Microcritiques (jusqu’à 2025)
notes de visionnage / les films vus
en vrac
(Made in USA)
Un Walt Disney politique avec du name dropping et une réplique : « gauche et droite, c’est pareil » made for la macronie by Godard.
(Bethsabée)
L’histoire est tellement mauvaise que même des acteurs comme Danielle Darrieux et Paul Meurisse ne peuvent rien y faire. Injouable.
(Monsieur Max)
Comédie de travestissement (identité et social) avec un avant-goût du réalisme et de la comédie sociale à venir.
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(Drôles de couples)
Le début de la fin de la comédie à l’italienne. Le Réfrigérateur est navrant dans sa manière de dépeindre des pauvres outrageusement niais.
(L’Empreinte du Dieu)
Adaptation d’un Prix Goncourt. (Avec ça, j’ai tout dit.)
(Par dessus les moulins)
Les anciens Camerini et De Sica intègrent le jeune couple de « Dommage que tu sois une canaille » à leurs folies, mais leurs excès fatiguent.
(Casque d’Or)
Western parigot avec ses guinguettes, ses putes à quarante sous et ses braves types qui causent peu mais qui cognent fort.
(Hämnaren)
Début timide de l’emploi des échelles de plan, de jolis panoramiques d’accompagnement, du montage alterné. Stiller fait ses gammes.
(Enlevez-moi)
La joie de vivre à la française et de la screwball pailletée d’opérette dans une boucle qui rappelle la belle escapade de New-York-Miami.
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(Un Monde nouveau)
Un coup de foudre, une grossesse non-désirée et la question de l’avortement. « On s’aime, et puis on se rend compte qu’on a rien en commun. »
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(Conflit)
Le grand cinéma populaire des années 30 totalement passé de mode et honteusement oublié. Direction d’actrices à couper le souffle.
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(Meurtres dans la 110e rue)
Polar sale et méchant avec un parti pris très en faveur des Noirs against ze rest of ze world.
(Una donna ha ucciso)
Sorte de shomingeki enrobé d’un gentil petit film noir. Le noir du deuil, celui de l’amour et de ses espérances.
(Le Cas Richard Jewell)
Dans la lignée des films américains sur le thème du faux coupable, de l’homme de la rue face aux institutions (police et médias). Magistral.
(Jinpa, un conte tibétain)
Fable étrange et envoûtante, l’occasion de découvrir une autre Chine, celle du Tibet sur la route du « soi ».
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(I grandi magazzini)
Comme beaucoup de comédies de Camerini des années 30 avec les mêmes acteurs, une forte influence de la comédie romantique américaine.
(Je donnerai un million)
Il faut croire que toute l’inspiration du néoréalisme prend sa source ici avec Zavattini à l’écriture, influencé par Preston Sturges.
(Scenario du Film « Passion »)
Godard aurait mieux fait toute sa carrière de « montrer » ses scénarios plutôt que de les tourner.
(Le Renard s’évade à trois heures)
Il n’y a que Kubrick qui avait compris la force malsaine et dramatique de Peter Sellers.
(Madeleine, zéro de conduite)
Il y a dans cette Italie d’avant-guerre une telle absence de la pauvreté qu’on en comprend mieux la nécessité future d’un nouveau réalisme.
(Je vous salue Marie)
Casting de pervers voulant tâter de la vierge
(Roses écarlates)
Vaudeville galant sur fond de quiproquo conjugal. Très bien ficelé, un peu entendu mais plaisant. Excellente Renée Saint-Cyr.
(Le rideau rouge)
Mise en abîme d’un crime amusant, côté scène, côté coulisses. Michel Simon doublement doublé, un régal.
(1917)
Proposition technique largement justifiée par son sujet et son devoir de dévoiler la réalité de ce qu’est une guerre.
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(Le Signe de Vénus)
Des hommes irrémédiablement goujats et trompeurs ; des femmes honnêtes et victimes. Voit-on des comédies aussi féministes aujourd’hui ?
(Il Boom)
Fable satirique qui aurait gagné à trouver un pendant au génial Sordi. Tout à la fois drôle et touchant, nous n’avons d’yeux que pour lui.
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(Passion)
Le calvaire d’une actrice à qui on demande sans succès de bégayer.
(Gli uomini, che mascalzoni)
Naissance d’un acteur de génie qui quarante ans durant charmera la planète.
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(L’Age de la terre)
Théâtre de la crudité. Ça vocifère, ça invoque des dieux, des idéologies dans une grande bouillabaisse confuse, laide et gerbante.
(Scandale)
Dilemme pour les frêles cervelles de ces Miss America biotoxées de Fox News : crier au loup après l’avoir lu ou s’asseoir sur sa dignité.
(La Mort de Dante Lazarescu)
Le dévouement sans fin d’une infirmière pour son patient dans une Roumanie kafkaïenne. Sorte de road movie sur un brancard.
(One plus one / Sympathy for the devil)
Un imbécile est témoin du génie en pleine création et lui il regarde ailleurs.
(L’Agence matrimoniale)
Il n’y a qu’au cinéma où on voit une agence matrimoniale hériter d’un patron honnête. Blier magistral en algorithme sensible et d’antan.
(Le Cap de l’Espérance)
Polar guindé, mélodramatique, presque assommant à multiplier les séquences statiques, et surtout coupable d’une post-synchro épouvantable.
(The Householder)
Tout finit toujours par s’arranger dans un mariage arrangé.
(Roseland)
Il y a des films qui en dehors de toute considération dramatique respirent le talent. Derrière la naphtaline, des acteurs-danseurs de folie.
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(Le Gai Savoir)
C’est toujours plus amusant de voir les réactions outrées de certains spectateurs que de regarder certains films de Godard.
(Portrait de la jeune fille en feu)
Orfeu Filha
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(Génération perdue)
Les années freak.
(Une vie cachée)
Trois heures en montage-séquence où on ne voit rien, ne ressent rien, et dans lesquelles Malick confond illustration et récit. Laborieux.
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(Cuban network)
Un Assayas digeste est un Assayas sur qui tout le monde vomit
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(Judex)
Roman de gare passé sous chloroforme.
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(Les Mains sales)
C’est parfois dans des petits films qu’on y trouve les meilleures performances d’acteurs. Pierre Brasseur est royal (camarade).
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(Peppino et Violetta)
Le cahier des charges respecté à la lettre pour une soirée en famille (catholique). Pas beaucoup de cinéma, beaucoup de bons sentiments.
(Star Wars : Episode IX – L’Ascension de Skywalker)
Film somme produit à grosse somme, générateur de petit somme.
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(Star Wars : Episode VIII – Les derniers Jedi)
Il y a autant de personnages que dans un gobelet à pop corn de 5 litres, la recette est pleine de colorant et de sucre, mais on en redemande.
(Les Amants de Tolède)
De bons dialogues, mais une intrigue rocambolesque servie par une direction d’acteurs épouvantable (la postsynchronisation n’aide pas).
(Only lovers left alive)
« Un zombie ! Un zombie ! Donnez-moi un zombie ! Mon royaume pour un zombie ! » (Christopher Marlowe)
(Meurtre)
Beaucoup de trouvailles et de propositions techniques sonores, mais beaucoup aussi de scènes trop longues et statiques. Faux coupable, déjà.
(Carol)
Faisons de Carol un homme et on verra ce que le film a de choquant : un prétendu amour qui n’est en fait qu’un rapport de domination malsain
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(J’accuse)
Leçon d’histoire un peu plan-plan que Polanski s’efforce de faire passer pour un thriller. Une jolie brochette d’acteurs dans des 2nd rôles.
(Le Temps qu’il reste)
L’humour pince-sans-rire qui plaît aux festivals et à la critique. Mine de rien, un homme qui regarde sa mère partir est toujours attachant.
(I Wish I Knew, histoires de Shanghai)
Jia est un homme amoureux. Il réaliserait un documentaire sur le poulpe des abysses qu’il trouverait un moyen d’y faire tourner sa femme.
(The World)
Des cœurs grands comme ça asphyxiés, baladés, écartelés dans un monde en pleine inflation réduisant les individus à ça.
(La Reine des neiges 2)
Entre ce grand moment qu’est Lost in the Woods parodiant les clips des 90’s et le finale The Voice, ce serait plutôt La Reine du kitsch.
(Les Misérables)
Impressionnante capacité à se défaire des stéréotypes et idées reçues. Le mirage de la France black blanc beur disséqué en montage alterné.
(Institut Benjamenta)
Rais de lumière dans la poussière, fumigènes éclairés, fausse neige tourbillonnante, reflets scintillants… Tout y passe, sauf l’histoire.
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(24 City)
Hommage à la classe populaire. Des histoires personnelles dans une société travaillant pour le bien commun. Savoir écouter est aussi un art.
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Xiao Wu, artisan pickpocket
Tribulations d’un Chinois en Chine, ou l’errance permanente, la rédemption entr’aperçue venant comme chez Bresson d’une femme, et la chute.
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Die Dreigroschenoper
Adaptation poussive, lente et ennuyeuse. Si on arrive à ne pas s’endormir entre les tours de chant, on n’a pas perdu ses quat’sous.
Le Destructeur
Quel est donc ce merveilleux pays à l’aube des années 50 qui n’a pas de nom, pas de passé, pas d’histoire, pas de pauvres ? La RFA…
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Bubu de Montparnasse
Le directeur photo a dû mourir en voyant son travail sabordé par un sujet aussi insipide et des acteurs aussi fades. Et c’est Bubu de Turin.
Le Renne blanc
La femme vampire assimilée à une sorcière : abattez ces ensorceleuses !
L’Héritage
Décoratif, avec une tripotée d’acteurs antipathiques mal dirigés, et des séquences à poil… dans l’air du temps. « On a volé ma cassette ! »
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Les Mystères d’une âme
La psychanalyse a réponse à tout. Elle arrivera même à diminuer le nombre de féminicides dans le monde. Oh, wait.
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La Mia Signora
Énième film à sketches produit par Dino pour la sua signora. Mangano et Sordi jouent avec plaisir les mille et un visages du couple.
Symbol
Dans la peau de Mireille Mathieu
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Le Dernier acte
Une tension permanente et des acteurs phénoménaux : si Albin Skoda réussit l’incroyable défi, c’est surtout Oskar Werner qui impressionne.
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Ça s’est passé à Rome
Des bites et des chattes, des notables et des exploités, des escrocs et des victimes. Chacun à sa place joue le rôle qui lui est fixé. Noir.
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Notre nazi
Le fils du réalisateur du Juif Süss réalise un film dans lequel il fait intervenir un ancien officier SS, et… le tournage part en sucette.
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Le Procès
Le cinéma d’après-guerre allemand use autant de finesse à combattre l’antisémitisme qu’il le faisait pour attaquer les juifs sous les nazis.
Swallow
Étrange objet acidulé qu’on goberait comme un bonbon sans confession avant de finir étouffé par une fausse route. Actrice remarquable.
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You’re on Your Own
L’héritage d’une maison close n’est pas toujours facile à assumer…
Paracelsus
Film historique sur un précurseur de la médecine, expurgé de toute tentation propagandiste, mais par ses aspects ludiques un peu mièvres.
Max et les maximonstres
S’amuser, c’est donc jouer à la guerre et se foutre dessus. Pénible ce gosse.
Crise
La haute société de 28 ne connaît pas la crise. Mélodrame parfois follement répétitif rehaussé par quelques fulgurances.
Swing kids
On n’avait pas vu des batailles de claquettes de cette trempe depuis Fred Astaire / Eleanor Powell.
Doctor Sleep
Stephen King’s J’irai cracher sur ta tombe, Stanley.
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Rails
Deux tourtereaux pris par l’urgence de survivre. Résister à la tentation du jeu, de la convoitise et retrouver les bonnes valeurs populaires.
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Dracula, pages tirées du journal d’une vierge
L’alliance « Dracula + ballet + film muet » était ambitieuse. Mais les effets de scénographie se révèlent assez peu cinématographiques.
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Terreur au Texas
Il suffit parfois de voir un très mauvais film pour prendre conscience de la difficulté d’en réaliser un. En dehors du scénario, une cata.
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Journey into Light
Sorte de néoréalisme bigot surligné par des violons et des trompettes. Assommant.
Thirst, ceci est mon sang
Curé de jouvence
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In girum imus nocte et consumimur igni
Comme à un sketch de Dieudonné, tu sers les fesses et fronces les sourcils tout du long, et parfois, au détour d’une blague réussie, tu ris.
Joker
Les excuses toute trouvées pour justifier les futurs crimes d’un psychopathe génie du mal : fragilité, misère sociale, harcèlement. Joker ?!
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Les Lèvres rouges
Ambiance porno-chic et deux effets spéciaux usés jusqu’à la corde : la voix langoureuse de Delphine, et les robes de Seyrig.
Psychomagie, un art pour guérir
Les artistes sont des escrocs salvateurs, en général, mais quand des escrocs se prennent pour des artistes, ça devient dangereux.
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Brèves rencontres
Narration éclatée à la Woolf/Conrad, cadres et mouvements de caméra virtuoses, une des plus vieilles histoires du monde, du grand art.
Ad Astra
Le viol de Martin Sheen par Hal 9000 finissant par accoucher d’une souris neurasthénique.
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Room
Il faut du talent pour éviter le nombre faramineux de pièges qui se dressent devant vous quand vous décidez de vous attaquer à un tel sujet.
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Once upon a time… in Hollywood
Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants hippies, et on n’eut jamais à séparer l’œuvre de la vie de l’artiste…
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Le Café du cadran
Bar tournant, habitués de bistrot, journaleux, provinciaux de la capitale, féminicide. Ça c’est Paris 1947, le même que le nôtre en somme.
Dans le vent
ORTF
Dorothée cherche l’amour
Direction d’acteurs lamentable, aucun rythme, une construction baroque. Reste quelques bons mots et Jules Berry jouant les anges gardiens.
I am Mother
On attend Robot. Et quand on comprend qu’il est là depuis le début, on se met à espérer Godot.
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Farrebique
Je mangerais bien de ce pain-là… Farrebique ou le paradis perdu d’une France, on dirait aujourd’hui bio et low-tech, éclairée… au pétrole.
Mowgli : la légende de la jungle
« Il en faut peu pour être heureux Vraiment très peu pour être heureux » Ah non, c’est pas ça. Je suis une mouette.
Le Diable boiteux
Les bons mots fusent comme les changements de régime. Guitry à son meilleur.
L’Inconnu du lac
Deux parties : « Emmanuel » (sorte de Rohmer sans Arielle Dumbale) et « Jack l’éventreur », bien plus passionnante.
Jason Bourne : l’héritage
Tous les renégats chassés par des nations fascisantes ont ma sympathie.
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Conjuring : Les dossiers Warren
Baptisez-vous mécréants !
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Mustang
Quatre mariages, un enterrement… et un cheval qui fait vroum vroum pour délivrer les deux dernières de Troie.
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The Amazing Spider-Man : le destin d’un Héros
Jolie toile sortant tout droit d’un atelier de copiste.
Headhunters
Facétie capillaire
A Single Man
Une entrée en matière élégante qui présage le meilleur jusqu’à ce qu’on comprenne ce que nous réserve Mr Falconer.
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The President’s Barber
Convenu, jusqu’à la séquence de torture qui frise le mauvais goût.
Selma
Tout aussi chiant que le Lincoln de Spielberg (ç’aurait été bien plus fun avec Daniel Day-Lewis dans le rôle principal).
Forgotten
Plaisant, jusqu’aux revirements abracadabrantesques et ce jusqu’à la dernière seconde : il faut imaginer Hamlet avec un happy end.
Love
Noé se rêve en Kubrick lubrique mais ne sait travailler depuis vingt ans que les Nuances de rouge.
Office
Ça part d’Office à la poubelle.
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Midsommar
Voilà ce qui vous attend quand vous vous improvisez anthropologue.
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Les Étoiles vagabondes
Explosion d’une superneurone.
Mudbound
Guimauve en noir & blanc hypocrite formatée comme il faut pour les festivals. Honorer les braves d’hier, c’est aussi parfois ignorer les braves d’aujourd’hui.
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The Lobster
Charia crypto-spéciste vue par Rostropovitch.
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Le Gangster, le Flic et l’Assassin
Variante coréenne de pierre-feuille-ciseaux.
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Enemy
La Moustache en deux fois plus barbant.
American Sniper
Indiens & Envahisseurs. On voudrait nous faire croire qu’il y avait des terroristes en Irak avant l’invasion US. Un joli conte de fêlés.
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Jurassic World
L’égalité des sexes qui fait un bond de 200 millions d’années en arrière
The Dawn Wall
« Au risque de décevoir, ce film est vrai et sans retouches. Le sens des images est le bon, mais le bon sens est une valeur rare. » Eric Woerth
World War Z
Pzychologie des foules
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Steve Jobs
Il ne manquait plus de le voir léviter et on se serait trouvés devant Birdman
Inherent vice
Psychébordélique
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Batman v. Superman : L’aube de la justice
Bal masqué mué en un festival d’erreurs de casting
Mr. Nobody
Aka The Tri of Life, Le Quantique des quantiques, The Big Crunch, aka 1 homme, 3 filles, 9 cordes, aka L’Effet pigeon, Jared de fumée, etc.
The Big Short : le casse du siècle
Pierre, les trois petits cochons et le vilain petit canard réunis pour péter la gueule du loup de Wall Street.
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Annihilation
Bulle de savon pop
Fury
Apologie de crimes de guerre
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Citizenfour
Aussi inspiré qu’un document réalisé pour les pires soirée Arte, mais qui fera date pour être au cœur de certaines révélations de ce siècle.
Le Fils de Saul
Enterrement de vie de garçon.
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Get Me Roger Stone
L’idiocratie en marche
Elysium
Pamphlet altermondialiste rêvant d’un ascenseur socio-spatial capable de réduire l’écart abyssal entre ultrariches et les autres.
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Edge of Tomorrow
On a volé les cheat codes de la marmotte.
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Roma
Madeleine noyée dans la térébenthine
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Robocop
Bruce Wayne et le Comte Dracula ligués pour tuer dans l’œuf la franchise RoboCop.
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Au fin fond de la fournaise
Coq à l’âne géo-mystique explosant le bilan carbone de son réalisateur
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Casting JonBenet
Comment éviter le ratage d’un film infaisable sur un fait divers sordide ? Montrer les réflexions hasardeuses des acteurs postulant aux rôles
Ant-Man
L’Homme qui rétrécit les Gilets Jaunes
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Okja
Veau d’or sous soleil vert…
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Donne-moi tes yeux
L’art est aveugle, il ramollit pas mal le sens patriotique. Mais Guitry est un génie de la repartie, on lui pardonne.
Madame et le Mort
Du Thin Man à la française. Des dialogues merveilleux et des rôles joyeusement inversés. Le cinéma boule de neige de l’occupation.
Violeta
Récit indigeste qui relève plus de la bande-annonce permanente que de la biographie. Personnage insupportable.
Et la lumière fut
Jacques Tati rencontre Jean Rouch
Une femme fantastique
La normalisation trans victime d’une rupture d’anévrisme
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Parasite
Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant de Molière et de Shakespeare à la fois (du sang et des fourberies).
