parler de « convergence des bites » semble amuser beaucoup celles qui se prétendent harcelées (à se demander qui adopte des comportements brutaux et stigmatisants). Je note donc :
Quand le nom fait le larron.
Certains se mettent à moquer le terme « zététique » en cherchant à la décrédibilisant. Pour ce faire, ils tournent en ridicule le nom, prétendent que personne n’en a jamais entendu parler, et que c’est limité à la France, voire à YouTube et aux « crop circles ».
Manipulation de plus. En fait, le terme « zététique » s’applique dans le milieu francophone (où il n’est d’ailleurs pas exclusif) à une pratique bien internationale. Dans le monde anglophone, on parle alors de « skepticism ».
(Je suis d’ailleurs venue à la pratique, perso, à travers un site/forum : les Sceptiques du Québec.)
Et quand on regarde la définition Wikipédia de la pratique, tout s’éclaire (et en tout cas, tous les arguments pour la décrédibiliser) :
« (…) les sceptiques recommandent normalement non pas l’incrédulité, mais la suspension de la croyance, c’est-à-dire le maintien d’une attitude neutre qui n’affirme ni ne nie l’affirmation. Cette attitude est souvent motivée par l’impression que les preuves disponibles sont insuffisantes pour étayer l’affirmation. (…) Formellement, le scepticisme est un sujet d’intérêt en philosophie, en particulier en épistémologie. (…) De manière plus informelle, le scepticisme, en tant qu’expression d’un questionnement ou d’un doute, peut s’appliquer à n’importe quel sujet, comme la politique, la religion ou la pseudoscience. (…) Il est souvent appliqué dans des domaines restreints, comme la morale (scepticisme moral), l’athéisme (scepticisme quant à l’existence de Dieu) ou le surnaturel. »
C’est d’ailleurs assez clair dans la « commu » : une bonne part des références sont anglo-saxonnes.
Ne surtout pas répondre sur ce qu’on nous reproche, travestir l’histoire pour se donner le beau rôle, et moquer un terme pour ce qu’il peut avoir de ridicule, comme si cela pouvait être révélateur.
À cet individu qui cite Acermendax en appelant à le bloquer, je réponds (par une citation) :

Il va falloir revoir la définition du harcèlement. Ce qu’il appelle à faire ici, c’est ce que nombre de personnes appellent à faire avec de faux experts.
Être soi-même victime de harcèlement ou d’invisibilisation ne justifie pas l’appel à bloquer ou de tout qualifier de harcèlement.
Et comme cette personne supprime la référence à son message, je proteste après cet usage :
Il faudrait m’expliquer en quoi lui répondre à travers une citation pour limiter ma visibilité sur son fil devrait être vu comme une hostilité nécessitant la suppression de la citation.
Encore une fois, les outils de Bluesky sont nazes et dévoyés par les personnes refusant la contradiction.
Ainsi, comme tous les réseaux sociaux, Bluesky fait à nouveau la preuve qu’il n’a rien de « social », mais qu’il s’agit juste d’un outil de visibilisation personnelle et d’invisibilisation ou de discrédit porté à des ennemis désignés.
Merci chaque jour de m’en faire la démonstration.
S. Lamy et M. Peltier sont obsédées par les fact-checkers (hommes). Après Fact and Furious, après Julien Pain, elle profite bien d’une maladresse de Tristan Mendès-France (lui n’a pas fait de salut nazi) pour rappeler combien les fact-checkers ne sont pas fiables. (Je suis TMF, je connais ses liens avec de nombreux rédacteurs de Franc-Tireur, mais lui n’est jamais sorti de son domaine de compétence. Je lui laisse le bénéfice du doute quant à son apparenté idéologique avec un journal réactionnaire et islamophobe.)

Je rétorque (sans rien citer, capture après-coup) :
Stéphanie Lamy s’ennuyait en voyant que Mendax ne parlait plus d’elle. Alors après avoir tabassé en public Julien Pain, elle s’en prend à Tristan Mendès-France. Fact-checker, spécialiste des réseaux sociaux et du complotisme, « zet », à partir du moment où c’est des mecs, tu peux taper fort.
Il y a un truc très drôle aussi, c’est le nombre de fois où par jour elle remet à sa place des mecs pourtant de « son camp » en mode arrogance, couche-toi là.
Le niveau de toxicité d’un côté et de servilité de l’autre est absolument fascinant.
Peltier, c’est un tout autre comportement, mais tout aussi fascinant. Appel permanent à des personnalités pour prendre parti (en mode « c’est irresponsable de ne pas suivre mon histoire »), partage quotidien de ses humeurs psychologiques (on sera au courant de sa prochaine grossesse), parfois des commentaires qui révèlent un peu de son égotisme wtf (hier, elle se mettait au centre de la vague vers Bluesky) et même maintenant appel à du vol de contenu sur YouTube.
À la fois fascinant et consternant.
Nolwenn s’interroge sur les capacités de chacun à changer d’avis grâce aux réseaux sociaux. Je suis moins optimiste qu’elle :
On changera probablement plus d’avis sur des convictions molles (genre, si le milieu/doute c’est 5/10, mou, ce serait 6/10). Et sur des sujets assez peu connotés politiquement. On doit tous être à des degrés divers des moutons et des perroquets : on entre « dans les ordres » et on reproduit l’idéologie du milieu qu’on intègre sans en questionner d’abord les principes. Soit on est alors totalement matrixés par l’appartenance au groupe en en adoptant constamment la ligne ; soit on est prêts à amender épisodiquement des positions en fonction de ce que l’on peut lire ou entendre ailleurs.
Sur les réseaux sociaux, c’est assez peu probable que cela puisse arriver. Seulement en marge, dans des domaines non politisés, neutres (ou en apparences). Et sans intérêts particuliers à faire valoir…
Je ne vois pas pourquoi les mouvements de pensée (ou simples heuristiques, a priori) fonctionneraient différemment de ce que l’on voit dans les sectes. Les techniques de manipulation sont empiriques, on ne les apprend pas dans des manuels pour devenir gourou. Comme les procédés rhétoriques ou les sophismes.
Plus que le débat, il est probable que ce sont les connaissances qui poussent à la mesure, à la prudence, et à remettre en question certaines convictions fortes. Qui ne s’est jamais retrouvé à dire « plus j’en ai appris, plus j’avais l’impression de moins en savoir ».
Et le doute, ou la suspension de jugement. En mode « je n’en sais pas assez, j’attends de voir ou je ne me prononce pas. »
Quand on se trouve face à un événement/information étrange, contrintuitif, inattendue, certains vont ranger cette information en fonction de ce qu’ils désirent pour vrai.
Parce que ça correspond à l’image qu’ils se font du monde. D’autres préfèreront suspendre leur jugement ou attente ou pas d’en savoir plus. Selon les circonstances, chacun peut sans doute se retrouver dans la position du « sceptique » ou dans celle du « crédule ».
Est-ce que les réseaux sociaux permettent de favoriser la suspension de jugement ? Certainement pas. C’est un réflexe qu’on a probablement perdu ces vingt dernières années à force de likes ou de partages compulsifs. Et même en dehors des réseaux, « ceux qui savent » viennent polluer l’environnement social avec leurs fausses certitudes.
Quelqu’un disait hier que la menace des réseaux sociaux était probablement plus grande que celle du réchauffement climatique. Parce qu’elle est largement là et renforce la seconde.
L’Internet 2.0 avait été perçu comme un grand forum où se partageraient des connaissances. C’est en fait un grand Colisée où l’on vient assister à la mise à mort d’esclaves dévorés par des fauves. « N’oubliez pas le pouce en l’air ! »
Populisme, communication, rhétoriques ont gagné. On ne se laissera convaincre qu’en marge. Et quand on ne saura, ça ne sera pas assez photogénique ou convaincant pour les autres.
On peut prendre deux exemples. Le nucléaire et la vaccination. Cela devrait être des sujets bien implémentés à gauche parce qu’ils favorisent le bien commun. Or, plus personne à gauche ne les défend. Et ça infuse. On se laissera convaincre de plus en plus par la pensée fasciste comme c’est déjà le cas avec l’immigration : la gauche devrait dire qu’il n’y a pas de problème d’immigration, que c’est même une chance ; or, elle préfère reprendre, déjà, le point de vue fascisant validant le « problème ».
C’était donc déjà perdu pour le nucléaire ou la vaccination, et demain, la gauche ne défendra plus les pauvres, les travailleurs, les minorités, l’altérité, le droit international, la laïcité (la vraie, pas celle qui est déjà instrumentalisée avant de ne plus rien vouloir dire).
Et alors, il n’y a plus à se laisser convaincre de rien.
Je crois que j’écris trop. Ce que l’histoire ne raconte pas, c’est si j’ai déjà réussi à me faire changer d’avis en me relisant.
À force de faire des appels du pied (et à l’émotion) afin de glaner quelques soutiens qu’elles ne manqueront pas de partager ostensiblement sur leurs réseaux (une technique qui tient un peu de la forme de validation des nouveaux membres quand ils entrent dans une secte), cela arrive. Pas souvent, mais ça arrive. Ici, un collectif que je ne connaissais pas :
Commentaire avec un brin de sarcasme :