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Us
Peele n’a pas de plume, alors pour allumer le feu, il vend la mèche à son ami Pierrot, qui ouvre la porte à Guignol, qui nous… endort.
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Rose-France
Roman-photo impressionniste sans grand génie.
La Chasse aux papillons
Tatinophilie.
Personal shopper
Remake muet de Her entre Marc Levy et Kiyoshi Kurosawa et à destination seule des rédacteurs des Cahiers du cinéma ayant un compte Tinder.
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Douleur et Gloire
Où sont passées l’hystérie et la fantaisie bienheureuses de Pedro ? Un dessin qui réapparaît 50 ans après, noyé dans un puits d’autofiction.
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A Cappella
Révoltant et… éprouvant. Ou l’art délicat de la représentation de faits divers quand ils sont particulièrement sordides.
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Roar
L’esprit de La Petite Maison dans la prairie à l’épreuve des fauves. Les Dents de la mer, sans la mer, sans trucages et sans Spielberg.
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Le Mur invisible
Exercice de défonçage de portes ouvertes et usurpation d’identité… Non. La propagande du gentil n’est pas plus digeste qu’une autre.
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Humoresque
Rarement on aura vu un duo de stars aussi bien éclipsé par une partition musicale (Isaac Stern au violon) et un second rôle (Oscar Levant).
Rester vertical
Quand la savonnette t’échappe au milieu d’une meute de loups…
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Third Kind
Aux premières notes du signal entendues, rentrez chez vous. Aucun signe d’intelligence ici.
Wrong
L’absurde a toujours raison, c’est bien pourquoi on renonce toujours à lui faire confiance… La logique du contre-pied a ses limites.
Rien n’est trop beau
Trajectoires professionnelles et sentimentales de trois femmes dans le New York de la fin des années 50. Instructif et juste.
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Souvent femme varie
Triangle amoureux entre amis d’enfance, amours cachés puis révélés. Jeu de chaises musicales trépidant et bonnes notes screwball. Du plaisir.
Green book : sur les routes du sud
New York-Miami, 2018
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Femme ou maîtresse
Il y a des comédies de remariage et il y a des drames du divorce réalisés comme des Hitchcock. Les seconds ne sont pas moins drôles que les premiers.
Le Voyage imaginaire
Du burlesque de bureaux qui glisse peu à peu vers de la fantaisie oniricocomique. Gentillet.
La Tour
… et puis s’en va.
Le Fantôme du Moulin-Rouge
René Clair et les fantômes, une vieille histoire d’amour. Surimpressions de mise, suspense et amour triomphant. Nouvellement restauré.
Universal Soldier
JCVD, un Buster Keaton high-tech. Dommage qu’Ally Walker soit aussi expressive et aussi insupportable.
Et la vie recommence
Effort de guerre et petite larme.
Haceldama ou le Prix du sang
Tous les ingrédients du mauvais mélodrame. Vengeance filiale, secret tenu jusqu’à la révélation, péripéties rocambolesques, excès multiples…
Le Pauvre Amour
Une des plus grandes performances d’actrice. Stupéfiant.
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L’Autobiographie de Nicolae Ceausescu
archive.ro
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12h08 à l’est de Bucarest
Une idée lumineuse, une obsession et une représentation face caméra en guise de Guignol moderne. À la fois poétique et drôle.
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California Dreamin’
Mise en scène matuvuiste, histoire laborieuse, personnages insipides. Un cinéma de pauvres qui rêve de cinéma de riches.
Lumière d’été
Pourquoi pas.
Aurora
Si la vie est absurde, attendez de voir ce que la mort vous réserve. (C’est long, c’est un peu chiant, mais c’est juste. Et drôle.)
Brubaker
Tiré, défait, par les cheveux.
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Le Camion
Marguerite et Gérard sont dans un bateau, Marguerite lit à haute voix, qui saute à l’eau ?
Après la pluie, le beau temps
Fantaisie matrimoniale, bourgeoise et moralisatrice : tout est dans le titre. Cecil B DeMille expert en rythme : c’est net et précis.
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Le Cri du sorcier
Un peu des Chiens de paille, de Théorème, du Dieu d’osier, de Blow Out et un John Hurt qui entame son entrée avant de passer aux spaghetti.
Signes particuliers : néant
Film de bouts de ficelle tourné par un jeune Skolimowski impatient. Un talent déjà évident devant et derrière la caméra.
À bout portant
Sac de flashbacks colorés au goût acidulé fêtant joyeusement la mort de chacun des personnages. Seuls les seconds couteaux ont la vie sauve.
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Edith Cavell
Antimilitarisme béat. Le film préféré de Neville Chamberlain retrouvé dans les archives de la Société des Nations.
Paradis défendu
Jeu de regards permanent, tout n’est que fantaisie, séduction, sans porter à conséquence. L’argent en un clin d’œil étouffe les révolutions.
Le Grand enlèvement
Farce amusante et insolite d’un kidnapping où la victime devient leader du groupe de petits malfrats.
The Ondekoza
Suite de tableaux musicaux de qualité diverse. Parfois ennuyeux, parfois hypnotique. Sorte de Pink Floyd at Sado Island.
La femme de là-bas
Les rapports hommes-femmes au sein de l’entreprise au Japon. Plus d’un demi-siècle plus tard, rien n’a changé. D’une actualité étonnante.
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Les Trois Mousquetaires
Fairbanks toujours aussi bondissant, et Eugene Pallette… maigre. Reconstitution grandiose et grand spectacle assuré.
Un Roi sans divertissement
Hygiène des assassins. Épidémie de meurtres dans la région, pensez à porter un masque et à vous laver les mains après chaque crime.
Comme tu me veux
Performance étourdissante de Garbo. Il ne reste rien de Pirandello et le film est bien trop court pour convaincre.
Blade Runner
Legs opusculaire, bréhaigne et sans réplique de la Scott Corporation : ci-gît LA, roture de l’humanité laissée à la terre qui l’a vue naître.
La Symphonie nuptiale
Resucée médiocre de l’amour véritable devant courber l’échine face au mariage d’argent. Intérêt seul pour le folklo-décoratif.
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Maris aveugles
Mélo folklo-décoratif qui vaut surtout pour son finale tendu comme un slip de premier de cordée et pour le charme coquin de Stroheim.
La Casa Lobo
Voilà ce qui arrive quand on laisse ses enfants dessiner sur les murs.
La Mandragore
Toute l’intrigue repose en une seule obsession (violer la plus belle femme du monde) et sur un unique stratagème afin d’y parvenir. Maigre.
Dear Doctor
Docteur Romand + Mr Thank You + récit éclaté
La Vision de la vierge
Les bassesses du clergé bouddhiste, mais un déroulé trop vite expédié malgré une maîtrise impressionnante de Misumi et de ses interprètes.
L’Imprévu
Thriller crapuleux bien dirigé, aux répliques parfois amusantes, mais sans envergure et au finale grand-guignolesque.
The Steppe
Western de l’est vécu d’une traite sans tambour mais tempêtes.
La Pensionnaire
Fable noire. Les bonnes intentions ne font pas tout. Le monde est pourri et il vaut mieux en saisir les règles pour ne pas en finir esclave.
Venez donc prendre le café… chez nous !
Magnifique satire loufoque souvent à la limite du burlesque muet. Un joyeux bal de pètes-culs.
Night Is Short, Walk on Girl
Un délire visuel foisonnant qui ne trouve sa cohérence que quand les chemins des deux amoureux cessent de vagabonder loin l’un de l’autre.
Jacques l’idéaliste
Loin de la ville et de sa pesanteur fasciste, Lattuada adapte un classique des campagnes. La satire n’en est pas moins corrosive.
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Jirochō sangokushi daiichibu
Début du récit à la fois hagiographique et parodique de la constitution du plus célèbre gang de yakuza au XIXe. Grand frère de Zatoichi.
La Novice
Seul bonheur de ce prêchi-prêcha à peine choquant, un jeune Bébel qui avec ses airs populos n’essaie même pas d’être crédible en aristo.
Le Crime de Giovanni Episcopo
Entre néoréalisme et qualité « italienne », entre La Rue rouge et Le Manteau, et une interprétation exceptionnelle d’Aldo Fabrizi.
Une Leçon d’amour
Eva Dahlbeck et Gunnar Björnstrand en mode comédie du remariage. Entre deux trains, deux gares, deux flashbacks… entre Harriet, unique.
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Fräulein Doktor
Une unité d’action en lambeaux, un personnage principal qu’on suit en pointillés… et un doublage calamiteux. De l’argent par les fenêtres.
L’Enfant préféré de la bonne
De la pudeur, de l’espièglerie, de la désobéissance et de la neige chez l’habitant en plus des ogres fouettards pour fêter la nouvelle année.
Moonlight whispers
L’affichiste qui a détesté le film comme tout le monde est gentil, il vous dévoile la fin pour que vous puissiez partir avant qu’elle n’arrive.
Pistol Opera
Cinéma d’installations.
Guendalina
Toute ressemblance avec des justaucorps portés ou ayant été portés la même année par Audrey Hepburn est purement fortuite.
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Le Manteau
S’offrir une pelisse trop belle pour soi quand on marche loin de ses pompes… Funèbre intention qui refermera sur vous le manteau de la mort…
Vase de Noces
Le 121e jour de Sodome
Cochon qui s’en dédit
Tout est bon à dire… sur le cochon.
Les Adolescentes
Pop ! La sexualité féminine, ça naît en un instant, comme pour les premières règles. (Principe narratif efficace de l’errance sur une journée.)
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La Freccia nel fianco
Retournement de mineur. (Regarder un gros plan de Mariella Lotti, c’est comme épouser toute la face du monde, son histoire, en un instant…)
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La Bambina
Détournement de mineur, leçon 3… Et illustration de la sexualité infantile des hommes. On inverse les rôles pour voir ?
L’amour à la ville
L’habit d’arlequin du néoréalisme. Des sketches cousus de fil Rouch. Parfois amusant, souvent tragique, toujours très ancré dans le réel.
L’Homme qui dort
Une lenteur forcée, des jolies images étonnantes, symboles de l’envol de l’âme du défunt, mais tout un ésotérisme béat qui laisse froid.
L’Amica
Les petits drames de la bourgeoisie milanaise, ses coucheries, ses vengeances et sa petite morale du saint retour au bercail.
Sans pitié
Un duo attachant car viscéralement honnête, mais dont on peine à croire à l’idylle internationale. Reste l’élégance, l’efficacité de Lattuada.
La Cicala
À force de s’être rincé l’œil pendant une heure sur les généreuses voluptés italiennes, les larmes me manquent pour pleurer un finale grotesque.
Aniara
SF bateau, naufrage esthétique, trou d’air faussement anti-consumériste et bug-cohérence technologique. Navet à la dérive, à fuir.
Le Goût du tofu
Malgré un bref détour hystérique et une musique digne de Bagdad Café, un shomingeki ozuesque léger et subtil en bouche.
Tonnerre lointain
Un ATG de facture classique. Sorte de Ozu revu par Imamura : éclatement de la cellule familiale, ruralité vs urbanisme, liberté sexuelle…
L’Histoire du village Magino : Le cadran solaire à unité 1000 ans
Morale de l’histoire : il est plus intéressant de regarder le riz pousser que de raconter l’histoire millénaire du village de Magino.
Il Bandito
Le film noir à l’italienne. Un peu de comédie, de néoréalisme, de tragédie familiale, de robin des bois, de mélo. Efficace.
La Louve de Calabre
Carmen et le Saint-Esprit ont une fille. Cette fille se marie avec Stanley Kowalski. Qui Stanley rejoint-il la nuit en allant se coucher ?
Anna
Silvana Mangano en nymphomane impulsive soufflant à l’oreille de son tentateur, le beau Vittorio : « Nonne e vero, nonne e vero… ».
La Ballade de Tsugaru
TAG typique. L’agaçante habitude à vouloir distendre tous les impératifs narratifs classiques pour n’en garder que leurs fantômes.
La Fille de l’usine de briques
Variation sociale du film choral. On s’imbibe avec plaisir de cette atmosphère prolétaire nippone, bienveillante et désintéressée.
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Le Jeune Homme capricieux
Point question ici de jeune homme capricieux, mais de samouraï espion, de son suiveur sanchopenchesque et… de poules. De beaucoup de poules.
Mabuta no haha
Il y a des rendez-vous manqués qui laissent des blessures dont on ne peut guérir : un orphelin face au refus de sa mère de le reconnaître.
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Kung-Fu Master
Il y a au moins un Demy qui a un jour eu du talent. (Jolie histoire de Birkin, avec ce qu’il faut pour gratter sans aller jusqu’au sang.)
Kiku to Isamu
Une demi-douzaine d’années que l’occupation a pris fin, et personne ne semble en avoir informé Imai. (Le Sifflement de Kotan de Naruse est plus subtil.)
L’Anglaise et le Duc
Perceval + Astrée + Céladon + l’Anglaise + le Duc = la tête à Roro
Conte d’automne
Conte sur Marie Rivière et sur rien d’autre. Que serait Rohmer sans sa pétillante folie, sa maladresse ?
La Tristesse du bâton
Fukasaku sous morphine antonionienne.
Documenteur
Parce que jamais au grand jamais notre voix ne ressemble à celle de Delphine Seyrig quand on l’écoute pour la première fois.
La Vie d’une femme
Opus mineur, faute à un récit éclaté et un manque de scènes fortes. Reste le génie de découpage et de composition dans les petits espaces.
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Conte de printemps
Un jour, aux toilettes, Kant a pensé : « Au printemps, les enfants bourgeois bourgeonnent », et s’est bien gardé de l’écrire quelque part, lui.
Les Estivants
Ne te demande pas ce que Voici peut faire pour toi, demande-toi ce que tu peux faire pour Voici. (Ou quand l’impudeur ne vient pas à toi…)
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Lions Love
Entre autofiction et docu d’arrière-garde, Varda filme le cortège funèbre des années 60.
4 Aventures de Reinette et Mirabelle
Le défi le plus facile à gagner de l’histoire : jouer les muettes face à Luchini. Naissance d’un mythe peut-être. (Oh, Marie…)
Nausicaa (TV)
Patchwork docu-comique. Nausica sapiosexuelle de l’école du Louvre s’éprend de son Ulysse, journaliste grec en exil. Vardesque.
Les Amours d’Astrée et de Céladon
Lecture d’Alain Libolt entrecoupée de scènes classiques interprétées par la classe théâtre du lycée Corot à Savigny.
Portrait d’un homme ‘à 60 % parfait’ : Billy Wilder
La flagornerie à la française (c’est Billy qui le dit) face à un cabot de première.
La Femme de l’aviateur
À se demander si Marie Rivière n’est pas la seule actrice capable de rendre simple le phrasé impossible de Rohmer. Le plus beau Rohmer.
L’Ami de mon amie
Hélène et les garçons, épisode pilote.
Le Beau mariage
Les personnages de Rohmer ont-ils une intelligence sociale toujours aussi limitée ?
La Collectionneuse
Intellectualisation de la bêtise à queue.
Le Cheval de Turin
On sait maintenant pour qui Jeanne Dielman préparait ses patates.
Le Signe du lion
Chez Rohmer, quand on se retrouve sans toit à errer dans les rues, on dort tout de même à la terrasse du Café de Flore. Clochard, mais chic.
Mon épouse et la voisine
Premier film parlant japonais et éloge burlesque de la procrastination. Avec Kinuo Tanaka, évidemment.
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Rikugun
Pas de grandes effusions patriotiques, mais une subtilité, un amour et un lyrisme glorifiant plus le cocon familial que la guerre.
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Glass
Essaimage comic ♫ place des grands hommes ♫
Split
Arturo Brachetti joue L’Année des treize lunes
Les Cinq secrets du désert
Gentlemen, une dernière question. – Quel genre de femme serait pour vous l’Égypte ? – Ne prenez pas la Mouche ce serait pas du tout mon TYP…
Le Gouffre aux chimères
Comédie de travestissement, toujours. Mais cette fois de la vérité. Un cynisme froid réchauffé sur le tard par le génie de deux hommes.
Pour une nuit d’amour
Quand on a Odette Joyeux en vedette, on a au moins déjà la moitié d’un chef-d’œuvre.
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La Jeune fille de l’eau
Quelqu’un a voulu voir ce que ça ferait de mettre son cerveau dans un verre rempli de mille granules d’homéopathie.
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The Square
Östlund confirme son goût hanekien à l’exposition de situations censées faire sens et de la provocation froide et distante. Le reste…
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La Bonne année
Tout Lelouch est là, le meilleur, sans les excès. Des idées bien exploitées, et une distribution, un trio surtout, qui marche comme rarement.
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Upír z Feratu
On dit que la route tue quand on devrait dire plus justement que les autos tuent. Illustration presque littérale ici. Cronenbergrien.
Liebeleï
Leçon n°1 pour réaliser un film : choisir une bonne histoire. Le reste est direction d’acteurs et travellings discrets, efficaces.
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L’Étreinte du Serpent
Qu’est-ce que fait le noir et blanc sinon dénaturer les couleurs de la jungle ? Cinéma du grand vide.
Attends-moi
Amourette sur fond de guerre sans grand intérêt rappelant par certains côtés Deux Camarades (mélange de scènes au front et à la ville).
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Гармонь
Comédie musicale stupide qui fait semblant d’apporter au milieu de son néant un peu de subversif en moquant le secrétaire local.
Les Ordres
Dénonciation louable d’un fait historique, mais exécution laborieuse.
La Fête de Saint-Jorgen
Le passage délicat et baroque du muet au parlant a-t-il été pour Protazanov une opportunité pour expérimenter une diversité de procédés ?
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Dionysos
Rouch n’est jamais aussi meilleur que quand il fait dans l’ethno(-fiction-)graphie. Et Dionysos est surtout un grand n’importe quoi.
Boccace 70
Le Monicelli : C’est beau les amoureux, surtout quand ils font un bras d’honneur au monde, et qu’ils restent dans le leur.
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Vous ne pouvez pas vous passer de moi ?
Satire burlesque de la bureaucratie et saine dénonciation des petits travers de chacun. (Une audace encore autorisée avant les purges.)
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Croc-Blanc
L’art du champ-contrechamp au pays de Koulechov : un regard vers la bête, la bête qui rend ce regard à l’homme… L’amour des bêtes.
Chocolat
L’Amant de lady Chatterley raconté et vu par Tom Sawyer au féminin.
Stars in my Crown
La version western du Journal d’un curé de campagne.
The Fearmakers
Thriller d’entreprise qui sent le sapin pour tout le monde. Une mise en place qui tient la route, puis un désastre consternant.
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Retour à l’aube
Madame Bovary réalisé comme Autant en emporte le vent. Mettre en scène, c’est adapter ses effets à la situation, pas les gonfler sans raison.
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The Way We Are
Des gens simples, mais des gens biens. Il ne se passe rien, mais il se passe tout. Tel que nous sommes parfois.
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La Salamandre
Un cinéma qui ne tient que par la capacité de ses acteurs (Bulle Ogier en tête) à déclamer hors situation des dialogues pas bien brillants.
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L’Or et l’amour
La scène d’amour finale la moins bandante depuis des lustres.
Le Petit soldat
Godard voudrait faire de la politique, mais c’est un poète. La politique s’arrête dès qu’il nomme sa petite Danoise… Dreyer.
Berlin Express
Film noir avec un coup de rouge dans le nez faisant semblant d’agiter le drapeau blanc pour mieux moucher l’ennemi.
Cyclo
Ça commence bien, comme une chronique naturaliste. Puis, Tran Anh Hung se met à jouer comme un môme avec ses pots de peinture.
Fanfare d’amour
Première version d’une jolie histoire de travestissement qui en connaîtra une autre, adaptée par Billy Wilder : Certains l’aiment chaud.
Erotikon – vers le bonheur
Stiller peaufine sa technique de champs contrechamps avec un marivaudage au rythme effréné avant de passer aux sagas qui feront son succès.
Alexander den Store
Du burlesque sans slapstick avec abus indigeste du montage alterné. Timides mouvements d’appareil.
Hotel imperial
La leçon de classicisme de Stiller pour son court passage à Hollywood. Version muette bien meilleure que la parlante.
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Une querelle de frontière
Récit sous forme de tableaux, caméra fixe en plan moyen. Chaque séquence est introduite par un carton explicatif. Laborieux.
La Jeunesse de Maxime
Ce Maxime, c’est tout à la fois Lacombe Lucien, d’abord, puis Edmond Dantès, Rastignac, et on le devine un jour Spartacus.
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César et Cléopâtre
Leigh s’égosille avec des « Ftatateeta ! » qu’on prendrait pour des « Fiddle-dee-dee ! » et que Rains s’échine à transformer en » Taratata ! »
La Pilule rouge
L’honnêteté aura toujours ce petit air de sympathie qui fait qu’on pourra tout lui passer, en particulier l’imperfection.
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Una Donna Libera
Certaines fables tendent à réduire le monde en devinettes faciles à comprendre. D’autres nous ouvrent les yeux sur la complexité des choses.
Le Trésor d’Arne
Naissance peut-être du classicisme. Stiller, 1er cinéaste adulte, le 1er ayant cessé de baragouiner et qui a donné le la à tous les autres.
Le Gamin au vélo
Le contraire du cinéma en roue libre. Comme des adultes enfourchant un vélo enfant à roulettes tout en s’étonnant de ne pas avancer.
Le Point de non-retour
Un héros frigide obsédé jusqu’à l’absurde par l’argent qu’on lui doit. Même promotion lumineuse que Bonnie and Clyde et Le Lauréat.
Devdas
Des décors qui chantent et qui pleurent. Ce serait plus plaisant sans un acteur avec moins de charisme qu’une cruche.
Le Pôle Express
Certains adeptes du dieu consumérisme ne perdent pas le nord…
Les Parents terribles
Qu’est-ce que le cinéma ? Faire un gros plan de Sophie quand son fils tombe dans les bras de sa Madeleine chérie. Monter, découper, choisir.
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Ikarie XB-1
Naissance probable de la SF moderne. Quelques scories d’une SF d’antan et une inspiration certaine pour les suivantes (surtout Alien).
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Man on a tightrope
Kazan, funambule, dépeignant des artistes sans convictions ballottés entre Est et Ouest. Le pouvoir de l’indécision ; la liberté, la vraie.
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J’ai vingt ans
À vingt ans, toutes les nuits sont douces, et on les croit interminables. À vingt-trois, l’aube est déjà finie, et il faut se lever.
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Les Plaisirs de la Chair
Le Casanova d’Ôshima. Vacuité d’une quête qu’on sait dès le départ qu’elle sera sans issue. Mariko Kaga mon amour.
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Antichrist
S∀W
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L’Humanité
Il y a de l’humanité dans les monstres et de la monstruosité chez les anges. Refus de ce qui est entendu, simple, parfait, acquis.
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I Am Not Your Negro
On honore les morts, on méprise les vivants. Facile d’aller fleurir les tombes des héros autrefois méprisés.
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Max mon amour
Un acteur britannique dirigé par un Japonais qui joue phonétiquement en français et qui donne la réplique à un singe. Vaines simagrées.
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Michel Strogoff
Pour se raser, rien de plus simple qu’un carreau cassé pour Ivan. Au petit dej’, Ivan doit attaquer la journée avec du verre pilé…
Le Destin se joue la nuit
Les bonnes recettes de la comédie romantique d’antan jusqu’à ce finale désastreux, tel un paquebot aveugle, hurlant dans la nuit brumeuse…
La Septième Victime
L’opalescence du visage de Jean Brooks sertie dans un tumulus de jais : une frangine au carré pour Louise Brooks, tendance mi-long.
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Le Trésor des îles chiennes
Il faut imaginer Stalker réalisé par Alain Berbérian avec Brun Solo et Clovis Cornillac. (Le Cornillac y est déjà d’ailleurs.)
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Avril et le monde truqué
L’uchronie, c’est ça. Un monde alternatif dans lequel, s’il ne restait qu’un chêne, y aurait pas un gland pour aller en planter un autre.
Queimada
Sorte de Nostromo de la conspiration, avec une volonté avortée de vouloir faire du Leone. Résultat inabouti. Récit sec et sans poésie.
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La Tarentule au ventre noir
Une fois lu le titre du film, tu as vu ce qu’il a de meilleur. Dès le premier meurtre écrit avec une épingle à nourrice, c’est une évidence.
Martin Roumagnac
Gabin et Dietrich, trop à l’aise, en oublient que l’étincelle chez le public naît des incertitudes et des petits silences qui se toisent.
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Le Petit Théâtre de Jean Renoir
Seul le très court passage de Jeanne Moreau, qui n’a pourtant rien de bien cinématographique, rehausse ce désastre embarrassant.
Jeanne d’Arc
Je vais avec ce film bouter tous les Allemands hors de France.
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Bamboo Doll of Echizen
Poupée du père, poupée du fils, je suis partout à la fois, brisée en mille éclats de voix, poupée du père, poupée du fils…
Crainquebille
La misère, c’est les autres !…
Les Eaux noires
Quand deux jeunes génies se rencontrent…, que font-ils ? Ils dansent. La caméra de Chahine danse avec Omar El-Sharif. C’est Othello à Alexandrie…
Au Grand Balcon
Il y a un patriotisme militaire drainant avec lui ses milliers de morts, et il y a le patriotisme civil… nourri par le même élan funeste.
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La Femme sur la plage
Dans Laura, on se rinçait l’œil devant le portrait de G. Tierney avant de la voir enfin. Ici, on ne verra rien du nu de J. Bennett. Dégonflé.
Un Drame au studio
Au royaume des travellings dans la profondeur, Asquith est roi. Il faut bien ça pour dévoiler habilement les coulisses d’un tournage.
Le Caporal épinglé
Tire-au-flanc + La Grande Illusion + Le Passage du Rhin + Au théâtre ce soir. Individualisme et anarchisme, Renoir n’a foi qu’en l’amitié.
Tire au flanc
Du théâtre truculent et burlesque. C’est idiot mais maîtrisé, et on y retrouve déjà concentrés La Règle du jeu et La Grande Illusion…
La Fille de l’eau
Renoir qui passe d’Antoine à Epstein, il y en a au moins un qui s’amuse.
Face-à-face
À votre prochaine tentative de suicide ratée exigez que Bergman vienne à votre chevet vous raconter des histoires pour égayer votre réveil.
La Phalène d’argent
Ne vaut que pour son actrice : une autorité naturelle, des nuances grinçantes qui vous empêchent de détourner les yeux. La méthode Hepburn.
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Le Lien
Une madame Bovary qui s’éprend d’un sombre abruti et qui file dans ses bras quand il la frappe. Trop vraisemblable pour être supportable.
Tabou
En escrime comme en art, tout est question de bonne distance. Si certains artifices de forme sont de trop, la distance au sujet est idéale.
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Sois belle et tais-toi
L’éternelle et navrante rengaine concernant le féminisme : son premier ennemi, c’est les femmes, mollement ou extrêmement, idéologues.
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La Maison du lac
En étant indulgent avec les excès du genre, on savoure sans peine ce qu’il y a de plus merveilleusement théâtral ici : dialogues et acteurs.
Mahiru no ankoku
Le Je suis un évadé japonais. Mise à nu d’une justice défaillante. Un cinéma partisan qui devient politique et utile en étant révoltant.
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Clément
Des fausses notes, mais un cinéma d’auteur honnête, audacieux, frais, et bien exécuté : trop rare pour ne pas susciter quelque enthousiasme.
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Certaines femmes
Petite machine prétentieuse à festival. Comme le dit si bien l’Oncle Ton : « Le ton, c’est de l’art ; le ton sur ton, c’est de la conserve de sardines… »
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Hurlements
Une introduction efficace qui vous met les crocs avant que Jaw mette tout en charpie jusqu’à un finale dantologique parfaitement loupé.
Crésus
Maurice de Féraudy, c’était une richesse d’acteur comme on n’en fait plus. La justesse du geste en lieu et place du pauvre « naturel ».
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La Joyeuse Prison
Burlesque de situation, farce de bonnes faces, travestissement de classes… Vous reprendriez bien un peu de teubitsch louche…
Rue de l’Estrapade
Une histoire sans génie, mais une direction d’acteurs hors pair. Becker renifle le talent comme personne. Anne Vernon exceptionnelle.
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Barberousse
L’amour immodéré d’Abel pour les histoires niaises et les facilités mélodramatiques. (J’accuse pas, je constate.)
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Le Retour
La technique d’Ashby est simple et efficace. Un récit fait de montage-séquences et de montage alterné, parfois les deux. Et de la pudeur.
Elle
Satire plaisante, ça se regarde comme un bon Chabrol. Manque peut-être l’audace d’un Verhoeven appliqué mais embourgeoisé et trop sage.
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The Lost City of Z
Ni divertissant ni enthousiasmant. Manque l’élan, la nécessité, la fraîcheur, la vie. Gray rêve d’un territoire qui n’est pas le sien.
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Kean ou désordre et génie
Grosse production, gros mélo, gros ennui… Follement bien réalisé, avec de bonnes idées de partout, mais affreusement long et sans intérêt.
Daughters of the Dust
Hommage abrutissant à on ne sait quel groupe afro-américain. Un cinéma qui caresse dans le sens du poil la bonne conscience de l’Amérique et qui couvre le nécessaire devoir de mémoire par bien trop de miel.
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Break-up, Érotisme et ballons rouges
Il y a des obsessions absurdes qui vous ballonnent les synapses jusqu’à en péter un câble. Ferreri gonflé à la couleur, brouillon et fou.
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Les Arpenteurs
Du Rohmer joué comme du Bresson torché par du Blier : des histoires de culs très écrites flirtant avec l’absurde et jouées avec distance.
Loving
Du politiquement correct présenté comme de l’audace subversive. Homélie au conditionnel passé : « En 1950, j’aurais été courageux. »
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Innocence
Jeunes Filles en uniforme à Hanging Rock. Quand on n’a pas de talent, on laisse au spectateur le soin d’en avoir via ses interprétations.
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Un jour dans la vie de Billy Lynn
Voilà donc le cinéaste le plus inoffensif de la terre qui se prend à rêver à produire un pamphlet sur l’Amérique. Satire ratée et molle.
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The Piano in a Factory
Des abrutis sympathiques prêts à tout pour aider l’un d’entre eux. Une filiation saute aux yeux : Kusturica et Imamura.
Si l’on mariait papa
Capra a peut-être quinze ans de retard avec cette screwball comedy réchauffée et produite sur mesure pour Bing Crosby, mais quel régal.
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Ling yi ban
Photographie sociale d’une ville moyenne en Chine avant une catastrophe. Short Cuts chinois.
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Quitting
Mix entre Lenny et Family Life. De la réalité au documentaire, du documentaire à la fiction, du cinéma au théâtre. Une prouesse.
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The Younger Generation
L’argent ne fait pas le bonheur. L’air du parlant s’invite à la fête, mais l’hybridation reste pour le moins laborieuse.
Toutes ses femmes
D’habitude brillant, Bergman s’essaie sept fois au coloré. 7 femmes. Sept fois de trop.
Les Garçons sauvages
Vidéoclip de Mylène Farmer. Laid, brouillon, mal filmé, mal découpé, mal joué, mal dirigé. Effarant d’amateurisme et de prétention.
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Les Plaisirs de l’enfer
Viol, inceste, suicide, avortement illégal, éducation et désirs sexuels… sans avoir jamais l’air d’y toucher. L’ancien Hollywood en somme.
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La Soif de la jeunesse
Des actrices vieillissantes, des jeunes beaux et riches, du sexe suggéré, couleurs et musique criardes. Hollywood au creux de la vague.
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Harmonium
Dialogues consternants, lenteur forcée, acteurs médiocres, photo clinique, musique insupportable. Un supplice.
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La Grande Muraille
Capra s’essaie à la démesure d’un von Sternberg mais se perd dans des intérieurs peu propices au développement d’une réelle tension.
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L’Amazone aux yeux verts
Le héros solitaire, asexué, droit et brave – le mythe à l’américaine… Rien que du fort sympathique, et du dispensable, pour ce western noir.
La Danse de mort
Certains se contentent d’une seule scène de ménage, d’autres en font tout un film. Épuisant. Erich von Stroheim est incompréhensible.
De l’autre côté du vent
Première historique où un film réalisé par le personnage principal se révèle bien plus réussi que le film dans lequel il apparaît.
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Passe l’arme à gauche d’abord…
La Rue chaude
Capucine, la chatte qui passait par là. Noire et élégante, bientôt panthère et rose. « Capucine… ! » sur les toits, j’écris ton nom.
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Le Visage
Ainsi fond fond fond, le masque envoûtant des apparences… Duel quasi-ogival entre le visage d’une science miraculeuse et une autre, moderne.
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Cat Ballou
On ne sait trop si on a affaire à une farce ou à une dinde, mais Lee Marvin avec deux ou trois coups dans le nez est formidable.
Les Sept femmes de Barbe-Rousse
La mélodie du bonheur conjugal.
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Julia
Le Choix de Julia… Parallèle douteux entre une Américaine cherchant sa voie dans l’écriture et sa grande amie aux prises avec le nazisme.
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Le Trésor du lac d’argent
Le plus fameux des westerns choucroute. Indigeste, naïf, incohérent, ridicule, lent et laid. Plus consternant que drôle.
Pink Flamingos
Petit Organon pour le théâtre trans-happening. Distorsion indigeste et sympathique des convenances sociales pour mieux les dézinguer.
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Pieds nus dans le parc
Qualité US : du théâtre filmé à grands frais de Technicolor et de stars. L’envie de s’envoyer un grand bol de LSD et de partir sur les routes.
Réalité
Dupieux dans la peau de Spike Jonze apprend à ses dépens qu’une fois la carte de l’onirisme abattue, on s’y abîme pour ne plus en sortir.
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M. Butterfly
Confusion des genres risible tant notre René chéri s’efforce de ne pas voir le « poteau rose » sous la robe pudibonde de son M Butterfly.
L’Attente des femmes
Une comédie de remariage dans un ascenseur, une accouchée éprise de liberté (et de flash-back), et un amour d’enfance… sans conséquences.
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Un génie, deux associés, une cloche
Quand y a plus Personne à l’écran, reste une certaine poudre aux yeux et c’est de l’or. Dialogues brillants. On dit Merci.
Un Jouet dangereux
Western des villes cubiste, anti-réaliste voire absurde. Sorte de cauchemar cinéphile où on rejouerait à l’infini Dillinger est mort.
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Tout en haut du monde
Film d’animation mal embouché, scolaire, naïf, anachronique, sexiste, pénible et laid.
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Les jeux sont faits
Une fantaisie sans conséquences qui pourrait être du Cocteau. Film de morts-vivants amoureux rythmé comme le souffle agonisant d’un mort.
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Saraband
Vieillir pour certains cinéastes, ça consiste à construire des maisons de poupées. L’écriture arthritique de Bergman fait peine à voir.
L’amour l’après-midi
Catalogue La Redoute Automne-Hiver 1971. Pages sous-pulls et robes à fleurs.
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Tsubasa no Gaika
Une distribution remarquable, un savoir-faire évident, des scènes d’aviation… de haut vol mais un sujet insipide qui vole lui pas bien haut.
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Planet of the Children
Réaliser un bon film, c’est savoir adopter la bonne distance avec son sujet. Malaise quand la cinéaste filme des enfants apprenant à faire la guerre.
A Man, When He Is a Man
La goujaterie dans toute sa splendeur…
Daibosatsu tôge : dai-ippen – Kôgen itto-ryû no maki
Récit décousu, voire carrément incompréhensible, direction d’acteurs inexistante, lenteurs criminelles. À ne voir que pour le duel final.
Nuits de Chine
Jolie bluette d’occupation qui s’étire irraisonnablement jusqu’à un grand écart final des plus ridicules.
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From the Journals of Jean Seberg
Film-essai touchant, parfois brillant, à la Godard, prêtant à l’actrice une certaine dose d’auto-dérision. La force de l’aphorisme filmé.
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La Bataille navale à Hawaï et au large de la Malaisie
La propa-gang décide de faire le récit (entre autres) de la bataille de Pearl Harbor, et ils auraient dû appeler ça « Le Jour le plus con ».
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Paï
Collection de grosses ficelles. Casting et direction d’acteurs épouvantables : on cherche parmi tout ce monde le véritable « chef ».
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Beppie
Portrait d’une gamine de son époque avec des effets de montage… d’époque. Le cinéma n’a encore rien inventé de plus pétillant que l’enfance.
Monika
Bergman invente malgré lui la marque de maillot, et voilà toute la critique française qui y voit la marque de son génie.
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Chuji tabi nikki : Goyo hen
Un héros grimaçant et paralysé porté dans une civière par ses hommes… Des trois films, le seul encore existant n’a rien de bien trépidant.
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Cœur capricieux
Chamailleries entre père et fils, petits drames de la classe populaire, et une tonalité qu’on retrouvera jusqu’à Récit d’un propriétaire.
Coraline
Alice au pays des Grands Vagins Bleus.
Le Policier
Devoir et passion. La dualité héritée des récits de samouraïs transposée au film policier. Mauvaises fréquentations et bonnes actions…
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Les Cinq éclaireurs
Soldats de plomb.
Pousse-toi, Chérie
Distribution qui fait peine à voir face à l’original. Le film toutefois n’est jamais meilleur que quand il s’en écarte.
La Nuit des forains
Quelques larmes de clown pour rhabiller la poitrine d’Harriet Andersson après le choc érotique Monika.
Les Amoureux sont seuls au monde
C’est un Jeanson… qui nous ressemble… Lui il l’aimait… et elle l’aimait…
Madame et ses partenaires
On trouvera difficilement meilleur film illustrant ce qu’est une comédie du remariage. Les acteurs manquent de génie mais c’est charmant.
Wild Company
Des bribes de crime film, une touche d’humour un peu lourde, et une saveur mélodramatique moralisatrice propre au muet (c’est un parlant).