« Dans nos rangs ». J’ai envie de dire : « teki ? ».
Je crois qu’on ne fera pas meilleure prise de position lâche et mal informée. Mieux que ça : très fiers de défendre des personnes sans vérifier leurs dires.
Hé, le cyberharcèlement a cela de particulier qu’on peut le vérifier.
Faites donc, ce ne sera pas du luxe. Parce que ne pas le faire, c’est ne pas prendre au sérieux ces accusations. C’est croire davantage celle qui parle la première ou le plus fort. Ou celle qui tout simplement serait une femme.
Le harcèlement en ligne n’est pas le harcèlement sexuel. Il peut concerner autant les hommes que les femmes. Ce travestissement des mouvements metoo concernant des comportements hors ligne pour les attribuer à des comportements en ligne est extrêmement problématique.
En choisissant de défendre de prétendues victimes sans vérifier que ce ne sont pas elles qui mènent une campagne de dénigrement, d’invisibilisation, voire de harcèlement, alors que c’est facilement vérifiable, on choisit volontairement de défendre des agresseurs.
Nouvelle leçon. Merci pour ça.
Acermendax publie une vidéo de 7 heures où il lit et commente les posts publics de S.Lamy et de M.Peltier. Réaction de cette dernière, puis la mienne (plus confidentielle) :

Cette vidéo est en fait un excellent test pour voir si les éventuels soutiens de ces deux prétendues femmes harcelées ont regardé la vidéo ou s’ils balancent des soutiens gratuits comme d’autres glissent un doigt distrait sur le bouton like.
Loi de Brandolini oblige.
Si, si. Pour donner un avis sur de prétendus cyberharcèlements, il faut vérifier par soi-même.
Si ici Peltier recommande de ne pas aller la voir, c’est : 1/évoquer la vidéo suggère qu’elle participe à un harcèlement (non) 2/éviter que les personnes se forgent un avis basé sur des faits.
À ça s’ajoute un sophisme d’intentionnalité : non, la vidéo n’a pas été faite sous l’angle « c’est moi la victime, pas elles ». Mais pour ça, il faut aller voir la vidéo. Peltier préfère donc qu’on la croie sur parole (ce n’est pas une rhétorique de victime, mais de manipulatrice).
Et en trois lignes, elle arrive encore en plus à dire qu’elle allait voler la vidéo pour la mettre ailleurs.
Ce qui ressort des 7 heures, c’est que ces personnes n’ont en fait aucune conscience qu’elles parlent publiquement. Qui se vante publiquement d’aller voler une vidéo ?
Quant à Lamy (qui a passé toute la nuit à regarder la vidéo), elle répond à sa manière habituelle : menace de procès, outrances et insulte (à un avocat qui a… liké un post).
Elle est cohérente au moins. Liker des posts constitue pour elle un acte grave de harcèlement.

Perso, je n’ai jamais vu Mendax remercier quelqu’un qui insultait Grimault, Raoult ou Aberkane. Ça donne assez bien un indice de l’honnêteté des gens.

Marie Bayle-Normand (qui fut jadis relativement proche d’une bonne partie de ces personnes accusées sans preuve de harcèlement pour avoir éclairé nos lanternes à l’époque de la crise du Covid) fait un fil sur le masculinisme.

Mon commentaire :
Moi aussi je suis spécialiste. J’ai un conseil pour tous ceux qui n’ont pas besoin d’en recevoir et aux autres qui aiment en donner aux autres tout en leur disant que s’ils ne les suivent pas ils ne sont pas les bonnes personnes :
Voir du masculinisme partout, c’est faire le jeu des masculinistes.
Ce qui vaut pour l’antisémitisme : « voir de l’antisémitisme partout fait le jeu des antisémites ».
Ou encore : « se prétendre harcelé ou victime à toutes les sauces, c’est faire le jeu des agresseurs et invisibiliser les vraies victimes. »
Le saccage des mots comme disait l’autre.
L’intermède Richard Monvoisin… ou quand la zététique fait tiquer.
Richard Monvoisin est enseignant-chercheur et figure de la zététique, vulgarisateur (comme Mendax). À force d’être tagué sur le réseau social par S.Lamy et M.Peltier, il répond sur son blog dans une sorte de contorsion spectaculaire cherchant à prendre position pour ces deux dames tout en disant ne pas se prononcer. C’est à la fois inconséquent et lunaire. Son texte est disponible ici.
Je reproduis juste vite fait mes commentaires sur son blog (mais c’est mieux de voir les échanges là-bas pour y comprendre quelque chose).




Un peu désabusé, je continue mon soliloque sur Bluesky :
Il y a une telle panique chez certains qui ne veulent pas perdre leur précieux badge gauchiste délivré par les totalitaristes de gauche qu’ils sont prêts à se laisser marcher dessus quand on les traite comme de la merde.
Aujourd’hui, Lamy, Peltier et leur clique ont insulté des mecs qui disaient pourtant être d’accord, interpellé d’autres pour qu’ils s’expriment en leur faveur sans rien connaître à leur histoire. Et ces abrutis répondent gentiment en faisant ce qu’on leur demande.
Mecs, si on [vous] traite comme de la merde alors que vous êtes censés être du même camp, c’est que les personnes qui vous harcèlent [et vous enjoint] de vous exprimer en leur faveur ne sont [pas] ce qu’elles prétendent être.
Ce n’est ni du féminisme, ni des comportements de gauchistes, ni du harcèlement, c’est un comportement toxique. De la manipulation. Il est si précieux que ça votre badge de faux féministes pour que vous pissiez aussi fort sur de simples principes de morale ?
Je réponds ensuite à ce message (via une citation) :

Récupérer des screens de personnes qui vous bloquent parce qu’elles lancent des procès-bâillons contre vous, oui, c’est nécessaire. Faire 7 heures de vidéo pour démontrer la disproportion entre les accusations de harcèlement (invisibles) s’étalant sur des centaines de posts et les réactions de la personne censée organiser ce harcèlement, oui, c’est normal.
Ensuite, les seules personnes qui viennent ennuyer ces personnes sont précisément celles qui les soutiennent, mais ce n’est pas suffisant, les concernées y trouvent toujours à redire.
Parce qu’en fait, il y a très peu, voire pas du tout, de personnes de « l’autre camp » entrant contact avec elles. Pour une raison assez simple d’ailleurs : quand tu bloques des milliers de personnes supposées appartenir à la même sphère, ça limite assez les possibilités d’interaction.
Et c’est très bien comme ça. L’absence totale d’interaction est même la preuve qu’il n’y a aucun harcèlement.
Enfin, en quoi screener des personnes qui vous bloquent (alors qu’on n’a jamais interagi avec) serait plus étrange que de screen des comptes que… vous bloquez « préventivement ».
Souvent des petits comptes d’ailleurs, histoire de bien discréditer des nobody auprès de sa commu ou de prétendre à un énième harcèlement en meute. Je répète : vous bloquez sans interaction, puis vous retournez faire des screens de personnes avec qui vous n’êtes jamais entré en contact.
M.Peltier est fière d’annoncer sa participation à l’émission C ce soir. Je regarde, je ne connais pas les autres invités. Commentaire :
Marie Peltier, abonnée donc à une liste de « silenciation » sur Bluesky pour faire taire la moindre critique à son encontre, est invitée sur le service public pour évoquer sa propre « silenciation » tout en prétendant être harcelée (je ne sais pas sur x, ici, j’en ai vu aucune trace).
On ne pourra pas mieux faire pour illustrer le problème de ces talk-shows qui sont effectivement des produits où on bavarde entre bourgeois. Au lieu d’inviter des experts sur le sujet du jour (la liberté d’expression), des chercheurs, on invite une « historienne ».
Le rapport ? Aucun. Mais elle passe bien à l’écran, c’est une bonne cliente comme on dit.
Ce n’est absolument pas grave qu’une personne soit invitée à parler de liberté d’expression alors qu’elle intente un procédure-bâillon à un contradicteur.
Intermède parodique
Voici l’histoire de L’Ange apocryphe.
Manan étant un ange attaché à l’élaboration, avec d’autres anges, de l’Aiguille du Zetith. Dio, le dieu de tous les dios décida de créer cette aiguille afin d’orienter les hommes et les femmes (Dio est un dieu féministe) sur la voie de la vérité.
Manan se met à l’ouvrage et élabore avec ses comparses cet outil que d’aucuns compareront un jour au feu de Prométhée. Dio avait imaginé cette Aiguille du Zetith au seul usage des hommes et des femmes.
Mais quelle ne fut pas la surprise (et l’erreur fatale) de Manan quand, pour tester son instrument, il eut l’idée de la cibler sur l’Eglisse, cette vénérable institution censée représenter le dogme de Dio sur Terre. Car Manan découvrit l’imposture de l’Eglisse.
Ses prêtres, loin de suivre les préceptes du dogme de Dio, les trahissaient sans vergogne. L’Aiguille du Zetith était un instrument tout aussi bien éclairant que dangereux ! L’ange Manan était placé face à un terrible dilemme : révéler l’imposture des prêtres ou se taire.
Il décida de prendre tous les risques et estima que les vérités révélées par l’Aiguille devaient être connues de tous.
Manan décida d’en informer Dio, demanda une audience dans laquelle il révéla l’imposture. Mais Dio qui sait tout était déjà au courant. Et il sermonna Manan.
L’Aiguille du Zetith n’avait pas pour objet d’être retournée contre l’Eglisse et contre lui-même !
Alors, Dio excommunia Manan et l’expulsa du Ciel bleu.
Déchu, Manan entra en résistance surveillée : désormais poursuivi par les prêtres que Dio avait chargés d’en faire une figure du Mâhle, Manan (qui n’avait toutefois pas encore conscience qu’il avait un sexe) se réfugia dans un labyrinthe constitué de miroirs censés le protéger des prêtres turbulents : ce lieu, Manan le nomma « Épique Épochè ».
C’était un lieu magique dans lequel les prêtres s’en trouvaient soudain pris de nausée face aux reflets convergents des miroirs qui leur représentaient une image d’eux-mêmes terrifiante, mais vraie.
Les miroirs étaient composés de mille aiguilles de Zetith et la vérité jaillissait en une lumière aveuglante à ceux qui avaient voué toute leur vie aux mensonges.
Les prêtres ne pouvaient pas faire face à tant de lumière. Le lieu les rendait malades, alors ils s’en retournèrent à leur Eglisse.
Mais les hommes et les femmes de bonne volonté, ceux qui avaient jusque-là tant de fois espéré rencontrer la vraie lumière, non pas celle du cœur, comme on leur apprenait à l’Eglisse, mais celle de la vérité, purent enfin voir la lumière.
Épique Épochè leur ouvrit les yeux.
De retour à l’Eglisse, ils rencontrèrent les prêtres qui mettaient en garde contre les illusions, les mensonges et les blasphèmes de Manan. Les hommes et les femmes à qui Manan avait ouvert les yeux dirent que pas du tout : Manan disait la vérité !
Et pour leur insolence, l’Eglisse, au nom de Dio, les déclara tous impies. Ils devinrent les « MasseQ ». Les MasseQ existaient vraiment, c’était un peuple de la cité de Mâhle, exclusivement constitué d’hommes badigeonnés d’huile de palme, passant leur temps à se lécher les boules et à vitupérer contre la cité voisine : Patriarcha-sur-loire, cité qui, tant bien que mal, essayait de lutter contre « elle-même ».
Ceux qui retournaient d’Épique Épochè tentèrent de dire qu’ils n’avaient rien à voir avec les MasseQ, mais ainsi avait parlé l’Eglisse et ils furent frappés du sceau de l’infamie.
À la fois mananistes et massquistres. L’Eglisse était douée pour les néologismes « mélioratifs ».
Nul ne sait où se cache aujourd’hui Manan, l’Ange apocryphe. Les hommes et les femmes à qui il a ouvert les yeux se cacheraient à Patriarcha-sur-loire.
Tous auraient renié ce qu’ils avaient appris et vu à Épique Épochè.
Et depuis, pour faire peur aux enfants qui se poseraient trop de questions, l’Eglisse raconte l’histoire de Manan, le dépeignant comme l’ultime figure de Mâhle : Dio l’avait chargé d’une tâche, celle de bâtir l’Aiguille du Zetith.
Au lieu de cela, Manan se serait servi de l’Aiguille afin de tromper les hommes et les femmes, les détourner de Dio dans le but de prendre sa place avec les MassQ comme prêtres.
Les miroirs constitués de mille aiguilles de Zetith sont là où Manan les a laissés. Mais personne n’en connaît le chemin.
Puisque la meilleure défense, c’est l’attaque, les alliés du duo sortent les vieux dossiers pour salir les « zetcouilles » et les insulter au passage. Comme ici :

Je commente donc (à travers une capture) parce que le sujet abordé, derrière les quolibets et les indignations, est important :
« Une nuisance sur patte ». Toujours très colorées, les insultes chez les misandres.
La méthode de Flibustier est peut-être extrême, en revanche, oui, elle pointe du doigt un vrai problème que cette dame continue de nier. On ne partage des photos de ses gosses sous aucun prétexte.
Prétendre qu’on peut partager des photos à des amis proches, c’est possible, c’est un peu comme dire que les agresseurs sont toujours des inconnus (ici, c’est bien Flibustier qui joue le rôle de « l’inconnu dangereux à abattre », ce fantasme).
Je vois deux raisons à ne publier sous aucun prétexte des photos.
1/ Elles peuvent être détournées. Ce serait d’autant plus le cas aujourd’hui avec les IA, Photoshop, etc.
2/ Les enfants sont des adultes en devenir propriétaires de leur image. Leur corps leur appartient, leur image leur appartient.
Ces personnes qui se déclarent toujours défenseurs de droit nient en réalité le droit de leur progéniture à disposer de leur droit à l’image. « C’est mon fils, le mien, j’en fais ce que je veux, j’en suis propriétaire. » C’est ça que ça veut dire.
Toujours étrange de voir que certaines exigences sont réservées à des personnes bien spécifiques, pas à soi-même.
Quand quelqu’un accuse plus de mille personnes de harcèlement, que vous demandez des preuves de ce harcèlement qui n’apparaît nulle part, et qu’il se trouve que vous faites partie de ces mille personnes, quelle est la probabilité pour que ce harcèlement existe si vous vous savez innocent ?
Et vous saviez, vous, que la zététique comptait plus de mille membres ? Quel succès ! Et une branche spécifique, les « H zet ».
(Ne cherchez pas, il y a également 30 millions de masculinistes en France.)
Poursuite de l’intermède Monvoisin, car une journaliste en profite pour taper sur le milieu avec des accusations gratuites et abjectes :

Commentaire :
Rappelons que dans la réalité, la Tronche en biais produit davantage de contenu pédagogique et porte la parole de chercheurs dans de longues interviews à son audience, et que quand il parle de clash, c’est souvent que c’est lui qui est attaqué.
Il fait notamment l’objet de nombreuses procédures-bâillon, et les nouvelles concernant ces « clash » se trouvent être partagées sur sa chaîne secondaire, bien moins suivie que la principale (indice peut-être pour savoir quelle est la ligne éditoriale de la chaîne principale).
Notons également qu’il est assez peu actif sur les réseaux sociaux (il poste essentiellement son travail sur les divers supports) et contrairement à ce qui est souvent sous-entendu, il est beaucoup moins dans la culture du clash que ses détracteurs :
C’est pas un peu paradoxal de reprocher à un Youtubeur sa culture du clash, quand on est journaliste (donc avec une large audience), et de publier ça sur un réseau social ? Ce niveau de malhonnêteté intellectuelle…
Rappelons enfin que cette pseudo-culture du clash a participé à lutter contre la désinformation au plus fort de la pandémie de Covid. Contrairement à d’autres (médias, journalistes, influenceurs, institutions, voire toubibs), la Teb a œuvré pour l’intérêt général.
Ces attaques sont donc infondées.
Mesdames et messieurs, la culture du non-clash :
L’extrême droite est sur le point d’arriver au pouvoir, partout. Les USA sombrent dans la dictature, mais… la gauche préfère s’attaquer à un défenseur de l’esprit critique parce que… un extrait d’une de ses émissions a été utilisé par un média de gauche.
C’est pas bientôt fini la blague ?
La posture de Monvoisin, j’avoue, commence à m’agacer :

Il faudrait expliquer à Elisabeth Bik et à toutes les personnes soucieuses d’éthique dans le monde de la science et qui contribuent à faire rétracter les papiers de Raoult (entre autres) qu’en fait, ils et elles manquent de sagesse.
Et le coup de grâce :

D’accord. Richard Monvoisin, c’est fini. Il a choisi le camp des désinformateurs.
Il est soit extrêmement naïf, soit lâche, soit malhonnête, soit stupide.
On lui dit de lire les messages de Lamy/Peltier pour trouver des traces de harcèlement. Il va lire l’avocat improvisé expert en géopolitique.
Quelqu’un lui redemande sur son blog de lui montrer les traces de ce harcèlement massif et il répond en disant qu’il l’a vu sur X quand Peltier était enceinte.
Quelqu’un a déjà pris au sérieux l’intégrité de ce garçon ? C’est lunaire une telle réponse. Voire d’une mauvaise foi consternante.
Je n’ai jamais suivi ce qu’il faisait. Quelques interventions vagues, néanmoins intéressantes (quand il était enceint). Mais cette manière tartuffe de balayer les commentaires d’un revers de main me laisse sur le cul.
— Vous avez des preuves de cette fameuse dent en or « massif » dont tout le monde parle ?
— Je suis zététicien, la dent d’or est bien réelle.
— Où l’avez-vous vue ?
— Au rayon X du magasin de l’imposture. Cordialement. N’hésitez pas à me poser des questions, je suis souple en contorsions rhétoriques.
C’est une sorte de harcèlement quantique. Tant que l’on ne l’a pas observé, il est à la fois réel et non réel. Voudriez-vous ouvrir la boîte pour vérifier le résultat ? Non ! Surtout pas, cela pourrait contredire les préjugés que j’en ai ou l’image que je voudrais donner de moi-même !
Et alors, vous vous référez à une boîte passée : « Je sais qu’hier, sur X, quand j’ai ouvert la boîte, il y avait bien du harcèlement ».
(L’autre version du harcèlement quantique : « Je garde les preuves pour la justice. Ici, je me contente d’insulter mes agresseurs. »)
Les grandes gueules du Net ne manquent pas d’apporter leur soutien aux « personnes qu’il faut » pour s’assurer la carte du féminisme (souvent un laissez-passer pour de réels agresseurs) :