Elle et lui
Un homme qui ne voit pas en Deborah Kerr la femme idéale, la seule, l’unique, au point de trouver les autres quelconques n’est pas un homme.
Un homme qui ne voit pas en Irene Dunne la femme idéale, la seule, l’unique, au point de trouver les autres quelconques n’est plus un homme.
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Premier contact
Il faudra se satisfaire des questions linguistiques soulevées pendant une bonne partie du film avant de tomber dans l’héroïsme niais…
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La Vallée des poupées
À Hollywood, on croit aux recettes du succès et quand ça ne marche pas, au lieu d’aller vers l’originalité, on va vers le toujours plus…
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Le coupable
Naturalisme, décors naturels, minutie de reconstitution des intérieurs, profondeur de champ… Antoine le théâtreux fait son cinéma.
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Ce monde à part
Un film hybride pris entre deux époques, deux méthodes de jeu, la classique et la « method ». Un scénario semblant sorti droit des années 30.
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Feuilles d’automne
Sadisme sournois et gratuit. Difficile de s’attacher et de croire en des personnages comme ceux du père et de l’ex.
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My Son John
Ça commence comme un épisode de Dallas, puis comme un autre d’X-Files avant de tomber dans la propagande anti-rouge. Affligeant.
Adieu chérie
Il y a dans cette « qualité française » un parfum que la vague des « petits révisionnistes des Cahiers » a fini par balayer de nos regards…
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La Mort frappe trois fois
Une Bette de scène qui voit double sans tomber dans le bis, c’est un moindre mal qui compte triple au rayon des thrillers scabreux.
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Lettres d’amour
Une fantaisie sans autre prétention que de divertir « l’occupé » et qui le fait avec tout le savoir-faire, presque ophulsien, d’Autant-Lara.
Le Roi de l’arène
Des pitreries careysiennes en pagaille, une histoire de travestissement, un bel Cantor parfait mais un peu seul (Young est ridicule).
Le Baron fantôme
Mélange baroque et mal fichu. De belles ambitions poétiques lors des scènes féeriques, mais alchimie manquante avec les séquences comiques.
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Ce n’est pas un péché
West écrit un rôle à sa mesure, prête à mettre la Louisiane à ses pieds et les hommes à son cou… L’ancienne star du vaudeville écrase tout.
La Meurtrière diabolique
Curiosité révélant son lot de moments d’anthologie grotesques. La rencontre de l’allumette et du disque microsillon est de toute beauté.
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Place aux jeunes
C’est avec les vieilles peaux qu’on fait la meilleure soupe.
Une Visite au Louvre
« Il est convaincu que le soleil existe et qu’on peut y tremper ses pinceaux. » Cézanne Delacroix par Gasquet Joachim et cité ici.
L’Imprudente
Pris entre mélodrame et comédie romantique, c’est toute la dissonance d’une actrice comme Gloria Swanson qui devient… parlant.
Mon épouse favorite
Un scénario pris entre deux chaises et un finale boiteux, mais le reste est savoureux et rappelle le meilleur des comédies de remariage.
Histoire singulière à l’est du fleuve
Mélodrame au sens noble, sans excès ou effets. Mise en scène méticuleuse, ambiances tamisées et contemplatives. Musique parfaite des corps.
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Carré 35
Déni de sale gueule.
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Bessie à Broadway
La farce est un drame déguisé, celui du retournement. Son génie ? Faire que la tarte à la crème se retourne contre son initiateur.
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Sur Le Globe d’argent
Jeu frénétique, délire cathartique, chaque séquence est un tour de force et questionne nos limites. Entre exaspération et fascination.
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A Girl at my door
Scénario irréaliste dans un pays où la subtilité est sévèrement réprimée. Celui qui s’en rend coupable risque une sévère Corée-ction…
L’Adversaire
L’avilissement par le travail. Un homme et ses idéaux en lutte avec les réalités citadines. L’amour comme lueur d’espoir. Et l’échec.
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The Cold Deck
Un sens de l’action et du montage très aiguisé. Le personnage de Hart a toujours réponse à tout. Et honnête avec ça, bon perdant. La classe.
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La Maison et le Monde
Les défauts de contextualisation et de moyens propres à ses derniers films, mais un Ray correct est un Ray indispensable.
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Venetian Bird
Eva Bartok est formidable, mais on se demande qui est aux commandes et laisse passer autant d’idioties grotesques dans le scénario.
Que viva Mexico !
On exhume Eisenstein pour savoir qui en serait le fils légitime. Terry Gilliam se fait porter pâle et Alexandrov décroche la timbale…
Fais de beaux rêves
Les poings sur la couture du pantalon.
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Planétarium
Malgré une idée de départ ambitieuse, le récit s’effiloche à mesure qu’il devrait au contraire se resserrer. Manque de savoir-faire évident.
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Possession
Avant de tomber dans l’horreur extraterrestre, les rapports psycho-hystériques du couple frisent la perfection, entre von Trier et Cassavetes.
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La Pointe courte
Varda qui invente presque le style Bresson avec une pointe de néoréalisme et qui précède la Nouvelle Vague (bande de Resnais-Marker oblige).
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L’Expédition
De l’exploitation de l’homme et de ses vilaines tendances à se laisser corrompre. Magnifique. L’autre Taxi Driver.
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Une Femme de Meiji
La maîtrise formelle laisse rêveur. Itô, le virtuose du muet, lance sa caméra dans les airs, chaque plan est un ravissement et un miracle.
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Black Line
Film noir avec de fines tendances loufoques. De belles promesses, mais un ficelage incompréhensible et un manque de tension.
Tuez Charley Varrick
Le film noir est mort, le polar siegelien s’impose. Humour, nonchalance, nihilisme, mouvements de fuite, extérieurs, images flamboyantes.
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Green Fish
Les Affranch’lee.
Lettre d’amour
Des efforts louables pour un premier essai, mais des excès qui desservent le sujet du film sur la fin, la scène attendue n’arrivant jamais.
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Le Lâche
Habile, Ray reprend le duo de Charulata. L’alchimie amoureuse passe si bien. La lâcheté et la cruauté d’une femme surtout.
Kanchenjungha
Roman-photo filmé en couleurs. Averse de dialogues sur une même rue moite d’ennui. Budget infime, décors inexistants. À fuir.
Pages arrachées au livre de Satan
Soin du détail, surexposition, profondeur de champ… avant de passer faussement pour un cinéaste dévot, Dreyer était le Kubrick du Nord.
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Des jours et des nuits dans la forêt
S’éloigner de chez soi pour se révéler à soi-même, éprouver ses amitiés de jeunesse, séduire l’indigène et se faire faire la leçon…
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La Vie d’un tatoué
Suzuki défie la pesanteur et pose sa caméra à hauteur des morts pour filmer ceux destinés à le devenir.
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Le Président
Mélodrame familial avec enfant caché comme on n’ose plus en faire, montage sophistiqué d’époque. « Romændgår » comme on dit en danois.
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Les Fiancés de Glomdal
Les amours champêtres contrariées par les désirs d’un père, mais surtout une gestion des corps et des temps de l’acteur exceptionnelle.
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Homeland : Irak année zéro
Sur la grande jarre rapetassée du monde, on peut lire une vieille inscription quand elle se brise encore : « Il faut que tout cela se tasse. »
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Le Maître du logis
Variante humoristique du Kammerspielfilm et fable morale hilarante à montrer à tous ces hommes qui se croient encore maîtres en leur demeure.
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Le Lézard noir
Bariolage foutraque d’idées et de costumes sortis de l’imagination d’un fou. Ou de plusieurs. Au choix entre Rampo Edogawa et Yukio Mishima.
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Michael
Bisbilles agaçantes entre deux amants chronophiles une fois qu’ils… ne se marièrent pas et n’eurent pas beaucoup d’enfants.
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Été violent
Des solitudes soudain qui se croisent, des dialogues intérieurs qui s’écrivent dans le regard de l’autre. Voilà illustré l’amour à l’écran.
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Deux êtres
Dreyer semble avoir renié ce film tourné en Suède à la fin de la guerre, voilà un homme qui a du goût.
La parole
La bonne parole sort de la bouche des ressuscités.
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La Quatrième Alliance de dame Marguerite
Conte philosophique à la fois tendre, juste et plutôt amusant. On pourrait être chez Molière : découvrez ces saints que l’on ne sait voir…
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Gabriel au-dessus de la Maison-Blanche
Ne jamais faire confiance aux artistes pour solutionner les problèmes du monde. Leurs utopies mènent toujours à une forme de fascisme…
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Gone Baby Gone
Qu’y a-t-il de plus noble que de chercher à défendre les plus faibles ? Oui, mais… Illustration remarquable du danger des « justiciers ».
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Winter’s Bone
Polar longtemps ankylosé dans le naturalisme hiémal avant de dégeler d’un coup et d’exploser les mâchoires comme du Coca oublié au freezer.
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L’Enjeu
L’homme de la rue devient l’homme de la haute et même si ses intentions sont louables tout ça est bien trop pantouflard. Joli finale arrosé.
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Héros d’occasion
Malgré l’absence d’un acteur principal de haut vol, Sturges participe à l’effort de guerre et signe une comédie enlevée et enthousiasmante.
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Amour défendu
Mélo convenu dont le mérite aura surtout été de confirmer le talent de son actrice autant à l’aise dans l’insolence que dans la tendresse.
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Bulworth
C’est la dose qui fait le poison, même en humour. Et Warren Beatty abandonne trop souvent la finesse de la satire pour la farce malitorne.
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Alien – Le 8e passager
Minos en voulant sacrifier sa propre fille au monstre a fait d’elle une reine : Ariane/Ripley, mère de l’humanité et de toutes les révoltes.
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Le Paradis des mauvais garçons
Il faut voir Gloria Grahame agiter son gobelet avec un sourire de petite fille satisfaite comme si la terre entière retenait son souffle…
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Anatahan
Von Sternberg adopte la forme à la fois anecdotique et omnisciente de la nouvelle, sa distance, sa fin percutante. Exercice de style réussi.
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The Salvation Hunters
Pour son premier film Josef von Sternberg fait dans le naturalisme mélodramatique et burlesque. Plutôt baroque. Baroque, déjà.
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Crépuscule de gloire
L’essentiel du récit tenu en Russie n’a pas la force de la confrontation entre Jannings & Powell. Il suffit parfois d’un début et d’une fin.
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Les damnés de l’océan
Une connivence rare entre deux acteurs. Sans dialogues, la musique du cœur s’écrit dans les regards. Des blancs des yeux qui tachent.
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L’Assommeur
Réalisé comme un muet, pataud, statique, fauché, hybride et laid, La Rafle mise sur George Bancroft. Pari perdu : le parlant lui sera fatal.
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L’Impératrice rouge
Nuages de lait frappés aux éclats d’albâtre, neiges au bois dormant… Voici l’éléphant blanc de Josef von Sternberg, son joyau, son froufrou.
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Crime et Châtiment
Adaptation médiocre pour une œuvre probablement inadaptable. Joseph von Sternberg loin de sa zone de confort se prend pour Fritz Lang.
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L’Été de Kikujiro
La trogne de clown passée à tabac me laissera toujours autant de marbre. On échappe au moins à l’ultra-violence coutumière du cinéaste.
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Sasameyuki
Si Ichikawa tirera des Sœurs Makioka un film bavard et coloré, cette première version s’en tire grâce au génie naissant d’Hideko Takamine.
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Le Sud
Enquête introspective sur la relation au père, et par ricochet, aux racines familiales. Le Sud pourrait faire rêver, El sur erice (à peine).
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Akatsuki no dasso
Première version d’Histoire d’une prostituée dont Suzuki fera 15 ans plus tard un chef-d’œuvre. Vision conforme aux idéaux de l’occupant.
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Jiro monogatari
Le charme de Shimizu : une sorte de nostalgie désuète du bonheur. Le tragique y est banal, touchant et simple. Le Rémi sans famille nippon.
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La Porte de l’Enfer
L’intrigue est réduite à rien, le personnage principal manque de psychologie, seule la fin tendue comme une lanière de geta sauve le meuble.
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L’Aventure de minuit
Screwball qui pourrait passer pour du Lubitsch si le casting n’était pas si perfectible. Les filles, ça va, mais L. Howard n’a pas la touch.
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Le Destin de Madame Yuki
Un mélodrame gentil basé sur l’éternel et ronflant triangle amoureux. La maîtrise ne peut pas tout : Michiyo Kogure n’est pas Kinuyo Tanaka.
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Heli
Parfois sinistre et brutal, Escalante maîtrise son sujet et adopte la bonne distance pour éviter tout pathos. Prix à Cannes mérité.
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Les Trois Filles
Il y a des paternités impossibles comme il y a des amours impossibles. Sans avis de passage, le postier file droit au cœur et fuit.
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Les Espions
Si le côté espionnage patauge un peu, le film d’action envoie du lourd : festival fracassant de scènes en montage alterné, fin en apothéose…
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Da Vinci
Du film d’entreprise au documentaire de science-vision fabuleux… Une chorégraphie contemplative, visuelle et sonore, pleine de références.
La maison de geishas
Mix peu convaincant, verbeux, de deux Mizoguchi de l’âge d’or, Les Musiciens de Gion et La Rue de la honte. Fukasaku fait du Ozu… on rigole.
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La Légende de Zatōichi : Vol. 09 – La Lettre
L’idée de génie de la mise en scène n’a rien de tape-à-l’œil : si notre héros est aveugle, c’est nous qui ne voyons jamais sa lame. – Tchi !
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Barbarosa
En 1971 dans le Rivage oublié, on s’écrie : There’s no more westerns ! En 82 Barbarosa fait presque office de western sui generis. Un mirage.
Fatal Games
J’ai plus de chance de m’intéresser à une comédie musicale indienne sur le cricket qu’à une guerre entre populaires et freaks d’un bahut US.
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Fini de rire
Le finale baroque en rebutera certains, mais à voir pour la pléiade d’acteurs ravis de pouvoir faire les malins avec la repartie des autres.
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Ice Cold in Alex
Un périple autour des dunes, une équipe sous tension, un ancêtre du Faucon millénium pour canot de survie… Bref, une aventure… et une bière.
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L’Idiot !
Variation sur le sempiternel « Hé, la maison brûle ! ». Le premier idiot qui dit la vérité, il doit être exécuté.
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Le Rivage oublié
Chaque mimique, chaque geste, chaque moue, chaque interrogation, chaque sourire de Joanne Woodward est une caresse. Watson, je vous aime.
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Mon ami Ivan Lapchine
Recherche permanente de la performance formelle, plans-séquences sans fin. Guerman s’occupe de tout sauf de l’essentiel. Une habitude.
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Il est difficile d’être un dieu
Le rêve d’une mouche en Technihorror ; un happening permanent défécatoire ; un fond noyé sous une épaisse fange opaque et asphyxiante.
Frère
Le Samouraï réalisé par le fils caché de Robert Bresson et de Sam Peckinpah. Y a un mystère à trouver sympathique un tueur aussi violent.
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Racket
Des faux airs d’Edward G. Robinson dans Le Petit César pour Bob Hoskins, et le voilà en caïd qui vole la vedette à tous ses partenaires.
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HEIMAT II – L’exode
Le format TV permettait une écriture distante sans objectifs clairs, on était dans la chronique. Avec une trame resserrée, Reitz est perdu.
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Heimat
Quelque chose donne le vertige dans Heimat. Un de ces vertiges qui nous font prendre conscience d’un coup que nos existences ne valent rien.
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Le Soleil blanc du désert
Aventure ensablée, protéiforme, baroque, absurde, pince-sans-rire et désabusée. Sorte de Convoi de femmes avec des musulmanes. Cocasse.
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Daniel
Habituellement verbeux, le cinéma de Lumet s’en sort grâce à ses sujets. Pas ici. Ce serait plutôt un brouillon d’À bout de course.
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The Host
L’humour est à la fois la seule consolation de ce nanar mouillé et une de ses plus grandes faiblesses. Le reste frise l’écriture automatique.
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Cloud Atlas
Une bulle de savon posée sur un Rubik’s Cube posé sur un mikado posé sur une peau de banane posée sous la chaussure noire de l’agent Smith.
Vice-Versa
Comme si tout chez nous ne dépendait que des humeurs, de la personnalité, de la mémoire… Et l’environnement, le hasard, les circonstances ?
Careful, He Might Hear You
Ni génitrice, ni bonniche, ni copine, ni marâtre : une mère, c’est celle qui à travers son amour nous inculque le respect de l’autre.
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Sans retour
Vietfilm… dans le bayou. L’Amérique a toujours eu peur de ses culs-terreux, mais une fois le décor planté, un écueil : les rapports humains.
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Le raid
Western singulier. Loin du grand ouest, on se rapproche du film de reconstitution, de guerre ou d’espionnage. Excellent cru.
Le Grand Inquisiteur
Les croyances sont des pièges à con et le jouet préféré des escrocs. Ici on croit en Vincent Price, le sadisme ironique faisant loi.
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Les Bas-fonds de Frisco
La tragédie bien cruelle des petites gens trop honnêtes. Réalisme cru qui ne laisse aucune place à l’espoir.
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Birdman
Ça donne l’impression de vouloir dire quelque chose et au fond le discours du film devient celui, incohérent, hystérique, de son personnage.
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Cry Terror !
1958, le code lâche du mou, et les films à suspense tendent vers la simplicité en épiçant leur trame d’une brutalité gratuite.
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Grizzly Man
La fascination d’Herzog face à un Don Quichotte qui s’invente des ennemis pour trouver un sens à sa vie. Herzog et son double : ses limites.
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Maman !
Entre fable moralisante et comédie sociale, on pourrait être chez De Sica, mais on craint par certaines facilités d’être tombés chez Jugnot.
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Lamentations
Acteur froid et monolithique, Saburi se réserve le 1er rôle dans ce shomingeki feutré et échoue à créer de l’humanité chez ses partenaires.
Inception
Une ruse en forme de grand huit qui atteint des sommets de prétention et de lourdeur. Littéralement, à gerber.
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Harakiri
Qui perd ses couettes part en miettes.
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Le Secret de Terabithia
Un film sur l’amitié à l’âge où on ne pense pas encore à se rouler des pelles et où on a fini de se tirer les couettes. Une parenthèse rare.
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Les derniers jours du disco
Les 45 tours de reins avant le désastre et la dictature d’un tube autrement moins drôle, mais indispensable : la capote.
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Madadayo
Les chats sont des opportunistes. Si le vieux sensei voulait un peu de loyauté fallait qu’il prenne un clebs.
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L’Invraisemblable vérité
Fritz Lang commence le film comme un Fritz Lang, il tâtonne en faisant du Hitchcock, et ça se finit comme un Howard Hughes. Invraisemblable.
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Secret Sunshine
Les secrets sont des boîtes faciles à remplir : on peut tout y ranger. Ici, rien ne s’arrange : comme dans la vie, l’ombre est la norme.
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2 sœurs
Les Chroniques 2 Kim : la sœur, sa cadette, la sorcière bègue et l’armoire magique.
Une femme dans la tourmente
Une veuve ivre d’amour pour son beau-frère préfère fuir plutôt que de perdre la face. Cette fuite, c’est la dignité d’un Japon qui s’efface.