À Peltier qui prétend qu’elle se retient de parler alors que ça fait trois semaines qu’elle poste 50 messages par jour à ce sujet, Lehmann répond en réduisant Mendax à quelqu’un qui n’aime pas Peltier parce qu’elle parle de masculinisme.
Mais wtf…
— Mendax passe 7 heures à lire et commenter les centaines de posts publics publiés par Peltier/Lamy.
— Oh, get a life, le mascu !
— Lamy après 48 heures à faire du cherry picking dans une vidéo de 7 heures pour répondre à « cette tête de debilos ».
— Oh, sidérant !
Changez rien la team cohérence.
Un gros compte d’astronomie s’interroge sur le fait qu’il ait tant de comptes qui le bloquent, je réponds en lui présentant d’abord des screens de listes injurieuses dans lesquelles il apparaît (et qui l’y ont placé probablement juste parce que c’est un gros compte). J’explique :
Parce que les gens préfèrent continuer à créer leurs propres listes de blocage et inciter à bloquer d’autres gens comme marqueur identitaire au lieu de pointer du doigt un outil détourné de son usage (nuire à des comptes) auquel même X n’avait pas pensé.
L’idée ici, à mon avis, de ces trolls, c’est de discréditer Bluesky en l’attaquant sur son talon d’Achille. Et ma foi, ça marche assez bien parce que les gens s’en moquent et Bluesky refuse de reconnaître le problème (ils suppriment les trolls, pas la feature, mais le mal est fait).
Petit tacle au passage à mes amis gauchistes :
On ne rappellera jamais assez à quel point la gauche est poreuse à toutes sortes d’imposteurs. L’exemple le plus emblématique étant bien sûr Macron, élu grâce aux gauchistes (alors qu’ils en avaient désigné un autre).
La gauche ne cesse de pointer du doigt le culte du sauveur, la personnification de la politique, elle en est pourtant systématiquement victime.
La gauche a ses modèles, ses influenceurs. Les intellectuels (ce qu’autrefois on qualifiait à juste titre « gauche-caviar ») aiment à se qualifier de gauche et à adopter des postures de gauche, aiment à marquer, à la première occasion, leur identité de gauche.
Pourtant, il n’y a probablement pas moins de corrompus, d’agresseurs sexuels ou de délinquants à gauche. Les comportements toxiques, agressifs ne sont pas rares à gauche. Le manque de vertu à droite, je m’en tape, c’est des escrocs et des malfaisants assumés.
Les gauchistes, en revanche, se présentent toujours comme tolérants, inclusifs, non violents. Ils aiment pourtant les mêmes ressorts identitaires et suivent le même culte des personnalités qu’à droite.
Les postures de cette gauche toujours caviar permettent de s’identifier comme vertueux, pointer du doigt à la première occasion les écarts des autres, quitte à ne pas s’encombrer de vérification, de doute, de prudence.
Arrive alors fatalement ce qui doit arriver : les imposteurs finissent par être démasqués, et leurs « amis » font ensuite les étonnés.
Tandis que par leurs inconséquences, leur promptitude à développer des marqueurs identitaires moisis, ils en ont aussi complices.
Ne changez rien.
Je m’amuse à calculer la proportion d’hommes et de femmes qui « likent » une activité de Mendax, sa communauté étant régulièrement accusée d’être « mascu ».
28 comptes identifiés « homme » ont liké ce post. 13 comptes identifiés « femme ». (Y compris des homosexuels et des féministes déclarés en bio.)
Excellent ratio, dans un domaine pourtant trop masculin, mais surtout accusé d’être un repère de mascus et d’alt right.
Bah, en fait, non.
Comparé au nombre de femmes qui s’intéressent aux questions de « zététique », c’est même assez curieux ce haut pourcentage de femmes visées (notamment par S.Lamy). Comme pour le reste, certains dénoncent des types de comportements tout en ne s’appliquant pas la leçon pour soi-même (oui, les femmes, sur les réseaux sociaux sont majoritairement victimes des comportements toxiques des hommes… mais aussi d’autres femmes, car derrière Mendax, de nombreuses femmes ont maille à partir avec les deux « zexpertes », et cela, bien avant les vidéos YouTube).

Ce niveau d’égotisme effrayant. Elle commence par se réjouir que beaucoup plus de monde se rende compte de son harcèlement. Heu, what ? Après, M Peltier souffre, oui, ça ne fait aucun doute vu la véhémence déployée pour dénigrer la terre entière qui n’aurait pas pris la mesure de son humiliation.
Mais il est bien là le problème. Chaque jour, à travers ses messages, elle démontre ses injonctions très orientées sur sa seule personne à la soutenir, à travers une théorisation alambiquée d’une agression qui serait politique (antiféministe) que si elle souffre, c’est moins à travers un harcèlement qu’à travers l’humiliation subie de se voir critiquée sur sa légitimité académique.
Un peu grisée par les soutiens de quelques lâches soucieux de donner une fausse image d’eux-mêmes (ces chevaliers blancs) (on pourrait d’ailleurs s’interroger sur une forme de recherche de validation auprès de figures patriarcales comme Monvoisin ou Mas ; c’est féministe, ça ?), la voilà qu’elle parle sans filtre d’elle à la troisième personne du singulier (autre signe d’égotisme) : « quand une femme, appréciée, dont le travail est reconnu, était humiliée ». Et ce n’est bien sûr qu’en termes mélioratifs.
Son humiliation, son égo fragilisé doivent ainsi devenir les stigmates d’un mal plus profond : il s’agit d’un « fiasco » pour la société entière. Nous devrions ainsi avoir tous honte de nous être tus quand son égo boursouflé a été ratatiné par un homme malveillant. Vous n’étiez pas au courant ?
C’était pas faute pourtant d’avoir prévenu la terre entière qu’elle était enceinte. Honte à vous de ne pas suivre les tracas personnels et la santé obstétrique de l’inventeuse du complotisme. Faites pénitence, vous êtes pardonnés. Mais ne recommencez pas.
Qu’est-ce qui pousse les gens à s’inventer des mérites indus ? L’égo. À grossir leur CV ? L’égo. À comparer leur nombre de passages à la télévision avec leur détracteur ? L’égo. À mettre sur la place publique sa vie personnelle tout en voulant être perçu comme un expert ? L’égo.
À acheter un billet aller-retour entre deux capitales européennes en urgence pour accepter une intervention de trois minutes à la télévision au prix de trois séances d’avocat (payées par une cagnotte ou non) ? L’égo. À vitupérer contre un détracteur dont on souligne le genre afin d’instrumentaliser une lutte dont on se revendique tout en montrant bien plus d’empathie pour soi-même que pour les victimes réelles de ces violences et de ces inégalités ? L’égo.
L’égo, l’égo, l’égo, l’égo. Il souffre beaucoup l’égo, oui. Ça, c’est indéniable.
Et là où Peltier/Lamy ont raison, c’est que c’est en effet devenu une question politique qui ne se limite plus à leur seule personne. Parce que l’instrumentalisation d’une lutte pour des fins strictement personnelles, c’est un problème majeur qui invisible et dénature considérablement les souffrances,
non plus des victimes de leur égo boursouflé, mais du comportement toxique d’hommes profitant de leur situation.En religion, on faisait attention aux faux prophètes. Ici, il convient de se méfier des faux experts et des fausses victimes. Et c’est parce qu’il est difficile de les démasquer qu’ils peuvent pulluler avec la complicité de médias ou de chevaliers blancs peu regardants. Mais c’est un vrai sujet. Et en dehors de cette histoire malheureuse de faux harcèlement et d’égo plaintif, il est là le scandale.
Les médias sont occupés à servir la soupe à l’extrême droite ; les féministes, occupés à théoriser les dangers du manspreading dans le métro. Des préoccupations de bourgeois en fait. Les experts sont bien souvent des chercheurs mal payés ; les victimes du masculinisme ou des violences des hommes, des personnes cumulant divers désavantages (femme, milieu social, niveau d’études, handicap, couleur, faiblesse du réseau, nationalité, apparence, etc.).
Pleurez les petits malheurs des riches.

Pas tout à fait. D’où l’intérêt de forcer une bulle de filtre (et de croire ses ouailles parfaitement hermétiques à l’air extérieur). Ça marche jusqu’à un certain point.
Le premier qui se trouve à dire qu’il irait bien voir à l’extérieur du « Silo » pour voir si l’air y est si pollué se trouverait alors dans la position de Juliette Nichols de la série Silo : « Tu veux sortir ? Très bien, tu es excommuniée. Tu vas y aller dehors, mais ne reviens pas. Il n’y a que dans le silo qui est la vérité. Et avant de mourir, pense à nettoyer l’écran. Nos screenshots sont un peu poussiéreux. »
Pas tout à fait. D’où l’intérêt de forcer une bulle de filtre (et de croire ses ouailles parfaitement hermétiques à l’air extérieur). Ça marche jusqu’à un certain point.
Le premier qui se trouve à dire qu’il irait bien voir à l’extérieur du « Silo » pour voir si l’air y est si pollué se trouverait alors dans la position de Juliette Nichols de la série Silo : « Tu veux sortir ? Très bien, tu es excommuniée. Tu vas y aller dehors, mais ne reviens pas. Il n’y a que dans le silo qui est la vérité. Et avant de mourir, pense à nettoyer l’écran. Nos screenshots sont un peu poussiéreux. »
Pas tout à fait. D’où l’intérêt de forcer une bulle de filtre (et de croire ses ouailles parfaitement hermétiques à l’air extérieur). Ça marche jusqu’à un certain point.
Le premier qui se trouve à dire qu’il irait bien voir à l’extérieur du « Silo » pour voir si l’air y est si pollué se trouverait alors dans la position de Juliette Nichols de la série Silo : « Tu veux sortir ? Très bien, tu es excommuniée. Tu vas y aller dehors, mais ne reviens pas. Il n’y a que dans le silo qui est la vérité. Et avant de mourir, pense à nettoyer l’écran. Nos screenshots sont un peu poussiéreux. »
Je radote après ça :

La question n’est pas du tout de savoir qui, individuellement, vous bloque. La question, c’est que c’est devenu ici un marqueur identitaire et de mise en scène de l’exclusion.
« Mais le blocage c’est un truc tellement personnel :x »
Eh bien, non. C’est communautaire : « j’appartiens à la commu qui bloque telle ou telle personne ».
C’est encore plus sournois que sur X. Mais déjà sur X, le blocage venait sanctionner une prise de position : bloquer ne servait déjà plus à se protéger des trolls, mais à bloquer « préventivement » des personnes pensant différemment.
Sur Bluesky, avec les listes de blocage nominatives, les listes injurieuses, les listes de trolls pour nuire aux personnes qui y sont placées et tromper les personnes abonnées, le blocage présumé préventif s’est généralisé et est devenu un marqueur communautaire et identitaire.
Quand un compte problématique apparaît, il y a le bouton « signaler ». Mais ce n’est pas public. Personne ne voit que vous œuvrez pour la bonne cause. Appeler sa communauté à bloquer ne règlera pas le problème (parce qu’un compte multibloqué non signalé continue d’exister) vous fait passer pour un chevalier blanc. Vous affirmez ostensiblement aux autres votre appartenance à une communauté, vous êtes proactifs (alors que pas du tout) et certains ont utilisé cette méthode non pas pour bloquer des comptes de nazis mais pour discréditer des personnes qui les avaient contredites.
C’est exactement ce qu’il s’est passé avec moi. Quelqu’un (un gros compte) a partagé une liste de blocage, j’ai mis en garde contre la liste de blocage, lui m’a installé dans une liste de « personnes cis trop visibilisées » (j’avais 10 abonnés, c’était donc de toute évidence une sanction à mon com).
Puis une autre personne avec encore plus d’abonnés m’a explicitement livré à sa communauté en se moquant de moi et en appelant à me bloquer. J’ai eu une cinquantaine de blocs en moins d’une heure.
Libre à vous de penser que les listes de blocage et que les blocages ne sont pas devenus, en soi, des outils de communication. Moi, j’en fais l’expérience exactement inverse et ne fais que mesurer chaque jour les dérives de ces usages.
Le plus marquant dans cette histoire, c’est qu’il y a une majorité de personnes de gauche ici. L’acceptation de l’autre, le culte de la différence, la tolérance devraient être un marqueur commun de l’identité de gauche.
Au lieu de ça, on retrouve les mêmes marqueurs identitaires et excluants de l’ED. Pas vraiment un bon départ pour une nouvelle plateforme. Bluesky arrive déjà à proposer des outils miteux auxquels X n’avaient pas pensé, et les utilisateurs ont déjà adopté des usages détournant les fonctionnalités.
Intermède
À l’occasion d’une vidéo satirique de Mendax, j’en profite pour le critiquer (je suis pas un mouton). C’est à retrouver ici.
Commentaire (indirect) de ça :

Le dénigrement en meute, ça existe ? La meute, c’est à partir de combien ? Des milliers d’abonnés les suivent pour lire quotidiennement leurs moqueries ?
Et tout ça pour que… une demi-heure après, l’une des deux rappelle qu’elle a dit « stop ». Double standard.
Merci encore pour cette leçon.
— Bonjour, vous pourriez nous montrer les messages vous harcelant ? Soutien, sinon.
— Ça va pas de demander des preuves d’un harcèlement ?
— OK, désolé.
— On garde toutes les pièces pour la justice.
— OK.
Few moments later:
— Je partage ici la lettre de ma mère très peinée.
L’épreuve des preuves.
En guise de contre-exemple à toutes ces questions de « toutocratie », je partage ce post :

Un expert, ça sait définir son champ d’expertise. Et quand il en sort, il prévient, prend des précautions et limite même encore ici son champ de réflexion à une idée tout en ne cherchant pas à se faire publier dans une revue, mais le fait sur son blog.
L’honnêteté est une exigence qui s’apprécie.
Sarcasme :
Nous sommes fin janvier et Blast ne s’est toujours pas excusé d’avoir utilisé la vidéo d’un harceleur zet.
L’Ingénieuse Stéphanie IAmy de La Manche et son acolyte Marie Panza génèrent depuis cent messages par jour, ont déjà bloqué mille géants et libéré 300 veuves et orphelins du masculinisme.
Paradoxe :

Dans un excès de colère, ça se dit attaché à l’analyse scientifique, c’est révulsé par la « pure haine » de Mendax tout en exprimant sa « haine », ça le « déteste », le dépeint avec arrogance comme un fat…
Les fantasmes, les projections, les outrances et les incohérences de certains, ça laisse rêveur.
Mise en exergue des méthodes de Lamy pour juger qu’une personne la harcèle ou pas. (Notez les « 17 h » pour voir l’enchaînement des faits.)
– Fil de discussion et partage de vidéo
– Veille de mots clés (Peltier), puis interaction avec un futur « harceleur »
– Réponse neutre.
– Blocage.
Édifiant.
On voit très clairement ici que c’est bien Lamy qui entre en contact avec les gens, éventuellement pour les harceler ou les insulter, à travers une veille constante.
Elle supprime ensuite ses messages. Bloque. Et place la personne qu’elle a elle-même interpellée sur sa liste calomnieuse.

« Je sais pas ce que vous avez fait aujourd’hui. Moi, j’ai conseillé à mon harceleur de se décoincer un chouia. »
Les grandes manoeuvres
C’est fou les amabilités que le camp du bien s’autorise dès qu’il se fantasme un ennemi désigné…
Cela devrait nous servir de leçon. À eux, ça sert de défouloir.
On ne tire aucune leçon de la vie quand on falsifie la réalité. Mais on se donne bonne conscience.
Dieu, j’ai tué beaucoup de mécréants.
Le harcèlement, c’est les zotres.
(Et ce qui tient plus du harcèlement ici, c’est bien le rt = pas d’interaction, mais validation et partage à sa communauté d’une moquerie. Ils sont grisés par leur pouvoir, exactement comme les mâles toxiques qu’is prétendent combattre.)
Le harcèlement se caractérise par la répétition des faits. Ici, pratique de troll consistant à réagir dans le fil de la personne visée (donc interaction directe), puis effet de meute avec la réponse de la leader répondant au troll alors que la victime, bloquée, ne peut répondre.
Avec la réponse du troll d’origine, c’est mieux.
(Notez que je fais la capture à l’heure où Stéphanie Lamy débloque mon compte pour venir me lire. ?!.)
Elle en est à sa troisième réponse à des comptes réagissant à la publication de Mendax. Cette fois, c’est pour contredire et partager le commentaire d’un extrait. Harcèlement, je sais pas. Comportement de forceur, c’est certain.
Un bug ironique n’est pas à exclure (sinon à un mouv’ suspect). Bluesky aurait-il des problèmes avec les blocages ?
Il s’agit bien d’un mouve : elle attend le harcèlement.
Les juges apprécieront.
On peut raisonnablement affirmer qu’elle trolle (harcèle) ceux qu’elle accuse de harcèlement (mais comme ils ne la harcèlent pas, elle les harcèle dans l’espoir qu’ils se rebiffent, définition même du troll).
Puisqu’elle nous appelle à le faire, archivons. Trollage :
Merci pour l’ouverture des vannes. Pas besoin d’aller bien loin pour trouver d’autres amabilités (avec incitation de la spécialiste des réseaux sociaux à faire tourner). Sur l’avant-dernier fil : trois insultes. (Et c’est elle qui porte plainte. OK.)
Merci pour cette perle M.Peltier. Tant de mots pour justifier le cancel d’un mec de Mastodon par le harcèlement dont il serait coupable… sans l’illustrer de quelque manière que ce soit.
« J’ai vu une licorne. Croyez-moi. Ceux qui douteront de ma croyance seront bannis du Royaume des fées. »
À la limite, ça, ça pourrait constituer un élément allant dans le sens d’un harcèlement. Si toutefois ce genre de comportement se répétait. Beaucoup d’accusation, un seul screen. Pourquoi ne pas montrer le reste alors ?
Je milite perso pour que tous ces gestes numériques restent invisibles.
Très tôt dans l’histoire de l’Internet 2.0, on a vu combien « follow » « likes » « partages » étaient des signes largement polysémiques. Un like peut dire « je suis d’accord », « j’aime ». Un follow peut être du trollage.
Tout cela serait invisible, on échapperait d’abord aux biais d’autorité (j’ai tant de likes ou de followers, ma parole a donc de la valeur), on se libérerait d’une certaine addiction aux notifications.
Et l’on pourrait moins se servir de ces notifications pour polluer l’esprit d’une victime potentielle de harcèlement.
BlueSky venant de se lancer et tous ces problèmes étant déjà connus depuis des lustres, ces choix ont été faits de suivre la voie qui a mené tous les autres réseaux au désastre.
Un juge en train de plancher sur les accusations de S.Lamy visant des masculinistes.
– Mais heu, ces dames sont des masculinistes selon la plaignante ? (s’arrachant les cheveux)
Je repose donc une autre question naïve qui m’avait valu d’être affiché par elle :
Si S.Lamy et M.Peltier sont féministes comme elles le prétendent, et qu’elles s’acharnent manifestement ici avec des femmes, ces femmes sont-elles d’extrême droite ? Ou, un peu, le contraire ?
On pourrait appeler ça le syndrome, ou l’imposture, Sophia Aram. Se revendiquer d’un bord tout en manifestant les signes du bord opposé.
Non seulement, elles s’attaquent plus volontiers à des mecs quand ils ne sont précisément par mascu, mais elles s’attaquent également à des femmes qui, étrangement, se revendiqueraient volontiers féministes ou de gauche. C’est pas Nemesis, quoi. Est-ce que cela devrait nous donner des indices sur la sincérité de leurs revendications (féministes), puis de leurs accusations (de harcèlement mascu) ?
Ben, un peu. Les incohérences, la véhémence, la confusion (sauf à la limite quand elle tente sans y arriver à instaurer une forme de nuance), c’est un peu ce qui caractérise le mensonge, la malhonnêteté, la manipulation.
Là où je suis d’accord avec S.Lamy et M.Peltier, c’est qu’il s’agit effectivement d’une lutte politique. Mais pas du tout, comme on le voit ici, un rapport de domination (comme le harcèlement) homme/femme. Mais une lutte contre les manipulations, contre l’instrumentalisation de causes justes et progressistes ou du statut de victime, et contre le flou entourant un autre statut, celui d’expert (un sujet qui dépasse de loin leur petite personne).
Sur ce dernier point, parler de « spécialiste » par exemple me conviendrait parfaitement pour des essayistes, voire des blogueurs, des influenceurs. En revanche, les titres académiques doivent non seulement être exacts, mais s’appliquer aussi au sujet abordé. Un prof d’histoire est-il historien ?
Un sociologue est-il le mieux placé pour parler de confinement ? Un microbiologiste est-il légitime à parler d’un virus et d’une pandémie ? Un (jadis) prof de philosophie est-il tout indiqué pour parler de la réalité d’un génocide à Gaza ?
Oui, il s’agit d’une question hautement politique.
Rappelons au passage en quoi consiste un harcèlement ou une insulte sexiste (puisque derrière les termes de « mascus » « zetcouilles » « antiféministes », c’est bien de cela qu’il est question) : c’est lié au genre.
Qui a réduit ces deux femmes à leur genre ? Qui les a rabaissées, car femmes ?
Personne. C’est un grossier épouvantail. Vous reprochez certaines choses à des personnes (expertise, titres, domaine de recherche), et pour se défendre, ces personnes rétorquent qu’il leur est reproché d’être tout autre chose (des femmes, mostly des femmes avec du talent et de la reconnaissance).
Un homme préconise face à la justice laxiste que les femmes passent à la violence. S. Lamy préfère pointer du doigt l’injonction faite aux femmes plutôt que l’incitation à la violence. Le sens des priorités.