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Comme épouse et comme femme
Tragédie moderne et toute puissance du père : le tableau cruel d’une maîtresse condamnée à voir élevés ses enfants par une autre.
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Le Sifflement de Kotan
Là-haut, dans les montagnes, le sifflement d’un peuple qui s’éteint. L’impérialisme et le racisme nippons, le choc des cultures, toujours.
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Yoru no nagare
Le basculement d’une société à l’autre qui s’achève. La tradition devient folklore, et la modernité, tous poils dehors, s’exhibe aux regards.
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Les Bons vivants
Un sketch d’Audiard sur la fermeture des maisons closes qui gicle mou, le tout redressé bien ferme par un agitateur hors-pair, De Funès.
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Les Nuits blanches
Plus près de La Fille sur le pont que de l’obstination statique et répétitive d’un In the Mood for Love.
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L’Invaincu
Il n’y a rien de plus honnête, de plus gracieux, de plus beau, de plus sûr, de plus gratuit, sur terre, que l’amour d’une mère.
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Le Monde d’Apu
Un dernier volet de la trilogie plus gai. Quoi que. Faut bien que notre héros soit pourchassé par la poisse sinon Apu d’histoire…
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La Reine de Broadway
Une opérette romantique au charme désuet d’une boule à neige : un monde convenu où tout est à sa place, mais qui remue chaque fois autant.
There Will Be Blood
Quelqu’un a trouvé une mine sur qui tout un film peut reposer : son acteur. Pourtant le génie de Mark Walhberg fascine bien plus.
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Le Miroir
Le montage des illusions d’après Tarkovski : un champ contrechamp permanent d’images qui ne prennent sens que dans l’esprit du spectateur.
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Carrie, un amour désespéré
Mélodrame misérabiliste avec concours de personnages antipathiques. Désespérant en effet.
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La Complainte du sentier
Chez Satyajit Ray, l’ascenseur social est en pagne, et il ne fait que descendre.
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Je suis un évadé
Une fable terrifiante, celle de l’homme seul face à la toute puissante communauté des gens comme il faut.
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L’Ennemi public
Cagney au rayon fruits et légumes écrabouille des pamplemousses en pleine poire et arbore sur sa tête ennemie le melon d’Orange mécanique.
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Sourires d’une nuit d’été
Des poils blonds sur des bras qui scintillent, des larmes sur des joues qui brillent comme des petites loupes… L’insomnie rêveuse d’Ingmar.
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Cría Cuervos…
L’enfance est cinématographique parce que les enfants sont des monstres regrettés. Les yeux d’Ana ou deux madeleines trempées dans le passé.
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Crime passionnel
Dans la mythologie us, les déesses servent le café jusqu’à minuit avant de se vampiriser dans des bars mal famés et y étourdir des ulysses.
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Mystic River
2films pour le prix d’1. Celui glissant sur les principes du suspense. L’autre twistant sur les vertus cathartiques du dénouement inattendu.
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Ma femme est une sorcière
La magie de Veronica Lake, c’est 1m51 de bonbon acidulé derrière une robe en mousseline qui crisse sous nos yeux. À sucer des yeux.
Tueurs nés
Faire un film à thèse c’est prendre le risque du malentendu. Ni cool ni dénonciateur, Tarantino est auteur de farce. Stone n’a rien compris.
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Un monde parfait
Un bon film est comme une flèche. Un empennage fort et massif, une tige droite et sans ambages, et enfin une pointe d’acier qui fait mouche.
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Flash Gordon
Flash Gordon est à la SF ce que le rouleau ventral est au saut en hauteur. George « Fosbury » Lucas gagnera en hauteur et en grâce.
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Rencontres du troisième type
Richard Dreyfuss dresse un phallus de merde dans son salon et bientôt Spielberg sculptera ET dans le même moule. « Caca – Maison ! »
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(Le Fanfaron) :
Le Fanfaron (17)
« Gassman, le chêne grave, ouragan d’insolence et de goujaterie, et Trintignant, le roseau, timide et casanier. La fable à l’italienne. »
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Le Baiser du tueur (17)
« Si les personnages de Kubrick sont des natures mortes, des clichés, c’est pour mieux nous renvoyer une image figée de nous-même. »
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Ici, vous pouvez être informé.
La Cité sans voiles (16)
« Un dévoilement de la crudité du monde, non plus underworld, mais en surface. Une réalité annonçant les réelles années noires de l’Amérique. »
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Ex Machina (15)
« Aurai-je un jour une copine avec des hanches chromées qui fait tchou-tchou quand je lui tire le sifflet ? IAwohl !… Bienvenue à GarGarLand. »
P’tit Quinquin (15)
« Absurde et grotesque. Derrière le rire, la nature de l’humanité dévoilée. »
Ninjitsu (14)
« Intrigue au maillage incompréhensible, bataille de mikados, photo fade et luisante. Inagaki-Mifune pataugent et c’est pas beau à voir. »
C’était un rendez-vous (1)
« Snuff movie métaphysique ou rodéo de la honte. »
Seven swords (29)
« Regarder un film de Tsui Hark, c’est un peu comme aller à l’opéra. On se laisse entraîner par le rythme, mais on n’y comprend rien. »
La Goualeuse (23)
« Mélange étrange de mélo et de comédie. C’est surtout le seul film ou presque dans lequel on peut voir chanter Lys Gauty. Elle est sublime. »
Mademoiselle ma mère (22)
« Louis Verneuil s’amuse une nouvelle fois avec les conventions familiales pour les tordre, et nous avec elles. Un boulevard de plaisir. »
Le Mercenaire (21)
« Ça Palance pas mal, mais après avoir mis Jack à poil, il semblerait que les deux autres têtes d’affiche lui aient trop dit de se la boucler… »
Pompoko (20)
« C’est un peu ça l’écologie de droite. Vouloir foutre du vert à la place des grands ensembles de pauvres. »
Sans famille (20)
« Je suis sans famille, et je m’appelle Rémi, et je me balade dans la vie. Ma famille à moi, c’est celle que j’ai choisie… (larmes) (larmes) »
Barrabas (16)
« La belle époque des serials français. Le crime organisé avant que l’imaginaire collectif ne l’imagine possible… qu’ailleurs que chez nous. »
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Lancelot du Lac (15)
« Robert filme les scènes de prépa comme des préliminaires et les scènes de baston comme des scènes de cul : « Ça va bastonner ! »…, ellipse. »
Voyage à Yoshino (12)
« Délire new age à se taper la tête contre les arbres. »
Il Fuoco (11)
« Sous-titré « j’t’allume, j’t’enfume, j’te grille ». Entre deux péplums, Pastrone produit une variation de la vamp, celle de la muse maléfique. »
Vertiges (9)
« Bolognini fait le job, le directeur photo ou le décorateur avec lui, mais cette histoire extravagante ne possède qu’un intérêt limité. »
Détective (7)
« Un film de Godard, c’est comme une tablette de Toblerone. Un gros Toblerone. T – O – B – L – E – R – O – N – E. »
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Trois places pour le 26 (5)
« « De Montand, on pouvait niquer sa fille sans que ça pose problème… » La légèreté douteuse de Demy. Et mauvais hommage aux rehearsal movies. »
Hallelujah the Hills (5)
« L’humour est très répandue dans la famille Mekas… »
Le Royaume des chats (4)
« Alice au pays des mièvres veille… »
La Prise de pouvoir par Louis XIV (2)
« Excellent scénario, sorte de docu-fiction très informatif. Reconstitution parfaite. Reste la direction d’acteurs quasi inexistante. »
3000 $ mort ou vif (2)
« Anti-western où les coups de feu sont rares. Larmoyant, naïf, idiot, moralisateur, diront certains. Non, simple et juste. »
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The Raging Moon (1)
« C’est dans les yeux de celle qu’on aime qu’on trouve son chez-soi. Illustration avec le regard à double foyer de la plus belle des nénettes. »
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Cinemania (29)
« Des cinéphiles maniaques passant leur temps dans des salles obscures, il n’y a qu’à New York qu’on peut voir ça. (À moins que…) »
I Knew It Was You : Rediscovering John Cazale (29)
« À voir pour les amoureux du nouvel Hollywood et de l’Actors Studio. Abonné aux seconds rôles, Cazale suscitait l’admiration de ses pairs. »
Eliso (29)
« Western picaresque, comique et trompeur. L’humour tchétchène, c’est attendre une heure la scène comique, et revenir sérieux. »
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A Severe Young Man (29)
« Le hic avec les comédies réalisées sous une dictature, c’est qu’on prend parfois le risque d’être drôle. Et là, ça devient subversif. Ici, la censure a ri. »
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Sur les cimes tout est calme (29)
« Images d’archives, pesanteur du vide, montage à la barbare, ni doc ni expérimental… Archéologues des images peut-être, ennui surtout. »
Company (28)
« Chronique du vide reprenant le principe de Footlight Parade en en rognant tous les enjeux et l’épice. Dramatiquement pauvre et sans tenue. »
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Anna Karenine (25)
« Aucune tension ne naît sans silences. Le bavardage rend tout vain et sans relief. À vouloir honorer Tolstoï, on oublie de faire du cinéma. »
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Le Meilleur des mondes possibles :
Pamplemousse mécanique.
Je suis un criminel :
Il y a des gueules de bois qui laissent K.O.
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Ponyo sur la falaise :
« C’est alors que je commençai à m’examiner devant la glace avec une inquiétude coassante. Iä-R’lyeh ! Cthulhu fhtagn ! Iä ! » Lovecraft
Star Wars : Episode VII – Le Réveil de la Force :
Oraison hypocrite et atavique à l’égard des gâteux qui nous ont autrefois gâtés. On frise la maltraitance sénile.
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Cutter’s way (la blessure) :
Juste avant Blade Runner, l’équipe de Jordan Cronenweth se fait la main.
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Blow Out :
Excellente scène d’explo… sition, ça sonne bien ensuite pendant 1H jusqu’au pétage total des deux dernières bobines où Brian fait du Fuller.
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La Ferme des Animaux :
Une révolution qui tourne mal, quelle imagination… ces Anglais ! (Commandement n°8 : « Tout est bon dans le porc ».)
Kisses :
Les amours adolescentes ou le plaisir de suivre Titi pétiller autour du bougon Gros minet pour lui faire la cour.
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Redacted :
De Palma ne comprendra jamais que dans le regard, ce qui importe ce n’est pas le moyen (le voyeurisme chez lui) mais la (bonne) distance.
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Turkish delices :
À la base, faire un film sur le loukoum, c’était pas du nougat.
Le Pétomane :
Un ventriloque… au-dessous de la ceinture.
Holdudvar :
Interprétation exceptionnelle de Mari Töröcsik pour un thriller psychologie qui se sabote sans arrêt et qui faute de scénario fait la roue.
La Première charge à la machette :
Les désastres d’un cinéma d’État et des effets de l’improvisation sur un fait historique.
La Spirale :
À regarder suivi du Cas Pinochet.
Hi, Mom ! :
« Hep, Taxi ! »
Diamantino :
Écrit, joué, mis en scène avec les pieds. Gros footage de gueule.
Chris the Swiss :
Le cousin avait des difficultés à accepter la part de neutralité de son métier de journaliste, la cousine cinéaste souffre du même problème.
Un jour :
Un jour… quand on cherchera à savoir ce qu’était une femme typique de 40 ans dans la société occidentale en 2018, on dira : Un jour…
La Bataille du rail :
Regardez-moi cette bande de privilégiés bouter les Fritz hors de France !
Sœurs de sang :
Mon ventricule droit saigne quand je lis « sœur » et mon cœur se déchire en voyant De Palma dès le berceau pomper Hitch jusqu’à la moelle.
Woman at War :
Écoresponsable.
Fugue :
On tient en éveil par politesse pour voir le bout du tunnel, puis comme tous les films à énigme, une fois qu’on sait, on regrette de savoir…
Wildlife : une Saison ardente :
Les clichés Sundance. Quand des petits gosses de riches mettent en scène des petites gens tout sent le neuf et la propreté. Mère détestable.
Far West :
Le Petit Nègre.
Kashima Paradise :
Cinéma de pavé. Narita, le Notre-Dame-des-Landes japonais.
Loin du Vietnam :
Les enfoirés du cœur.
Les Fusils :
Western révolutionnaire (ou qui incite à l’être) qui commence comme du Glauber Rocha et qui s’achève en Sam Peckinpah.
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Camille Claudel 1915 :
Malgré l’impossibilité de trouver un sujet à l’écart du fait biographique, Dumont saisit la réalité de p’tits riens qui font le cinéma.
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Femme de Feu :
Une des plus belles erreurs de casting du cinéma : Lake dans un rôle d’autorité. Comme demander à un flocon de neige d’éteindre les étoiles…
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Szindbád :
Un récit par émiettement fait de confettis soufflés par la mémoire s’agitant confusément dans la lumière avant de se reconstituer en puzzle…
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Le Bonheur d’Assia :
Exaltation creuse de la ruralité dans une forme hybride mêlant acteurs professionnels et amateurs. Unique consolation : les yeux d’Assia.
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The Storm :
L’amitié, c’est comme un ciel bleu avant l’orage : on croit que ça va durer éternellement, et le coup de foudre frappe deux fois… au cœur.
L’Annonce faite à Marie :
Bien moins théâtral qu’on pouvait le craindre. Une mise en images brillante évoquant certains cinémas de l’est des années 60-70.
Le Moindre geste :
Sans nœud ni tête.
‘Blue Blazes’ Rawden :
Les balles n’atteignent jamais William S. Hart. Même à bout portant. À n’y rien comprendre.