Ici, elle s’amuse de voir que son prétendu harceleur… se tait.

Opération sémantique à cœur ouvert :
Le… vrai est secondaire. Seul compte la figure d’autorité qui détermine ce qui est vrai.
Je résume bien où il y a quelque chose qui m’échappe dans la pensée lamyne.
Ça expliquerait certaines choses. Pour définir le vrai, il faudrait alors abattre les figures d’autorité dont le « vrai » ne correspond pas à ce que l’on attendrait de lui. C’est du Trump en fait.
(Pour une fois qu’elle n’insulte pas les zets, ça devient un peu nébuleux.)
Petit débunkage de « Anne-So » à propos d’un site qui selon les « zexpertes » était focalisé sur leur discours :
https://bsky.app/profile/mistygaltees.bsky.social/post/3lh6x4njdbc2c
Pour finir et pour résumer avant ma conclusion :
![]()
S.Lamy accuse donc nommément 6 250 personnes de la harceler.
Je demande officiellement que cette campagne de fausses accusations cesse.
Soit elle supprime ses accusations calomnieuses, soit Bluesky supprime cette liste illégale en UE.
Autrement, je fais caca.
STOP.
Conclusion : Ultia
Conclusion et commentaire d’une vidéo concernant un harcèlement avéré actuellement en jugement. Celui d’Ultia :
https://www.youtube.com/watch?v=XQAGBDR-h0c
Ultia explique que personne dans son entourage n’avait été mis au courant de son harcèlement et des procédures. Elle n’a pas communiqué sur le procès parce qu’elle ne voulait pas que cela devienne un « meet-up » (ça aurait été « malvenu » et mal perçu par la justice). Messages de menaces avérés de mort et de viol.
1 message sur 4 est banni par sa modération au plus fort de la campagne de harcèlement. « Il n’y aurait eu ne serait-ce qu’un Belge, cela aurait été impossible » (d’entamer des poursuites : trop compliqué de déposer plainte contre des personnes à l’étranger).
Elle souligne les écueils de la justice et son peu de réactivité face aux victimes : elle explique par exemple le décalage entre la nécessité pour la justice d’arrêter une plainte à un moment précis et le caractère continuel du harcèlement (aucune possibilité d’ajout de pièces au dossier au fil de l’eau).
Elle rappelle qu’on ne peut pas contester la matérialité des faits : les messages existent (elle en lit quelques-uns à la fin du stream), les prévenus ont été perquisitionnés et leur matériel saisi (c’est donc qu’un juge a décidé qu’il y avait matière à les poursuivre et donc que le harcèlement était réel). Le jugement ne consiste pas à prouver les faits, mais à mettre les accusés en face de leur responsabilité, présenter les pièces pour pouvoir établir un verdict.
Elle insiste sur le fait que le harcèlement commence par des « moqueries » qui engendrent à leur tour des menaces de viol et de meurtre (elle pointe du doigt ainsi la responsabilité des streamers à l’origine de ces « moqueries »).
Elle rappelle que la campagne de harcèlement a commencé après qu’elle a dénoncé les blagues sexistes d’un streamer. (On se demande ce qu’il pourrait se passer si un Youtubeur en venant à dénoncer l’expertise de personnes n’ayant en rien à voir avec leur genre. Question de principe : dénonciation des mauvaises pratiques, et ce sont ces dénonciations qui provoquent la campagne de harcèlement. Très étrangement, le sexisme se caractérise par des remarques liées au genre de la personne visée, pas sur un autre sujet. Ultia a donc été victime de sexisme et de harcèlement, tout cela est matérialisable. Aucune manipulation et injonction « à croire », « les preuves, je les réserve pour la justice ».)
Pharos, la plateforme dédiée à la cybercriminalité, n’a pas donné suite à sa plainte. On ne peut pas déposer plainte en ligne ou déposer des pièces en ligne (la préhistoire).
Elle raconte que sa plainte a été prise en compte par une femme policière au commissariat qui a pris sur son temps libre pour retaper la plainte qui avait été perdue suite à… une panne informatique (aka, les moyens de la police ne sont pas déployés là où il le faut).
Voilà. Certaines réalités sont tangibles. Des cyberharcèlements sont réels. Il convient alors d’apporter notre soutien aux victimes de harcèlement d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Et à elles seules. Pour le reste, la vengeance est le premier motif consistant à accuser une personne et sa communauté de harcèlement. Si cette ou ces personnes ont un tel motif et qu’aucune trace de cyberharcèlement n’est visible, c’est donc plus probablement que cette ou ces personnes mentent.
Les réseaux sociaux sont toxiques. Ils laissent une place de choix aux personnes et aux comportements toxiques. CQFD.
Six mois après
C’est reparti pour un tour quand Stéphanie Lamy pope dans ma timeline. Les « harceleurs » auraient remis une pièce dans la machine ? Non. Stéphanie Lamy s’en est chargé… en créant des listes nominatives de modération (aka “de blocage”) visant des personnes qu’elle accuse de créer des comptes secondaires pour la harceler.
Un gros compte parodique (« Les vieux cons ont l’avantage de l’expérience », la présentation du profil annonce la couleur) remarque qu’il a été ajouté à une de ces listes parce qu’il « follow… un compte ». Deux autres comptes s’interrogent : certains gros comptes pourtant abonnés à de prétendus harceleurs n’apparaissent pas dans ces listes visant à diffamer les « followers » de tel ou tel compte. Puisque les deux comptes en question se rendent coupables ainsi de commérages, j’ironise sur une possible réaction de l’une d’elles :
« Les gens qui ne sont rien, arrêtez de me harceler ! Toi, là-bas, je t’ai vu ! Tu me harcelais ! Et toi…, là ! — Oh, pardon ! seigneur, bon… bonjour. Vous allez bien ? Comme vous êtes… oh, pardon, je veux dire… — Quoi ? il me snobe ? Harceleur ! »
Puis :
« Regardez ça. Du pur masculinisme : il s’invente une vie avec moi en fantasmant ce que pense une femme qu’il harcèle. Les violeurs procèdent de la même manière pour asseoir leur domination sur la victime. Double violence. Quand les hommes de ce réseau vont-ils réagir enfin face à mon harcèlement ? »
Mieux vaut rire parfois de ces méthodes manipulatoires…
L’occasion pour moi de jeter un œil à son activité. Son compte est toujours aussi lié à celui de Marie Peltier pour entretenir une forme de maelstrom à deux hélices, mais restons focalisés sur la « méthode Lamy ».
Elle fait ensuite un message dans lequel elle se moque d’un papier scientifique qui selon elle n’est pas écrit en anglais correct (elle ne sait pas que « French » signifie « français », la langue). Une réaction assez typique du personnage, on dira, car elle prend sa communauté à partie pour agresser une autorité (ici un scientifique) sur un motif fallacieux. L’erreur est humaine, mais elle rappelle la même audace dont avait fait preuve Myriam Palomba alors qu’elle ne maîtrise pas non plus l’anglais. Une caractéristique commune aux personnalités masculines pleines de confiance testostéronée que toutes les deux prennent souvent en grippe. L’excès de confiance, souvent doublé d’impunité, c’est le talon d’Achille de ces crapules (c’est du moins le pari que j’avais fait un jour concernant Musk et Trump, mais force est de constater que l’impunité les préserve encore de leur excès de confiance – trop d’audace de ton côté, Limounet).
Stéphanie Lamy reprend une demande faite de Marie Peltier faite à ses ouailles consistant à lui fournir début juin des informations sur des comptes qu’elles qualifient de harceleurs. Je précise dans deux messages : « Il y aurait du harcèlement, les messages incriminés pourraient être envoyés à la justice et ce serait alors à elle de chercher l’identité des harceleurs. Ici, ce qu’elle [fait], c’est au contraire demander qu’on lui révèle l’identité de personnes qu’elle accuse (sans preuve), et sans les identifier. On est donc tous susceptible de voir notre identité lui voir remis en main propre. Qu’en ferait-elle sinon pour des menaces/intimidation comme elle l’a déjà fait par le passé ? »
Quelque temps après, le compte « Lomig » écrit un fil dans lequel il tire certaines conclusions de ce qu’il vient de se passer avec le compte parodique (legrugru) en traçant une différence entre le réseau social X/Twitter et Bluesky.
Je cite son fil pour pointer du doigt ce qui était déjà problématique dans l’usage qu’on faisait de Twitter avant de poursuivre sur le cas Lamy :
Personne n’a obligé qui que ce soit à suivre les algorithmes sur Twitter. Je n’ai même jamais compris comment la vaste majorité des gens pouvait accepter ça. Un encart « pour vous » organisé par une boîte privée, ça ne pose aucun problème ?
Pour le reste, l’autre différence, c’est que Lamy avait été expulsé de Twitter pour son comportement toxique. Ici, elle sévit encore malgré les nombreux signalements de ses listes de merde et ses comportements de bully ou de troll.
Qu’importent les outils de toute façon, on trouvera toujours un moyen de faire de la merde avec.
Donc parfois, notre degré de nuisance est proportionnel au temps que l’on passe sur les réseaux. Lamy, c’est une influenceuse qui a cherché à faire passer son travail pour quelque chose d’académique. Rien de plus naturel. Sauf qu’il y a des règles. Une fois que tu n’acceptes pas ces règles et que tu n’es pas reconnu, tu te radicalises, en te faisant passer pour ce que tu n’es pas (un expert), alors que par ton activité, tu n’es qu’influenceur (ce qui pourrait être tout à fait respectable, là encore en respectant certaines règles). Et quand on rappelle alors que tu n’obéis pas aux critères pour prétendre à des titres et que ton travail n’est pas reconnu par les vrais experts, forcément, tu te rebiffes. On a déjà vu ça exactement avec Aberkane.
Tous ces influenceurs sont principalement nés sur Twitter. On verra si, sans algorithmes, d’autres de ce type apparaissent ici…
Le 2 juin, j’ajoute, toujours dans mon coin :
Les campagnes de dénigrement publiques de Stéphanie Lamy sont assez simples. Elle repère des comptes avec une légitimité publique, sociale ou en ligne pour en extraire des comportements « problématiques » selon ses critères de pureté à géométrie variable, puis l’humilie publiquement en lui demandant des comptes. La tache de la culpabilité s’étend alors de la faute originelle à la personne toute entière. Ce n’est plus seulement un commentaire qui devient « problématique », mais la personne. Et par conséquent, toutes les autres qui la suivent. Vient ensuite la seconde lame inquisitrice : dénonciation des cercles et des réseaux de cette nouvelle victime.
Exemple hier et aujourd’hui. Elle tire la ficelle legrugru et interpelle le porte-parole du Parti pirate, Pierre Beyssac. Après l’avoir interpellé publiquement, elle le bloque.
Le lendemain (aujourd’hui), elle le place sur une liste de modération en compagnie d’autres comptes qu’elle a bloqués. C’est même elle qui en donne la preuve :
Ce sont des méthodes intolérables, probablement illégales en France, mais Bluesky tolère toujours ces listes « problématiques » et les dénonciations calomnieuses qui les suivent.
Des méthodes de gros libertariens. Autant rester sur Twitter, hein. »
Le même jour, le compte « Florie » qui autrefois supportait le duo des « zexpertes » découvre à son tour qu’elle a été placée sur une de ces listes. Je cite son fil pour en pondre un autre dans mon coin :
Je poursuis :
Vous avez tous voulu devenir les champions de la dénonciation en chassant publiquement les « comptes problématiques » alors que vous devriez tous signaler ces comptes antisociaux pour les faire modérer.
Vous ne le faites pas. Parce que signaler est un acte invisible et ne vous procure aucune gloire personnelle à jouer les petits procureurs. Et dans ce cas, vous êtes plus soucieux de votre réputation en ligne que d’aider la communauté à évoluer dans un environnement safe.
Prendre plaisir à « discuter » avec une cible, la harcelant de question, remettant en question son comportement, jouer des outils d’un réseau social pour l’afficher et lui nuire. C’est littéralement du troll et ça doit être signalé.
Pour rappel, un autre exemple où elle interagit avec quelqu’un à propos de son blocage dans un échange lunaire qui vise seulement à jouer avec son interlocuteur et à l’humilier publiquement :
Le 4 juin, j’écris : « [Il] faut la signaler pour comportement antisocial et demander à BS de respecter son engagement de pouvoir signaler des listes injurieuses ou visant à harceler. Bloquer, on le fait pour soi. Signaler, on le fait pour les autres.
Le même jour, Stéphanie Lamy capture un de mes commentaires dans lequel je précise signaler ses listes. Je capture donc à mon tour pour réagir :
La suite :
Dans le doute, pour se prémunir d’une interaction indésirable non sollicitée (même si peu vraisemblable), jusque-là, c’est tout à fait logique.
Mais une liste de « modération » de comptes qui me/nous suivent, qu’elle est la logique au juste ?
Il y en a au moins un compte dans cette liste qui te suit, d’autres n’y apparaissent étrangement pas. Étrange.
Et ton intitulé de liste, c’est « Si vous estimez que c’est une erreur, contactez moi via un.e mutu. » Tu interpelles directement les personnes que tu as inscrites pour ne plus y figurer.
L’« erreur » serait quoi ? De me/nous suivre ? Et pour réparer cette « erreur », il conviendrait d’arrêter de me/nous suivre, faute de quoi toute personne qui s’abonnerait à la liste pourrait ainsi automatiquement bloquer toutes les personnes qui me/nous suivent ?
On dirait bien que tu cherches à faire chanter les personnes qui se verraient ainsi affichées dans des listes appelant à les bloquer.
Ce n’est pas ça ?
Donc, je te pose la question : tu te protèges des indésirables ou tu fais du chantage à l’invisibilisation et aux blocages ?
Et je conclus le fil :
Le lendemain, Benjamin Brillaud (Nota Bene) réagit à son tour à ce qui est perçu de son côté comme une nouvelle vague de harcèlement (alors que tout découle de la création de listes de modération nominatives et diffamatoires). Je capture et écris un fil sarcastique :
Oui, tu crois comme dans Pierre et le loup. Meilleur moyen d’ignorer (sciemment) les vraies alertes. Aka “je m’en balek de la vérité, j’ai des produits à vendre, pas le temps de vérifier des accusations. Hou là 6 000 harceleurs, c’est gros ! Massif !”
Et le jour où on est soi-même accusé sans preuve, d’un coup, on s’étonne que personne ne veuille entendre notre propre version.
« Mais, pourtant, je t’ai supportée. Pourquoi m’affiches-tu et te moques-tu de moi ? » « Pas assez fort. Tu as douté. » « J’avais confiance ! » « Tu as douté. »
Et juste en dessous, entre les dizaines de comptes qui disent ne pas comprendre pourquoi ils sont bloqués par cette personne, elle en prend un au hasard et lui explique qu’elle le bloque… parce qu’il suit un autre compte parce qu’évidemment celui-ci la harcèlerait.
Tout ce qui intéresse Stéphanie Lamy, ce n’est pas de cesser d’être harcelée (elle ne l’est pas sauf preuve du contraire), c’est de se venger des personnes qu’elle n’aime pas en leur faisant sauter un à un leurs abonnés, les discréditer en portant de fausses accusations sur eux.
Elle le dit explicitement ici : suivre quelqu’un qui selon elle la harcèle, c’est participer au harcèlement.
Et pour convaincre les followers, au lieu d’apporter des preuves de ce signalement, ben, elle les harcèle pour qu’ils cessent de suivre telle ou telle personne.
C’est bien sûr totalement vain. Mais les vengeances et les campagnes de dénigrement participent à la même haine pour ceux qui ont osé remettre en question son statut d’expert.
Le motif, il est là. Le harcèlement, imaginaire. Les abus de listes de modération pour porter de fausses accusations, réels.
« Si on vous diffame et porte de fausses accusations contre vous, petit tuto pour que tout le monde sache que vous êtes ce que vous n’êtes pas et pour que votre diffamateur continue de vous agresser pépère. »
Note : marche aussi pour des mots comme « génocide » ou « réchauffement climatique ».
« Surtout, n’interagissez pas avec les gens de l’extérieur. Tenez-vous à ce que le guru vous dit de faire. Vous risquez d’être exclu de la secte sinon. »
Fascinant cette manière que peuvent avoir certains à consentir [sans difficultés] quand on leur commande d’étouffer leur esprit critique.
Le 5 juin, Stéphanie Lamy apporte une explication à ses listes nominatives et je commente à travers une capture :
J’ajoute entre parenthèses : “(J’avoue être un peu comme monsieur Jourdain. Je crée des armes sémantiques sans le savoir.) (Et je me demande bien lesquelles. Dommage de ne pas aller au bout de la logique. Mais comme pour le harcèlement, probable que ces accusations portent sur du vent.)”
Avant de poursuivre :
Ce qui revient à dire qu’expliciter une intention comme le fait ici Stéphanie Lamy indique surtout qu’elle ne va pas de soi et qu’elle est sujette à débat.
Si c’était évident, elle n’aurait pas besoin de le verbaliser.
Elle éprouve précisément le besoin de l’expliquer en répondant indirectement à ceux qui, visés par ces listes, y voient surtout une intimidation.
Notons qu’elle devait déjà se justifier d’avoir créé une liste portant de fausses accusations de harcèlement comptant plus de six mille supposés harceleurs. Une liste faite « pour elle, et pour se défendre ».
(Le blocage sert précisément à se défendre. Les listes de blocage portant de fausses accusations sont diffamantes et illégales dans le droit français.)
D’autres fois, les mots définissent clairement ce que l’on pense des autres.
Un peu plus tôt, Stéphanie Lamy expliquait à l’une de ses ouailles que l’on ne discute pas avec ses détracteurs. Elle a un peu raison. Moi, par exemple, je n’ai jamais interagi avec elle. Pourquoi alors débloque-t-elle des personnes alors qu’elle sait que ça va finir en insultes ?