(Dimanche à Pékin) :
Dimanche à Pékin « Les mots de Marker… Quel formidable conteur d’histoire(s). »18
(Je veux seulement que vous m’aimiez) :
Je veux seulement que vous m’aimiez « Le capitalisme est une escort girl. Son seul client, c’est nous. »17
(Le Mystère Koumiko) :
Le Mystère Koumiko « Faire un film avec rien. Faire un film et en faire un autre. Faire un film d’une rencontre. Journal de Marker : « 1965, c’était Koumiko. » »12
(Counsellor at Law) :
Counsellor at Law « Tragi-comédie à la limite de la bipolarité. Rythme haletant montant quatre à quatre l’échelle du surmenage. Pas Detective Story, Boss Story. »12
(Ils étaient trois) :
Ils étaient trois « D’un grand film, Wyler fera un chef-d’œuvre en en sucrant une introduction pas si utile et en changeant deux éléments essentiels du finale. »12
(Orages) :
Orages « Un mélo trop tiré par les cheveux et un Walter Huston trop antipathique pour ne pas souhaiter le voir agoniser au plus vite. »11
(Her First Mate) :
Her First Mate « Slim Summerville pourrait bien être le fils légitime de Popeye et d’Olive, mais il aurait plus hérité de cette dernière. Savoureuse comédie. »11
(Terre sans pain) :
Terre sans pain « L’ironie de tout envers ceux qui n’ont rien. La misère du voyeur qui se surprend à rire (à qui on réclame de ne pas succomber… au fascisme). »10
(Los olvidados) :
Los olvidados « Le comble de la misère c’est quand même ta mère n’a plus confiance en toi et qu’elle couche avec tes mauvaises fréquentations, ton Méphisto. »10
(Senses (5)) :
Senses (5) « Gentille petite chronique qui vaut surtout pour sa peinture nuancée de personnages essentiellement féminins. Jeu robotique et lourd. »8
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(La Coupe à dix francs) :
La Coupe à dix francs « Mon taf ou mes tiffes, il faut choisir. Voilà ce qui nous est proposé ici avec ce film bêtement existentialiste. »8
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(Level Five) :
Level Five « Le Level Five, c’est quand la Mort te prévient que tu as perdu la partie et t’en propose une autre après un reset de mémoire. Over. Merci. »7
(La sixième Partie du Monde) :
La sixième Partie du Monde « Tout ce qui est à vous est à nous ; tout ce qui est à nous est à nous. Catalogue cadastral de l’Empire soviétique. Union soviétique pardon. »7
(Znachor) :
Znachor « Après une trépanation miraculeuse, un dénouement tiré par les cheveux. Logique. »3
(Illégal) :
Illégal « L’art de la posture, donc de la médiocrité : le faire savoir des belles intentions, des sujets creux, face au flou exposé avec savoir-faire. »3
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(The Love Trap) :
The Love Trap « Un de ces films composites de la période de transition vers le parlant. L’occasion de virer étrangement vers une screwball comedy. »2
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(La Poupée) :
La Poupée « Une mise en place savante, des travellings virevoltants, des dialogues, des acteurs soignés, mais… oh, oh jolie poupée, ça l’Has à la longue. »2
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(Pourquoi M. R. est-il atteint de folie meurtrière ?) :
Pourquoi M. R. est-il atteint de folie meurtrière ? « Dogme95 – 25 = Pourquoi Fassbi demande-t-il tout à coup à ses acteurs d’improviser ?! Lamentable dans l’exécution, vulgaire dans le sujet. »1
(The She-Creature) :
The She-Creature « Un film aux symboles bien gras à en entendre les tétons crisser sous la mousseline. Ouvert à toutes les interprétations les plus salaces. »28
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(Adelaide) :
Adelaide « Le savoir-faire remarquable de contextualisation de Vlacil. »28
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(Image, Flesh and Voice) :
Image, Flesh and Voice « Certaines images magnifiques pour un propos plus qu’encombrant. »27
(Fuoco !) :
Fuoco ! « Un tireur solitaire, muet, sans revendications et sans émotions, qui achève froidement sa famille lors d’une même nuit. Sec et brutal. »27
(Le Brave guérillero) :
Le Brave guérillero « Le cinéma politique est (un oxy)more. »27
(Brazil Year 2000) :
Brazil Year 2000 « Entre L’avventura, La dolce vita et… du SF polonais (Piotr Szulkin). Comme un Zulawski apaisé avec des fleurs dans les cheveux. »27
(Dillinger est mort) :
Dillinger est mort « L’impro dirigée s’applique en général aux acteurs seuls. ici Marco est en roue libre et écrit au fur et à mesure ou presque son film. »26
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(Maman Kusters s’en va au ciel) :
Maman Kusters s’en va au ciel « Direction d’acteurs assez sidérante. On pourrait y réciter la bible, Fassbi fait naître sous-texte et simplicité chez ses acteurs. »26
(Prenez garde à la sainte putain) :
Prenez garde à la sainte putain « Faire un film raté sur le tournage d’un film qui ne se fait pas… Wenders s’en tirera mieux avec L’État des choses. »25
(The Dwarf) :
The Dwarf « Nain-porte-quoi. »25
(The Century of the Self) :
The Century of the Self « De l’influence des rayons psychanalytiques sur le comportement des consommateurs crédules. »25
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(Between Sweet and Salt Water) :
Between Sweet and Salt Water « Geneviève Bujold, Geneviève Bujold. »25
(A Time of Roses) :
A Time of Roses « THK sans complexe n’est que ruine de l’âme. »25
(Huit heures ne font pas un jour) :
Huit heures ne font pas un jour « Oui, Fassbinder peut être drôle. Humour léger sans méchanceté, peinture sociale et familiale entre Tora-san, Bergman et Tennessee Williams. »23
(Le Bouc) :
Le Bouc « Des plans-séquences fixes d’une vingtaine de secondes, quelques décors en extérieur, mais l’art de l’écriture et de la direction de Fassbi. »22
(Partner) :
Partner « Bertolucci qui se prend pour Carmelo Bene… »21
(Les Contrebandières) :
Les Contrebandières « Le jeu du chat et de la souris autour d’un tronc d’arbre pendant plus d’une heure. Ennui de répétition. »20
(L’été) :
L’été « Essai à la Chris Marker entre poésie et politique. La politique est à jeter (injonctions et jolis aphorismes de mai 68), la poésie à voir. »18
(Whity) :
Whity « Est no moricaud qui veut. »18
(Berlin Alexanderplatz) :
Berlin Alexanderplatz « Parcours chaotique et brutal d’une rédemption impossible… Jamais Fassbi n’aura été aussi cinématographique qu’à la télévision. »16
(Gibier de passage) :
Gibier de passage « Les tendances sirkiennes de Fassbinder : amours interdits, petites manipulations, crime stupide. La théâtralité s’adapte mal au fait divers. »14
(Les Larmes amères de Petra von Kant) :
Les Larmes amères de Petra von Kant « Théâtre de marionnettes – Maison de poupées »14
(Kohraa) :
Kohraa « Chef-d’œuvre de bon goût et mélange improbable de Psychose, Rebecca et de L’Impératrice rouge. Le thriller fantastique musical est né ! »10
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(The Trip) :
The Trip « De la dynamite sous acide pour les épileptiques et les migraineux. Séquences stroboscopiques imbuvables. »10
(Une poule dans le vent) :
Une poule dans le vent « Ozu dompte l’ironie sifflotante de ses films de mioches : ce sont désormais les natures mortes qui rient. Lent glissement vers les saisons. »9
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(Miss Oyu) :
Miss Oyu « Qu’il est beau de se sacrifier pour l’amour d’une sœur… – Le problème, c’est quand l’autre fait de même, et que l’homme… attend. »8
(Les 47 Rōnins) :
Les 47 Rōnins « La pire déclaration d’amour de l’histoire du cinéma : « Dites à votre père que je suis son gendre. » »8
(L’Epouse de Seishū Hanaoka) :
L’Epouse de Seishū Hanaoka « Si la dose fait le poison, le seul remède possible dans une biographie, c’est l’irrévérence. Sans ce « poison », un film n’est qu’illustratif. »7
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(Kuroi taiyō) :
Kuroi taiyō « Au cinéma comme ailleurs, la seule langue universelle, c’est l’action. En japonais, incommunicabilité se dit « mokusatsu ». »7
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(The Girl Who Cut Time) :
The Girl Who Cut Time « Il y a une telle disette dans la production de films au Japon dans les années 80 que la Kinema Junpo sélectionnent des films pour enfants… »6
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(L’Epée Bijomaru) :
L’Epée Bijomaru « C’est en devenant forgeron qu’on se forge un nom… »6
(Un homme de trop) :
Un homme de trop « Un parfum de La 317e Section. Rythme, humour, tension… Le personnage de Piccoli est fascinant. L’indécision est toujours trop louche. »6
(Lucía) :
Lucía « L’écueil éternel du film à sketchs, trouver l’unité. Pari perdu, seul le dernier fragment sur une histoire contemporaine vaut le coup d’œil. »5
(Hier, aujourd’hui et demain) :
Hier, aujourd’hui et demain « Gentil, ennuyeux, dispensable. »4
(Los Angeles Plays Itself) :
Los Angeles Plays Itself « L.A, ville verticale du bout du monde, tourne des kilomètres de pellicule sur elle-même, et comme dans une belle photo de famille rien n’y est vrai. »4
(Les Chasses du comte Zaroff) :
Les Chasses du comte Zaroff « Expéditif. »3
(Tous les biens de la terre) :
Tous les biens de la terre « L’evil est Belle. »3
(La Dame de Musashino) :
La Dame de Musashino « Sac de nœud sentimental et cornélien opposant les valeurs d’un Japon vaincu à celle d’un monde où les amours se consomment comme le reste. »2
(Josei no shōri) :
Josei no shōri « Film féministe pour obéir aux désirs de l’occupant. Mise en place laborieuse, mais l’opposition gagne en tension dès que le procès commence. »2
(Onna no sono) :
Onna no sono « Aucune actrice n’engloutit les noisettes comme Keiko Kishi. D’un claquement de dents triomphant voilà la nouvelle vague nippone lancée. »2
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(Cornélius, le meunier hurlant) :
Cornélius, le meunier hurlant « Du vent. »1
(Ikiteiru gazō) :
Ikiteiru gazō « Le maître peintre, ses amis, ses disciples et… Chishû Ryû, passé maître dans l’art du ratage et de l’abnégation, déjà délicieux et… vieux. »1
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(Alimentation Générale) :
Alimentation Générale « Regard positif et bienveillant sur la banlieue à travers un petit commerce, dernier lien social pour une population de laissés pour compte. »1
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(L’Enfant aimé ou Je joue à être une femme mariée) :
L’Enfant aimé ou Je joue à être une femme mariée « Claire Wauthion, 3 quai du Commerce, prépare son riz. Et c’est manifestement plus rapide qu’éplucher des patates. Prépa, 30 m. Manger chaud. »1
(Expiation) :
Expiation « D’où l’expression « être de mèche ». »1
(Une femme dont on parle) :
Une femme dont on parle « Au-delà de l’intrigue amoureuse, comme un refrain qui s’entête : quand les femmes cesseront-elles d’être obligées d’en passer par là ? »1
(Flamme de mon amour) :
Flamme de mon amour « Histoire du féminisme japonais #1 : Fukuda Hideko. »1
(Invasión) :
Invasión « Thriller paranoïaque opposant une organisation secrète de résistance et des envahisseurs déjà trop bien acceptés par une population amorphe. »1
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(Orgasmo) :
Orgasmo « Une exécution d’une pauvreté sidérante. On échappe même au nanar complet parce que rien n’y est drôle, sauf le second jeté de Baker… À fuir. »31
(Hurler de peur) :
Hurler de peur « À hurler de rire. Peut-être le finale le plus stupide et le plus grotesque vu au cinéma. Faut pas pousser mémé… »31
(La Chanson du pays natal) :
La Chanson du pays natal « Apologie de la bêtise et de l’isolationnisme. »30
(Sirocco d’hiver) :
Sirocco d’hiver « Séquence ça finit ? »29
(Regeneration) :
Regeneration « Fresque socio-mélodramatique. Reprise efficace des recettes de Griffith (contrechamps permanents, un plan une action). »29
(Un Lâche) :
Un Lâche « Passé un 1er acte suppositoire, l’héroïsme latent du lâche se révèle et la mise en action se fait enfin. L’honneur, vieille valeur de papa. »28
(Notre-Dame des Turcs) :
Notre-Dame des Turcs « Cinéma de vide-grenier hystérique. »28
(Pandemonium) :
Pandemonium « Entre le baroque et le n’importe quoi suspect, il y a parfois un poil qui glisse au mauvais endroit. »28
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(To Rome with Love) :
To Rome with Love « Tous les acteurs que vous n’avez jamais voulu voir chez Woody Allen et que vous verrez quand même. »28
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(Samsara) :
Samsara « Folklore chloré d’un monde mis sous cloche. Chaos d’images pronominales, de couleurs sans verbe. Catalogue de posters et de figures mortes… »28
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(Destins de femmes) :
Destins de femmes « Imai est peut-être le cinéaste japonais le plus remarquable des années 50. Autre exemple avec ce film à sketches réaliste et mélancolique. »28
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(La Mère porteuse) :
La Mère porteuse « Un sujet en or pour une exécution sans faille. Un cinéma d’ambiance rappelant Yimou, Tsui Hark ou déjà La Chanteuse de pansori. »28
(L’Ecole) :
L’Ecole « La justesse et la simplicité de ton de Yamada au service… des cours du soir. La vie est belle quand on sait se la rendre simple. »27
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(Le Cri) :
Le Cri « La pire des quêtes sans doute, qui nous initie à la dernière des réalités : celle de la vacuité du monde et de nos existences. »27
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(Nightfall) :
Nightfall « Tourneur filme l’ombre du noir et il ne le sait pas encore. Anne Bancroft dépose la première poignée de terre sur le vieil Hollywood. »27
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(Peach Skin) :
Peach Skin « La même fascination que le frangin pour le tulle et les surimpressions. Une histoire d’amour maternel qui aurait gagné à rester sur Paris. »26
(A Colt is my Passport) :
A Colt is my Passport « Polar nonchalant à la limite parfois de la paresse mais à l’ambiance digne de Melville. Jerry Fujio y pousse la chansonnette. »26
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(La loi de la jungle) :
La loi de la jungle « Triste cinéma dans lequel les films burlesques en viennent à être mis en scène non pas par des acteurs, mais par des élèves d’école de cinéma… »25
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(Ma Vie de Courgette) :
Ma Vie de Courgette « Il eût été appréciable que l’artisanat ne s’applique qu’à la mise en image. Le scénario est en carton-pâte. »25
(Ma vie de chien) :
Ma vie de chien « Encombrant clébard dont on fait bien de se débarrasser au plus vite. Les animaux humains décrits ici y sont tellement plus sympathiques… »24
(Peaux de vaches) :
Peaux de vaches « Deux acteurs formidables sauvent l’affaire, mais globalement western campagnard foutraque et grotesque. »24
(Jeunesse en furie) :
Jeunesse en furie « Leçon de composition de plan et de mise en place. L’ajustement du cadre et la possibilité d’offrir un montage sans collage. »24
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(Fleurs de papier) :
Fleurs de papier « Le mélo est une torture masochiste. De la frustration de ne jamais voir que le pire à l’écran naîtra le meilleur dans notre imagination… »24
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(L’Inhumaine) :
L’Inhumaine « Décors en carton-pâte, fuite en Bugatti et délires visuellement riches mais vains. Car l’essentiel dans un film narratif reste… l’histoire. »24
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(La Gueule ouverte) :
La Gueule ouverte « Un acteur nu, ce n’est pas la vérité, c’est un acteur nu. Un acteur, la gueule ouverte, ce n’est pas la mort, c’est un acteur qui a l’air con. »24
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(Les Femmes de la nuit) :
Les Femmes de la nuit « Le génie de Mizoguchi et de Kinuyo Tanaka au service de la propagande anti-prostitution de l’occupant. Naruse s’en tirera mieux. »23
(L’Intendant Sansho) :
L’Intendant Sansho « Disperser aux quatre vents les fils d’une même pelote, se libérer du rouet du temps, tirer sur le nœud ombilical, et devenir… fil prodigue. »23
(Went the day well?) :
Went the day well? « Film de guerre choral traitant d’une terreur bien réelle pendant la guerre : l’invasion nazie. Le grand spectacle au service de la liberté. »23
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(Laurence Anyways) :
Laurence Anyways « Le petit Dolan filme comme Poupaud se maquille et réussit l’exploit d’être moins subtil que Ed Wood avec son Glen or Glenda. »22
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(La dernière Guerre de l’Apocalypse) :
La dernière Guerre de l’Apocalypse « Un film de monstre sans monstre, ça donne un film catastrophe. Un film de propagande pour l’effort de paix, ça donne un film catastrophique. »22
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(Le Cambrioleur) :
Le Cambrioleur « Malgré une volonté affichée de sortir du carcan des studios, le savoir-faire de Paul Wendkos demeure très limité. »22
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(Le Prêteur sur gages) :
Le Prêteur sur gages « Lumet pris au piège des stéréotypes : il ne maîtrise ni la forme qui annonce les libertés à venir, ni Steiger qui bouffe trop la pellicule. »22
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(Menace dans la nuit) :
Menace dans la nuit « Noir crasseux et crapuleux au parfum pré-Code et aux relents de thriller psychologique. Le génie de Shelley Winters en prime. »22
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(Une vie difficile) :
Une vie difficile « L’histoire d’un pauvre type vue à travers les yeux de sa femme. Le burlesque tourne ainsi au drame, et Risi nous donne une leçon d’empathie. »21
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(La Belle du Montana) :
La Belle du Montana « Quelques raccourcis malvenus servant à cacher les invraisemblances d’une introduction maladroite. Dwan sauve l’affaire grâce à sa direction. »21
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(Quatre étranges cavaliers) :
Quatre étranges cavaliers « Le brouillard des illusions. Un western pas tout à fait noir, pas encore moderne ou crépusculaire. Dwan brouille les pistes. Silver western. »21
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(The Song That Reached His Heart) :
The Song That Reached His Heart « À noter, l’emploi génial de mouvements bientôt chers à Ophüls : les travellings d’ajustement avant-arrière ayant un intérêt narratif. »21
(Powers of Ten) :
Powers of Ten « Politique des hauteurs. »21
(Un homme en or) :
Un homme en or « Harry Baur en fait des tonnes dans le minimalisme. Son ascension rapide n’a aucun sens, et la morale bourgeoise pro-cocu fait peur à voir. »21
(Rikyu) :
Rikyu « Thé-bio. »21
(Silence) :
Silence « Mélodrame qui ne vaut que pour quelques effets de montage digne de Slavko Vorkapich. (Film retrouvé par la Cinémathèque française.) »21
(Erotikon) :
Erotikon « Rarement le cinéma aura aussi bien décrit l’attraction des regards et des chairs lors d’un coup de foudre. »21
(Carioca) :
Carioca « Naguère des étoiles – ou la genèse d’une idylle entre le danseur de bal 6PO et la virevoltante R2D2 à la langue bien pendue. »20
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(The Broadway Melody of 1936) :
The Broadway Melody of 1936 « Le chef-d’œuvre des Broadway Melody a tardé à venir. Le temps de voir d’autres rehearsal movies donner le la. Et de trouver son actrice. »20
(The Broadway Melody) :
The Broadway Melody « La seule vertu de ce déchet en claquettes : lancer un genre rendu possible par l’avènement du parlant. L’intérêt est peut-être ailleurs… »20
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(Le règne de la joie) :
Le règne de la joie « Le plus mauvais de la trilogie. Pour le 3e, la MGM remplacera les canassons par un certain Fred Astaire. Le finale vaut de l’or en revanche. »20
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(Dear Zachary : A Letter to a Son About His Father) :
Dear Zachary : A Letter to a Son About His Father « Partialité gerbante et hagiographique. Bientôt les criminels devront réaliser leurs propres docs pour offrir leur point de vue… »20
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(Cinq cartes à abattre) :
Cinq cartes à abattre « Western whodunit entre Les Dix Petits Nègres et le slasher movie. Des répliques et une désinvolture dignes de Tarantino. »20
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(Equus) :
Equus « Psychologie, religion et… cheval. Dieu est mort, longue vie à Freud. »20
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(Yaé, ma petite voisine) :
Yaé, ma petite voisine « Il y a des comédies où on rit aux éclats, et il y en a d’autres qui sont des petits torrents qui rigolent tendrement des collines… »20
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(Tabou) :
Tabou « La posture du noir et blanc comme paravent au mauvais goût. On ne fait pas de clafoutis avec de la boue et quelques trognons de pomme. »20
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(Le Voleur) :
Le Voleur « Il y a un joyau après lequel le voleur ne cesse de courir sans pouvoir l’attraper : la famille. La vie de ce côté ne recèle aucune surprise. »19
(Les cœurs du monde) :
Les cœurs du monde « Déliquescence des nations. W en maître incontestable du montage alterné. Dernière demi-heure splendide. Dorothy Gish steal the show. »17
(Danse serpentine) :
Danse serpentine « Si à cette époque la guerre des brevets fait rage, on se dispute aussi les sujets. Loie Fuller n’apparaîtrait dans aucune Danse serpentine. »17
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(Le Cheik) :
Le Cheik « En dehors d’un Valentino plus chameau que cabot, le film interroge sur les rapports de séduction. L’habit ne fait pas le consentement. »17
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(2084 : Video clip pour une réflexion syndicale et pour le plaisir) :
2084 : Vidéo-clip pour une réflexion syndicale et pour le plaisir « Marker anticipe, mais au moins sur un point il cale : s’il n’y a plus d’espoir, seulement de la désillusion, il n’y a plus de syndicalisme. »17
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(Peg o’ My Heart) :