Parce qu’elle se nourrit de clash. Aujourd’hui, elle se présente comme une féministe, hier, c’était autre chose, demain, encore autre chose. Qu’importe la cause qu’elle prétend défendre à partir du moment où elle peut clasher et troller des comptes pour nourrir… ses opérations sémantiques.
Absolument tout peut rentrer dans les trous des opérations sémantiques lamyesques. Impossible de critiquer madame parce qu’elle dispose de l’immunité.
Et tant que vous m’afficherez auprès de vos milliers de fanatiques, je continuerai de commenter votre cas et de signaler vos agissements illégaux.
Très bien. Alors, non. C’est de l’intimidation. Et c’est assez facile de déconstruire ce récit.
On va prendre mon cas. Je ne participe à aucun harcèlement. Je ne suis pas meneur, ni même influenceur, la plupart de mes messages sont d’ailleurs restreints (ils le sont automatiquement).
Et ma présentation précise explicitement que j’utilise des usages qui limitent ma visibilité sur les réseaux. Il suffit de constater : très peu avec les autres, et les autres interagissent d’autant moins avec moi. J’ai été qualifié hier de « noyau dur » du harcèlement.
C’est donc une farce. Le fait que je commente ne fait de moi ni un harceleur ni un meneur.
Mes followers ont ce qu’ils veulent. Je n’en connais qu’un ou deux avec qui par ailleurs je n’interagis pas. D’autres n’ont jamais interagi avec moi.
Je n’ai pas de « communauté » et je n’appartiens à aucune communauté. Je n’expose personne à de prétendues « armes sémantiques » : je commente dans le vide.
Elle fait des « listes pour elle » ? J’écris des « commentaires pour moi ». Je documente une expérience en ligne et les travers des réseaux.
Ces listes d’intimidation sont dirigées à la fois vers les personnes qui ont l’audace de commenter et de critiquer un comportement public qui par ailleurs les diffame, et vers des followers ainsi ciblés.
Pour harceler, il faut interagir. Moi, je n’ai jamais interagi avec SL : je commente. En revanche, placer des individus dans une liste sans leur consentement, c’est un premier pas vers le harcèlement.
Quel est le motif de tout ça ? Une vengeance. Je passe les précédents qui nous feraient remonter jusqu’à l’année dernière. Ici, sur Bluesky, tout remonte au début de l’année quand SL a exprimé son mécontentement (et c’est son droit) de voir un Youtubeur cité dans une émission de Blast.
Le motif est limpide : la vengeance. Tout le dénigrement qui suit, le faux harcèlement, les intimidations, la diffamation, tout cela venant de son côté ne provient que de cet événement déclencheur.
Elle ne pouvait pas supporter qu’une personne qui a remis en question sa qualité d’experte soit citée dans une émission et en tire à ses yeux une forme de légitimité. Ce n’est pas lui inventer une vie, c’est constater l’évidence : elle est animée par l’aigreur et la vengeance.
Elle aurait pu se limiter à un commentaire, mais tout un « narratif victimaire » s’ensuivit pour disqualifier le Youtubeur et en faire le leader d’un harcèlement imaginaire et, par ricochet, agresser, non seulement tous ses suiveurs, mais tous ceux qui refusaient de s’intéresser à son cas.
Personne ne remet en question la liberté de chacun à bloquer gratuitement ou préventivement. Mais d’autres usages sont inacceptables. Les dénonciations calomnieuses, l’injonction à prendre position pour la soutenir sous peine d’être roulé dans la farine, l’intimidation via des listes publiques, etc.
Dernière chose. Le sexisme fait référence au genre d’une cible. Critiquer un individu qui se révèle être une femme ne fait pas de cette critique du sexisme. Encore faut-il que cette critique soit spécifiquement liée au genre.
SL est critiquée, non parce que c’est une femme, mais parce que son comportement en ligne est toxique. La toxicité n’a pas de sexe.
Il y a un avantage à bloquer, débloquer les gens pour les troller, les placer sur des listes de modération, et tout ça pas forcément dans cet ordre : vous créez de la confusion.
Est-ce que je me suis trompé ? Peut-être. Est-ce ça qui est important ? Non.
Ce qui est important, c’est qu’elle interpelle publiquement des personnes en lien avec d’autres pour leur demander ce qu’ils pensent de telles ou telles choses (surtout son harcèlement imaginaire).
C’est du trollage et de l’intimidation à la limite du harcèlement.
Ce n’est donc pas un mensonge de ma part. C’est éventuellement une erreur anodine qu’elle vient chercher cinq jours plus tôt.
Cherry picking.
Moi, je n’ai pas besoin d’aller chercher cinq jours plus tôt pour trouver des exemples de la méthode Lamy consistant à troller, bloquer, placer dans des listes de modération.
Il y a moins d’une heure :
Rappel qu’elle interdit à ses ouailles d’interagir avec ses « harceleurs ». Alors qu’elle, sa méthode est précisément d’entrer en contact avec eux pour les troller. (Elle, elle sait comment faire. AKA : interagir, agresser, puis bloquer et afficher sa victime.)
Je conclus ce fil avec cet intermède :
Le 8 juin, elle s’en prend à nouveau à Blast. J’écris donc :
Soutien à Blast et à Nicolas Houguet après la nouvelle attaque proférée par Stéphanie Lamy. En janvier, cette dernière s’était déjà agitée contre le traitement d’un sujet par Modiie parce qu’elle montrait un extrait d’une émission de la Tronche en Biais.
Désormais, elle s’en prend à Nicolas Houguet parce qu’il montre dans sa série Doc, Doc, Doc un extrait dans lequel elle apparaît… sans que son nom apparaisse.
On ne pourra pas donner meilleure illustration de l’égocentrisme de cette personne. Quoi que vous fassiez, vous aurez toujours tort.
Votre champ de liberté et d’expression doit être limité à ce qu’elle vous autorise à dire. Vous sortez de ce cadre, vous êtes alors traité de masculiniste, accusé de récupération ou de harceleur.
La méthode de Stéphanie Lamy n’est pas la défense des femmes dans la société, ni même la lutte des groupes ou des réflexes masculinistes. C’est la défense de Lamy et de rien d’autre. C’est du lamynistre. Appelez-la « madame lamynistre ».
Rappelons que Doc, Doc, Doc fait la promotion de documentaires. Il en prend des extraits, ce qui permet à son auteur, Nicolas Houguet, d’en faire un commentaire transversal et personnel.
Stéphanie Lamy exige qu’en plus de spécifier son nom dans l’extrait (ils ne font pas ça pour les autres extraits, ce serait les dénaturer), l’émission soit présentée par une femme.
Les hommes n’ont pour elle pas le droit de parler de masculinisme.
Hier, elle interrogeait les hommes pour savoir « quelle féministe [allait] trop loin ». Je ne poserais pas la question en ces termes puisque pour moi la misandrie n’est pas une défense des droits des femmes et de l’égalité entre les sexes.
Mais si l’on reprend ses propres armes sémantiques, oui, Stéphanie Lamy « va trop loin ». Non pas parce qu’elle est féministe (elle ne l’est pas), mais parce qu’elle s’attaque continuellement aux hommes.
Cela pourrait être parfaitement légitime si elle s’attaquait aux « hommes » dans leur ensemble, aux « hommes » en tant que groupe social dominant. Mais elle ne s’attaque pas « aux hommes », elle s’attaque individuellement à des personnalités (qu’elles soient hommes ou femmes, car pour elle, une femme peut tout à fait être masculiniste), et tant pis si ces personnalités appartiennent à une autre minorité que les femmes.
Elle tape. Continuellement.
Ce n’est ni du féminisme, ni même de la radicalité, c’est de la haine.
La série documentaire est personnelle. Comme peuvent l’être un édito ou un billet d’humeur. On ne change pas de point de vue au milieu du gué. Deux des figures principales de Blast sont par ailleurs des femmes : Salomé Saqué et Paloma Moritz.
Ils ont régulièrement parlé de féminisme. Mais voilà, Blast ne sert pas assez les intérêts personnels de Stéphanie Lamy.
On est lamynistre ou l’on ne l’est pas.
Nouvelle preuve que SL est intolérante à toute altérité et qu’elle est un troll. Elle interagit souvent avec des comptes dont elle suspecte qu’ils ne vont pas dans son sens pour les agresser de manière parfois répétée façon spam.
Hier, elle réagit donc à une émission dans laquelle elle apparaît sans que son nom soit mentionné et fait un long fil pour dire ce qu’elle en pense. Elle regarde ensuite qui a partagé la vidéo et interagit avec eux de manière assez triviale. Parmi ces interventions, une se terminera par un blocage.
La personne ne semble pas très disposée à la suivre. Et après quelques échanges, bloque le compte. Ce n’est pas un cas isolé. Elle pratique souvent ainsi. Entre trollage, spam, harcèlement, toxicité en ligne.
Et donc le finale avant le blocage.
J’en reste là pour l’instant. J’ai assez de matière à ajouter à mon article sur mon expérience et sur les mauvais comportements en ligne spécifiquement dédié à Bluesky.
Tout comme Twitter, l’absence de modération permet à de faux chevaliers blancs de faire leur nid sur le Net.
Réseaux sociaux/Internet
Les capitales/réseaux sociaux :
Cinéma en pâté d’articles :
















