Peg o’ My Heart « Comédie anti-individualiste un peu orpheline de King Vidor, mais Marion « Rosebud » Davies reste l’éternelle gamine charmante. »16
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(Superstar : the story of Karen Carpenter) :
Superstar : the story of Karen Carpenter « Lente sucée au cyanure, ou la chronique d’une sidération – la nôtre –, face à un génie musical lumineux condamné à l’autodestruction. »16
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(Stella, femme libre) :
Stella, femme libre « Stella voudrait être libre ; elle est émotionnellement instable et immature. Des qualités face à la bêtise et la possessivité des hommes. »16
(Crépuscule) :
Crépuscule « Étrange expérience dans laquelle le silence des images rend possible l’entrée du spectateur dans le grand rayonnage de son imagination. Envoûtant. »15
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(Vendemiaire) :
Vendemiaire « Propagande anti-allemande plutôt lourdaude, flashbacks digressifs sans fin et mélodramatiques. Belle exécution. »15
(Story of a Beloved Wife) :
Story of a Beloved Wife « On peut écrire une autobiographie à 39 ans pour son 1er film, surtout quand c’est pour honorer la femme disparue sans qui on ne serait rien… »14
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(Dobu) :
Dobu « Ange sali par la crasse des hommes, Tsuru révèle autant les beautés que les petitesses des gens qui n’ont rien. Shindo l’humaniste. »14
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(Next Floor) :
Next Floor « Certains enfoncent des portes ouvertes, Denis Villeneuve, lui, défonce des étages entiers. Critique poussive de la société de consommation. »14
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(The Perils of Pauline) :
The Perils of Pauline « L’époque des séries à la française quand Pathé était leader sur le marché us grâce à des productions pas bien finaudes mais spectaculaires. »14
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(Traffic in Souls) :
Traffic in Souls « Le cinéma comme formidable vecteur des peurs et des légendes urbaines. Pas moins de 600 acteurs pour évoquer la traite des blanches. »14
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(Cinerama Holiday) :
Cinerama Holiday « Écarte postale. »12
(Son chemin) :
Son chemin « Montage opératique ralentissant l’action pour insister sur un événement tragique. Usage même des ralentis. La forme au service du fond. »12
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(Quo Vadis ?) :
Quo Vadis ? « Un an avant Cabiria et un an après La chute de Troie, la démesure du péplum : spectaculaires scènes des arènes et de l’incendie de Rome. »12
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(The Passer-by) :
The Passer-by « En dehors d’une excellente interprétation, d’un court montage alterné, un flash-back prétexte à deux grands travellings avant et arrière. »12
(Cœur fidèle) :
Cœur fidèle « Avant-garde évoquant plus le naturalisme d’Antoine avec des effets de surimpression assez peu convaincants. Très inspiré de La Roue. »12
(Memory of Justice) :
Memory of Justice «
Une 2ᵈ partie un peu confuse, peut-être trop bien ancrée dans son époque, mais le discours sur la difficulté de juger demeure. »11
(Wild Oranges) :
Wild Oranges « Ce réalisme populaire, fait de romance, d’aventures et de transparence dans les procédés, sera bientôt appelé à devenir le classicisme. »8
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(Travolta et Moi) :
Travolta et Moi « Acteurs médiocres, paresse d’exécution, facilités du scénario, et petits arrangements avec la presse. Petits chefs-d’œuvre entre amis. »8
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(Le journal d’une fille perdue) :
Le journal d’une fille perdue « Appelée à s’éteindre, la belle muette chante ses derniers cygnes. »7
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(La Fleur de l’âge) :
La Fleur de l’âge « Film réglé comme du papier à musique s’inspirant des Dimanches de Ville d’Avray dont il emprunte la géniale et éphémère Patricia Gozzi. »6
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(Clair de Terre) :
Clair de Terre « Une quête molle, un acteur sans envergure, un montage de natures mortes, et donc un film sans racine, sans cœur, sans terre et sans accent. »6
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(Boom !) :
Boom ! « Film décoratif où Tennessee Williams n’est plus qu’accessoire. On cherche la bombe, le radeau, qui nous fera quitter cet enfer blanchâtre. »6
(The Act of Killing – L’acte de tuer) :
The Act of Killing – L’acte de tuer « Derrière les bouffons, un monstre bien plus insidieux : le mode de vie occidental. Des tyrans tout dévoués à notre petit confort. »6
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(Les Oiseaux, les Orphelins et les Fous) :
Les Oiseaux, les Orphelins et les Fous « Vide-greniers. »6
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(Giordano Bruno) :
Giordano Bruno « Un film est comme l’harmonie des astres, tout doit être prévisible. Pourquoi mettre sur orbite Rampling pour l’éjecter du système aussitôt ? »5
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(Georgia) :
Georgia « Le seul miracle chez Penn, comme chez son héros, il faut le trouver en Alabama. La France a sa gauche caviar, l’Amérique sa gauche guimauve. »5
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(Ville haute, ville basse) :
Ville haute, ville basse « Plénitude du code Eyes. Dans l’œil droit mouillé de Barbara, une larme de Gardner ; au bord de son œil gauche, une autre déjà de Charisse. »5
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(The Proposition) :
The Proposition « Si le nouveau western pue autant de la gueule, c’est peut-être bien parce qu’il est mort et qu’on ferait bien de le laisser là où il est. »5
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(Le Quarante et Unième) :
Le Quarante et Unième « Le beau et la bête de tir. Le blanc, la rouge. Mais un homme et une femme jetés dans le Koh-Lanta de l’amour… Une 41e balle droit au cœur. »5
(Ce merveilleux automne) :
Ce merveilleux automne « Longues focales pour porter l’attention sur l’essentiel : les regards, qui seuls dévoilent nos désirs – la souffrance des désirs interdits. »5
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(Fast Workers) :
Fast Workers « Ni monstres, ni estropiés, après le désastre Freaks, Browning bénéficie d’un excellent scénario et s’exerce au classicisme de la MGM. »4
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(Suspense) :
Suspense « Au montage alterné, Lois Weber ajoute un élément de mise en scène crucial : l’appesantissement du temps. « La crainte de ce qui va arriver. » »4
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(L’Invisible ennemi) :
L’Invisible ennemi « Le montage alterné est d’abord une histoire de vieilles ficelles : celles du télégraphe dans The Lonedale Operator, celles du téléphone ici. »4
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(Le Loup de Wall Street) :
Le Loup de Wall Street « Hagiographie d’un vendeur de stylo, orgie de nibards, de coke et de fellation. La critique de la finance, Wall Street 2008, reste à faire. »4
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(Le Signe de Zorro) :
Le Signe de Zorro « Zorro, c’est un peu Han Solo qui aurait piqué le sabre de Luke pour jouer à Batman la nuit et se venger de l’infâme shérif Jabba the Hutt. »4
(Le Dieu-Guerrier géant à Tokyo) :
Le Dieu-Guerrier géant à Tokyo « Les Quatre Cavaliers de l’apocalypse dans le ciel »3
(Testaments de femmes) :
Testaments de femmes « Mélange savoureux d’ironie et de drame. Des femmes intéressées, joueuses, manipulatrices, contre qui le sort finit par se retourner. »3
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(Le Casanova de Fellini) :
Le Casanova de Fellini « Il y a des sujets qui réclament du bon sens, de la mesure, du respect, et il y en a d’autres qui réclament à ce qu’on les viole. »3
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(Hell’s Hinges) :
Hell’s Hinges « Y a-t-il un genre plus propice aux effets du montage alterné que le western ? La menace n’est-elle pas plus efficace hors-champ ? »3
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(La Nouvelle Babylone) :
La Nouvelle Babylone « Réalisme épique. Exaltation pro-communard. Puissance évocatrice du gros plan et du flou. La Liberté guidant le peuple en images. Gancesque ! »3
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(Tuer !) :
Tuer ! « Derrière chaque détour de récit taillé par un maître conteur, des générations d’histoires peaufinées autour du feu. L’héritage de l’oralité. »3
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(La Jeune Fille au carton à chapeau) :
La Jeune Fille au carton à chapeau « Le montage des attractions percute des vignettes jusqu’à rien y comprendre ; le montage des réactions rend une situation. Illusion parfaite. »3
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(L’Arche russe) :
L’Arche russe « J’ai connu meilleur plan-cul. »3
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(Alien 3) :
Alien 3 « 3e et ultime acte de la série qui passe par un refus de la facilité du high-tech devant la caméra. Car derrière, c’est Fincher le monstre. »2
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(Le Fil du rasoir) :
Le Fil du rasoir « À force d’être sur le fil de rasoir, le film donne le tournis et agace par ses enchaînements non-stop de cartes postales improbables. »2
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(Cremaster 1) :
Cremaster 1 « Les délires creux et sans maîtrise de l’imagination sans filtre d’un publicitaire. »2
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(The Golden Louis) :
The Golden Louis « Cosette, petite marchande d’allumette, manque d’être sauvée par les trois mousquetaires. Jean Valjean arrivera-t-il à temps ?! Suspense. »2
(Fleur pâle) :
Fleur pâle « Jeux de regards dans le noir ; jeu d’argent dans le blanc des yeux. Chorégraphie achromatique des apparences pour un thriller sec en imper. »1
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(Les mains négatives) :
Les mains négatives « Vagues de voitures. Vague. Vagues d’ennui. Beaucoup d’ennui. Ainsi fondent les mains négatives. De Marguerite. Au milieu des bennes. Et j’ai ri. Ordure. »1
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(Terminator) :
Terminator « Le vrai visage de l’humanité : un masque de mort, crâne inexpressif et sans vie, qui nous court après et qui finira tous par nous rattraper. »1
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(The Abyss) :
The Abyss « Naissance d’un sex symbol en même temps qu’une industrie prospère scandinave. Montage alterné, raccords dans l’axe, extérieurs… »1
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(Point limite zéro) :
Point limite zéro « Pharmacopée de cheval administrée avec la plus grande diligence au chauffard du char solaire pressé d’en découdre avec la mort. Speed Rider. »1
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(Thomas l’imposteur) :
Thomas l’imposteur « Sur un malentendu, on peut toujours conclure, et même réaliser un bon film alors qu’il vous échappe et qu’on n’en est pas l’auteur. Pas ici. »1
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(Le Sabre) :
Le Sabre « Entraînement et prise de bec pour un duel vite saboté. La frustration de ne pas avoir vu les deux mâles se livrer jusqu’aux bouts. »1
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(Kafuka : Inaka isha) :
Kafuka : Inaka isha « Habile voyage dans le cercle rouge des volutes intemporelles de l’esprit circadien d’un garde-malade robuste et champêtre. »1
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(Ma Cousine de Varsovie) :
Ma Cousine de Varsovie « Pièce montée de quiproquos amoureux. On frise l’indigestion sur la fin, mais la Popesco à défaut d’être jolie est d’une étonnante justesse. »28
(Yoru no tsuzumi) :
Yoru no tsuzumi « Thriller psychologique sourd et lent où le bruit de la rumeur écaille peu à peu le bonheur du mari cocu. Fidèle ou non, il faut trancher. »28
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(The Land Beyond the Sunset) :
The Land Beyond the Sunset « Longue séquence de pique-nique. Profondeur de champ maximale, composition des plans, une discrète surimpression, et un finale grandiose. »28
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(Blood on the Sun) :
Blood on the Sun « Un noir fin de guerre qui sonne comme un uppercut à l’agresseur avant une autre réponse plus tragique : Hiroshima. – Fake News Power. »28
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(Samouraï) :
Samouraï « Neige d’apocalypse à la porte du chaos. Entre les flocons, un sabre écrit l’histoire. Au dégel fondra sur elle l’encre d’une nouvelle plume. »28
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(De Düva : The Dove) :
De Düva : The Dove « Peut-être le meilleur Bergman où l’on voit la Mort du Septième Sceau se détendre entre deux pipes et jouer au badminton. – Golden escargot.- »27
(Uski Roti) :
Uski Roti « En Inde, même quand un film fait une heure, il en paraît trois. Au milieu des mouches qui baillent et des vaches qui pètent, une femme attend. Fin. »27
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(Chūshingura) :
Chūshingura « Arrivée, papotage, départ, papotage, arrivée, papotage, départ, papotage, arrivée… C’est chiant comme un manuel d’histoire au mois d’août. »27
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(Kiru, la forteresse des samouraïs) :
Kiru, la forteresse des samouraïs « Le grotesque et ses vertus. Un sabre peut charcuter l’air et les gorges, les meilleures tranches restent celles qui vous plient en deux. »27
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(Portrait de Jennie) :
Portrait de Jennie « Trio de Love Letters recomposé. Cette fois pour le meilleur. Un coup de pinceau en trop ou en moins et ça vous change un portrait… »27
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(Le Démon s’éveille la nuit) :
Le Démon s’éveille la nuit « Roman à l’eau de rose maquillé en film noir. Trop ordinaire pour être attachant, pas assez de soufre pour avoir la fascination d’un noir. »26
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(L’Assoiffé) :
L’Assoiffé « La dimension tragique d’un Chaplin où le poétique remplace le comique ; l’esthétique d’un film noir baroque… Chef-d’œuvre. »26
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(Golden Eighties) :
Golden Eighties « Personne n’a jamais trouvé la planète sur laquelle Chantal Akerman pouvait bien habiter. »26
(Une Page folle) :
Une Page folle « Montage affolant, caméra virevoltante, surimpressions, jeu appuyé… bel hommage au Dernier des hommes et au cinéma d’avant-garde. »26
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(Iron Man) :
Iron Man « C’est triste à voir mais Tod Browning, s’il sait placer parfaitement sa caméra, n’a aucun sens du rythme. Le muet lui allait mieux au teint. »25
(La Marchande de reves) :
La Marchande de reves « À croire que Priscilla Dean n’est jamais aussi bonne que quand un mioche vient se pendre à son cou pour la faire flancher. Superbe finale. »25
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(Ici les aubes sont calmes) :
Ici les aubes sont calmes « Le film à élimination sera bientôt féminin avec Alien. Il l’était déjà ici avec de jeunes soldates chassées dans les bois par… des nazis. »25
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(Le Gros lot) :
Le Gros lot « Preston Sturges dépasse les bornes du bon goût avec ses gros sabots habituels. »25
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(The Countryman and the Cinematograph) :
The Countryman and the Cinematograph « La Rose pourpre du Kent, featuring L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat. »25
(A Daring Daylight Burglary) :
A Daring Daylight Burglary « Avant de faire semblant d’être adulte, le cinéma a aussi joué aux gendarmes et aux voleurs. »25
(Mary Jane’s Mishap) :
Mary Jane’s Mishap « Tous les outils du montage au service de la mise en scène. On décide désormais où placer la caméra, et quand changer de plan. »25
(The Sick Kitten) :
The Sick Kitten « Un raccord dans l’axe tout mignonnet. T’es raccord, Albert. (L’histoire ne dit pas si le film original de 1901 comportait un tel montage.) »25
(Let Me Dream Again) :
Let Me Dream Again « Fantaisie onirique extraconjugale. L’une des facilités du cinéma : « Ah, ce n’était qu’un rêve !… » »25
(The Miller and the Sweep) :
The Miller and the Sweep « Sait-on seulement qu’avant de pouvoir se balancer des tartes à la crème, il a fallu en passer d’abord par des batailles de farine ? Logique. »25
(A Desperate Poaching Affray) :
A Desperate Poaching Affray « Le cinéma c’est une chorégraphie du mouvement, adjoignez-y un récit primitif, ça donne le chase film, le cinéma d’action. Run, Forrest, run ! »25
(The Big Swallow) :
The Big Swallow « Williamson monte et remonte l’échelle de plan à peine née. Si on peut changer de plan grâce au montage… on peut le faire… sans. Big joujou. »25
(Fire !) :
Fire ! « Le siècle de l’image animée débute. Pose une nouvelle pierre : le cinéma se fait récit avec l’utilisation du montage alterné et du raccord. »25
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(Attack on a China Mission) :
Attack on a China Mission « Un seul plan préservé pour ce qui aurait été un exemple de champ-contrechamp primitif. Du montage alterné réduit en un seul espace… »25
(Grandma’s Reading Glass) :
Grandma’s Reading Glass « Le spectateur voit tout, et ce qu’il ne voit plus, il peut l’imaginer. Découper, recouper, montrer, cacher… Le hors-champ, l’autre cinéma. »25
(As Seen Through a Telescope) :
As Seen Through a Telescope « L’humour grivois à l’origine de la grammaire du cinéma. Avant l’usine à rêves, le cinéma est une machine à fantasmes et à plaisanteries. »25
(The Kiss in the Tunnel) :
The Kiss in the Tunnel « Un début, un milieu, une fin mis en relief par la structure même du film, grâce au montage naissant. C’est beau comme une histoire Carambar. »25
(Le Dirigeable volé) :
Le Dirigeable volé « Jules Verne rencontre Tex Avery. »25
(La Vie d’un pompier américain) :
La Vie d’un pompier américain « Remake du Fire ! de Williamson qui inventait alors le raccord dans le mouvement. Porter invente lui le faux raccord et entre dans l’histoire. »24
(Kedamono no ken) :
Kedamono no ken « Un hors-la-loi, des brigands, des prostituées, des orpailleurs… Rarement un chambara se sera autant rapproché du western. »23
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(Que la bête meure) :
Que la bête meure « La bête se fait la belle. »23
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(Le Fils du pendu) :
Le Fils du pendu « L’opposant le plus dur à affronter, c’est celui qu’on cache à l’intérieur de soi. Entrer en empathie avec un criminel afin de lui permettre de rester un homme : le devoir d’une société. »23
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(Le Convoi de la peur) :
Le Convoi de la peur « Belle sortie de piste. J’ai beau essayer de m’expliquer ce qui cloche, je m’y fais pas. Je ne saisis pas ce Convoi dans ce Friedkin. »23
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(Flag in the mist) :
Flag in the mist « La vie est une toile d’araignée tragique : je t’aide, tu m’aides, tu ne m’aides pas, je te nuis. Une Lady Vengeance psychologique. »23
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(Chronique de mon vagabondage) :
Chronique de mon vagabondage « Hommage à l’écrivaine Fumiko Hayashi avec l’adaptation de son autobiographie et dont une partie des films d’après-guerre de Naruse est tirée »23
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(Une femme indomptée) :
Une femme indomptée « Hideko Takamine en Scarlett des campagnes. Moins sage et « noble » que d’habitude, mais toujours aussi pugnace. »23
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(Okuni and Gohei) :
Okuni and Gohei « Naruse s’essaie au jidaigeki façon Les Amants crucifiés. Récit un peu boiteux et précipité. »23
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(George White’s 1935 Scandals) :
George White’s 1935 Scandals « Première apparition de la plus grande actrice de tous les temps, Eleanor Powell. La même année, c’est Broadway Melody où on ne voit qu’elle. »23
(Le Grand Meaulnes) :
Le Grand Meaulnes « L’histoire d’une mouche myope partie à la recherche de ses lunettes. »22
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(Miracles for sale) :
Miracles for sale « Browning fait son Grand Sommeil. Pari réussi, on comprend rien à l’intrigue et on n’entendra plus parler de lui les vingt années suivantes. »22
(Cerf-volant du bout du monde) :
Cerf-volant du bout du monde « Heureusement que la confédération des enfants veille sur le monde pendant que les adultes font des bêtises. »22
(Les Tricheurs) :
Les Tricheurs « Une guerre de boutons de manchettes qui pousserait presque au Pariscide. »22
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(Les Dimanches de ville d’Avray) :
Les Dimanches de ville d’Avray « Dans Frankenstein, la créature s’approche d’un étang où une petite fille lui tend des fleurs. La même innocence partagée, avant le drame… »22
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(Fièvre) :
Fièvre « Un lieu, une action, un temps compacté. Ce qui marche grâce aux dialogues au théâtre ne marche pas sans. Le procédé tourne au fait divers. »21
(Cosmos) :
Cosmos « Le Voyager de la vulgarisation scientifique et humaniste. Carl Sagan est un dieu qui a rejoint un peu trop tôt ses chères étoiles. »21
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(Désir Meurtrier) :
Désir Meurtrier « Chez Imamura, la société est une jungle où l’homme, prédateur en quête de proies faciles, est le maître. La femme est sa victime toute désignée. »21
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(La Traque) :
La Traque « La chaleur moite de l’été, la blancheur des ombrelles, l’ennui des soirées où rien ne se passe : un film noir qui s’évapore comme la rosée. »20
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(Prometheus) :
Prometheus « Ridley Scott a pondu un monstre. »20
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(David Golder) :
David Golder « Irène Némirovsky nous récrit Le Marchand de Venise. Portia devient la fille de Shylock et lui réclame l’argent… Martyr de sa propre chair. »20
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(Daddy Nostalgie) :
Daddy Nostalgie « Dans l’arrière-pays, en septembre, le mistral souffle fort. – Ah, et alors ? – Alors, rien. »20
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(Love Letters) :
Love Letters « Ce n’est pas en mouillant qu’on fait couler les larmes. »20
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(Le bal de la famille Anjo) :
Le bal de la famille Anjo « Mort lente et muette d’un monde. Quelque chose de Tchekhov pour un des premiers Kaneto Shindô. »20
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(Le coup de foudre) :
Le coup de foudre « La malice enfantine de Clara semblant dire « it me ! it me ! » à son Bow. Plus qu’un film, une théorie sur la femme libre. À bouffer des yeux. »20
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(Marriage Story) :
Marriage Story « Les vicissitudes de la vie de couple passées à la loupe. Sorte de Quand Harry marie Sally. Une romcom olympique. »20
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(Les Vampires) :
Les Vampires « Avec L’Arrivée d’un train à la Ciotat, les Lumière avaient montré la voie : le cinéma sera un cinéma de gare. Donc populaire. Po-pu-laire. »20
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(Le Club des trois) :
Le Club des trois « Trois Hommes et un couffin vu par Tod Browning. »20
(Le Détroit de la Faim) :
Le Détroit de la Faim « Une fuite, un magot, une nouvelle vie… Et un passé qui se faufile à travers les failles laissées par les premières preuves d’honnêteté. »19
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(Les Démons à ma porte) :
Les Démons à ma porte « Un cadeau encombrant reçu pendant la guerre ? Jiang Wen vous explique comment vous en débarrasser. Tragique et drôle. »19
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(Loin vers l’Est) :
Loin vers l’Est « Mélo qui prend comme décor l’Orient pour une seule raison… L’arme du crime. Gare au gorille. »19
(No Home Movie) :
No Home Movie « J’ai eu ton message, Chantal. Je tenais à te remercier encore une fois pour ce moment passé avec ta mère. Elle est adorable. À très bientôt. »19
(Le Tango de Satan) :
Le Tango de Satan « Il y a ceux qui cherchent, et les autres qui ont déjà trouvé. Bela Tarr n’a jamais rien trouvé. »18
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(La Randonnée) :
La Randonnée « Les films de Nicolas Roeg sont des errances d’images statiques et sans profondeur. Un raconteur d’histoires donne à voir, Roeg regarde. »18
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(Un homme qui dort) :
Un homme qui dort « … Et une femme qui parle. La voix comme moteur d’un film. Un homme qui dort conclut la trilogie narrative à la française, avec La Jetée et Le Horla. »18
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(Jakten) :
Jakten « Western noir boréal et bourgeois avec un jeu de piste et une énigme récréative. Le Rashomon 2.0 réalisé par un hybride Kubrick-Bergman. »18
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(Le Retour) :
Le Retour « C’est une Arlésienne qui m’a expliqué le film : « Never explain, let the audience complain. » »18
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(Pension d’artistes) :
Pension d’artistes « Il y a des tap-dancing films et il y a des tap-talking films… Une réplique, un tir. »18
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(La Marque du vampire) :
La Marque du vampire « La marque de Carol Borland qui actualise le modèle de la vamp pour en faire l’icône gothique des adolescentes attendant de voir le loup. »17
(La Servante) :
La Servante « La Corée fait à peine le deuil de ses films domestiques perdus que l’année de Psychose, La Servante semble avoir été tourné vingt ans après. »17
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(Le Lys brisé) :
Le Lys brisé « Quand il était petit, Griffith réalisait des films pompiers. Devenu grand, il réalisa que Lillian Gish, seule, c’était un bien meilleur plan pour le cinéma. »17
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(The Deciding Kiss) :
The Deciding Kiss « Mélodrame classique avec un Browning appliqué et d’une sobriété étonnante. (Ni membre coupé, ni inceste consommé, ni maquillage gothique.) »17
(Le Talion) :
Le Talion « Un peu comme si Conrad avait été dévoré par L’Inconnu. Après avoir joué les hommes-troncs, Chaney s’essaye aux culs-jattes. Acteur complet. »17
(La Morsure) :
La Morsure « Qu’est-ce qui fait que les femmes sont toujours attirées par les beaux escrocs ? Un siècle que le cinéma se pose la question. »16
(Kung-fu, Hara-Kiri) :
Kung-fu, Hara-Kiri « Hanzo c’est à la fois la robustesse d’Obélix, l’acuité d’Astérix et… l’idée fixe d’Idéfix. « Je vous arrête tous pour avortement ! » »16
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(Le faux étudiant) :
Le faux étudiant « Savante exposition de ce qui nous fait basculer à l’insu de notre plein gré dans une forme fine de corruption et de lâcheté. »16
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(D’Est) :
D’Est « Hiver 93, Moscou. Dix centimètres de neige, la RATP fait grève. Chantal Akerman se propose de ramener tout le monde en travelling. »16
(Printemps précoce) :
Printemps précoce « Ozu ou l’incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule. »15
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(Le Fond de l’air est rouge) :
Le Fond de l’air est rouge « La force de l’industrialisation, c’est d’offrir un confort que même les plus communistes ne peuvent plus ignorer. Le consommateur roi rouge. »15
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(La Femme de Seisaku) :
La Femme de Seisaku « La beauté suspecte d’une femme, des circonstances qui jouent contre vous et qui achèvent de bâtir votre culpabilité. La tragédie d’Okane. »15
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(L’Ange exterminateur) :
L’Ange exterminateur « Sorte de hors-d’œuvre allongé dans la nuit, prêt à vous botter le cul et à vous étirer les oreilles quand dehors la raison frémit. »14
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(La lettre qui n’a jamais été envoyée) :
La lettre qui n’a jamais été envoyée « En Sibérie, personne ne vous entend ronfler. (Surtout quand Kalatozov ronfle pour quatre.) »14
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(L’Homme qui ne vécut que pour aimer) :
L’Homme qui ne vécut que pour aimer « Un fils à papa coureur de jupons, et un étrange film qui nous fait hésiter entre la farce et la tragédie grotesque. Le meilleur est à venir. »13
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(Trois sœurs au cœur pur) :
Trois sœurs au cœur pur « Vingt ans avant Le Grondement de la montagne, Naruse avec son premier parlant adapte déjà le futur prix Nobel, Kawabata et trouve son credo. »13
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(Gilbert Grape) :
Gilbert Grape « Un Sven Nykvist méconnu et à redécouvrir parmi ses blockbusters : La Source, Fanny et Alexandre, Cris et Chuchotements, Le Sacrifice… »13
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(Printemps dans une petite ville) :
Printemps dans une petite ville « Triangle amoureux d’une sobriété vertigineuse. Comme un ancêtre d’In the Mood for Love guidé par le silence et la culpabilité d’aimer. »13
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(La Rue de la honte) :
La Rue de la honte « Le cauchemar sans fards des lumières de Yoshiwara, le mirage de la fin de la prostitution… Grinçants sont les derniers violons du maître. »13
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(Là-bas) :
Là-bas « Journal d’une vieille fille perdue. »13
(Chéri-bibi) :
Chéri-bibi « Rarement vu Pierre Fresnay aussi mauvais et bouffé un à un par presque tout le reste de la distribution. »11
(Conte des chrysanthèmes tardifs) :
Conte des chrysanthèmes tardifs « Mizo calligraphe : plans-séquences et mouvements de caméra dessinent les contours d’une histoire ciselée par strates de marbre successives. »11
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(Aveux, théories, actrices) :
Aveux, théories, actrices « Surenchère intello-esthétisante. La couleur, le verbiage et finalement les années 70 ont fini par asphyxier le cinéma de Yoshida. »11
(Histoire écrite sur l’eau) :
Histoire écrite sur l’eau « Kiju écrit toujours ses films à fleur d’eau au risque de noyer son propos. Ici il lévite pour inscrire son Histoire dans l’eau de la vague… »11
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(Purgatoire Eroica) :
Purgatoire Eroica « \L’austérité lisse de Yoshida a toujours évolué en suivant les délicieuses rondeurs de sa femme. Son film à la géométrie la plus écrasante./ »11
(Eros + Massacre) :
Eros + Massacre « Masturbation préliminaire + déjaculation – précaution = chacun se tripote et jouit dans son coin. Yoshida invente l’incoïtniquabilité. »11
(Le Lac des femmes) :
Le Lac des femmes « L’incommunicabilité à la sauce nippone : jour pair et noir, positif, ce sera Kiju ; nuit impair et blanche, négatif, tu seras Yoshishige. »11
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(Elle) :
Elle « La crise du 45 tours qui n’en finit jamais. Une BO gravée dans la chair. »11
(Portrait d’une jeune fille de la fin des années 60 à Bruxelles) :
Portrait d’une jeune fille de la fin des années 60 à Bruxelles « Bien écrit, bien réalisé, mais comme à son habitude, Akerman dirige mal ses acteurs. Manque la fantaisie de J’ai faim, j’ai froid. »10
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(La Folle journée de Ferris Bueller) :
La Folle journée de Ferris Bueller « Le Breakfast Club fait l’école buissonnière et Hugues détournent ses mineurs pour les coller à la farce. « Maman » n’est déjà plus très loin… »10
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(Risky Business) :
Risky Business « Un film bien plus noir qu’il n’y paraît. Le passage à la vie adulte et la mise en orbite d’un acteur qui n’en finira plus de tourner… »10
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(The Tree of Life) :
The Tree of Life « Les remords de Terrence à sa table de montage : « Essaye cinq ans de ne filmer que ce qui te paraîtra essentiel à montrer à ton public. » »10
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(Black Swan) :
Black Swan « Canard sans tête qui éclabousse l’écran de plumes et d’hémoglobine. Du Grand-Guignol tourné, hors-chant, et en accéléré. Coin-coin… Coin… »10
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(Les Amants passionnés) :
Les Amants passionnés « À la manière de Hitch avec qui il partage les mêmes acteurs, Lean filme les scènes d’amour comme des scènes de meurtre. Le thrill de l’amour… »10
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(Le Paradis de Suzaki) :
Le Paradis de Suzaki « Suzaki, ou l’enfer des quartiers des plaisirs auxquels une geisha et son homme tentent d’échapper en vain. – Un crépuscule sans lendemain. »10
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(Le Duel silencieux) :
Le Duel silencieux « Une lutte bien plus pour la dignité que contre la maladie. Mifune tout en retenue : un silence, une gueule impassible, et on a tout compris. »10
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(Tendresse) :
Tendresse « Hymne tendre à la famille. La mère Ewing elle aussi a eu une mère, et elle la célèbre ici. Un film de fête des mères, et un bon. »9
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(La fin du printemps) :
La fin du printemps « Bourgeon de juillet Au bras de son papa Fleurira peut-être »9
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(L’Ascension) :
L’Ascension « Les martyrs ne sont pas ceux qui aboient « Mère patrie, pourquoi m’as-tu abandonné ?! », mais ceux abandonnés à leur faim en pleine forêt. »9
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(Maria Chapdelaine) :
Maria Chapdelaine « Concours de transparences moisies et de jurons québecois. »9
(Le Pornographe. Introduction à l’anthropologie) :
Le Pornographe. Introduction à l’anthropologie « Nœud tendu de bout en bout qui finit par craquer de la seule manière possible : en s’éteignant dans le gouffre de la folie. – Imamoral. »8
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(Jugement à Nuremberg) :
Jugement à Nuremberg « La responsabilité du vaincu est toujours la plus forte. »8
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(Paradise Lost : The Child Murders at Robin Hood Hills (TV)) :
Paradise Lost : The Child Murders at Robin Hood Hills (TV) « Loin d’Hollywood, trois vilains petits canards sont rôtis sur l’autel de la justice – qui coule. Sauve qui peut, les autorités d’abord. »8
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(Une Séparation) :
Une Séparation « Sac de nœuds vertigineux qui nous emporte dans un grand huit cérébral sans fin : comment juger en échappant aux pièges des apparences ? »8
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(Drive) :
Drive « Avec ses jantes émasculées et son histoire en frein moteur, on drive d’un Vanishing Point cotonneux espéré vers un Tony Scott endormi. »8
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(Amours chiennes) :
Amours chiennes « Trois histoires de clébards, ça en faisait déjà trop pour moi, mais en plus ce syntagme « amours chiennes » me donne la nausée. »8
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(L’Ange rouge) :
L’Ange rouge « L’impitoyable chirurgie du désir comme seul dérivatif à ces guerres nécrophiles. »8
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(Cette sacrée vérité) :
Cette sacrée vérité « La screwball, c’est les éternelles chamailleries des deux meilleurs amis du monde : un homme et une femme. Des enfants, avant d’en avoir. »8
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(Yes Man) :
Yes Man « Réjouissante raffarinade, même les bougons y trouvent leur compte. »8
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(J’ai faim, j’ai froid) :
J’ai faim, j’ai froid « La fantaisie d’Akerman… Formidable énergie, jeu de double jusqu’à l’absurde… Pourquoi ne pas avoir poursuivi dans cette voie, Chantal ? »7
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(Le Secret des Marrowbone) :
Le Secret des Marrowbone « The Otherz Island. (Ce navet ne fait même pas l’effort d’être drôle.) »7
(Le Masque arraché) :
Le Masque arraché « … et au soir du 7e jour, alors que Joan savourait un bonheur mérité, Gloria Grahame vint lui pourrir la vie. »7
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(Des étoiles sur la terre) :
Des étoiles sur la terre « Dyslexie, mon amour. »6
(Les Neuf Reines) :
Les Neuf Reines « Sorte d’After Hours entre escrocs où un tourbillon d’artifices ne mène pas au rêve ou à la folie, mais à l’arnaque ultime. »6
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(Le Visage d’un autre) :
Le Visage d’un autre « Quel homme est tue ? »6
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(Dodsworth) :
Dodsworth « Jolie romance de chambre d’hôtel. D’abord une Amérique de nouveaux riches, puis celle qui exporte ses valeurs libérales : amours & divorces. »6
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(La Femme des sables) :
La Femme des sables « Un pâté de sable immuable comme une cathédrale dans le désert… Un chef-d’œuvre inamovible… Une empreinte fossilisée laissée pour l’éternité. »6
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(Un cœur pris au piège) :
Un cœur pris au piège « Stanwyck mène le bal, Fonda en ingénu qu’on prend plaisir à moquer… Sturges laisse de côté les messages naïfs et convainc enfin. »6
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(Les Voyages de Sullivan) :
Les Voyages de Sullivan « Morale de l’histoire : un cinéaste peut attaquer un employé des chemins de fer et s’en tirer sans poursuites judiciaires. (Ben si, Preston.) »6
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(1984) :
1984 « Meilleure version. À noter la présence de Donald Pleasance qui reprendra le même type de rôle dans le THX de Lucas. »6
(Skyline) :
Skyline « Des lignes de script avalées comme des lignes de coke ; l’intelligence humaine aspirée à la paille. »6
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(The Chaser) :
The Chaser « Chasse à la putain transformée en plaidoyer féministe. Les apparences nous laissent cois : un mac peut déplacer les montagnes pour sa girl. »6
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(True Grit) :
True Grit « Des frères James aux frères Coen en passant par les frères Earp, le western Corral est histoire de fratrie. (Manquait juste Beau.) »6
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(Le Syndrome chinois) :
Le Syndrome chinois « 16 mars 1979 sur VK : « Un film truffé d’invraisemblances ». 28 mars 1979 sur VK : « Heu, zut. » 11 mars 2011 sur VK : « J’ai dit zut. » »6
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(Rollerball) :
Rollerball « Une critique de la société spectacle broyée au rollerball, comme dépassée par son sujet, comme Spartacus lançant : « Heu, non, en fait, non ». »6
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(The Spirit) :
The Spirit « Comics : 2D. Cinéma : 3D. 3D : maîtrise du temps, du second degré, du hors-champ. Miller : pape de la BD. Le Spirit of St Frank fit pschitt. »6
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(Les joueurs d’échecs) :
Les joueurs d’échecs « Le monde chavire, deux princes aveugles n’ont d’yeux que pour le jeu. Ironique, mais vivement une autre importation victorienne : l’humour. »6
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(Darling) :
Darling « Si le western montre la naissance de la société, Darling montre la perdition de la femme dans les bras d’un riche champion de bobsleigh… »5
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(Wall Street) :
Wall Street « Le libéralisme, c’est la liberté d’assumer qu’on est un gros cônard. »5
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(La Grande Ville) :
La Grande Ville « Si le western montre parfois les débuts d’une société au sein d’une petite ville, Ray montre la transition de ces villes vers les grandes. »5
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(Tables séparées) :
Tables séparées « Un parfum de Fin du jour pour cette réunion de stars. L’art du huis clos. »5
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(Les Rendez-vous d’Anna) :
Les Rendez-vous d’Anna « On le sent bien poindre ici l’humour avant de se rétracter comme un téton excité qui s’excuse. Délicieusement sinistre et drôle. »5
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(Toute une nuit) :
Toute une nuit « Toujours tenté de situer Akerman entre Tati et Bresson. De jolies tentatives d’humour, mais la maîtrise narrative me laisse bien circonspect. »5
(Je, tu, il, elle) :
Je, tu, il, elle « L’actrice Akerman me séduit beaucoup plus. Une réelle fantaisie dans le regard, et le charme fou, l’imprévisibilité, des grands timides. »5
(Shutter Island) :
Shutter Island « Quand le story design remplace le storytelling, c’est pas beau à voir. »4
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(Le Rebelle) :
Le Rebelle « Un chef-d’œuvre qui s’épuise à la revoyure face à la bêtise de l’auteur original. Le Rebelle ou le frère un peu trop bien caché de La Grève. »4
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(La Vie d’Oharu, femme galante) :
La Vie d’Oharu, femme galante « La véritable noblesse c’est de descendre les différents paliers de l’échelle sociale en gardant infailliblement la tête haute. »4
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(Blue Velvet) :
Blue Velvet « C’est l’histoire d’un enfant qui prêta une oreille un peu trop attentive aux ébats sexuels de sa maman, et qui finit par se la faire tirer. »3
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(Cinéma, de notre temps : Chantal Akerman par Chantal Akerman) :
Cinéma, de notre temps : Chantal Akerman par Chantal Akerman « Le paradoxe Akerman. Écrire si bien et proposer essentiellement un cinéma sans paroles. »3
(Après la pluie) :
Après la pluie « Adaptation honnête mais qui ne vaut pas la première version tournée durant l’âge d’or du cinéma japonais : Dojo yaburi, avec Tetsurô Tanba. »3
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(Tatouage) :
Tatouage « Le quatuor gagnant de Passion réuni : Tanizaki, Shindo, Masumura et Ayako Wakao. Pour un même sujet, la beauté vénéneuse de la femme. »3
(Notre pain quotidien) :
Notre pain quotidien « Le bonheur est toujours sur la colline du voisin. (Proverbe : « Quand tu n’en pluie plus, rigole jusqu’à lui et la prospérité reviendrut. ») »2
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(Camp 731 – Men Behind the Sun) :
Camp 731 – Men Behind the Sun « Film qui œuvre pour l’ajout du mauvais goût sur la liste des crimes contre l’humanité. »2
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(News from Home) :
News from Home « Si vous avez perdu vos clés quelque part à New York en 1977, Chantal Akerman vous laisse une chance de les retrouver en regardant son film. »1
(Hôtel Monterey) :
Hôtel Monterey « Lambination. »1
(La Captive) :
La Captive « Triste de voir autant d’incompétence après trente ans de carrière. »1
(Ruby Gentry) :
Ruby Gentry « Cruelles apparences. Un homme peut aimer sa femme, il aime bien plus sa réputation. Les monstres pourtant ne naissent pas dans les choux. »31
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(H.M. Pulham, Esq) :
H.M. Pulham, Esq « Amours bourgeoises pour divertir ces dames. Si ce n’était pour Hedy Lamarr en magnifique importation made in Europe… »31
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(Still life) :
Still life « Le comble des combles, c’est quand Trois gorges n’y suffisent pas pour vous expliquer que l’incommunicabilité, c’est du chinois. »31
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(La Journée de la jupe) :
La Journée de la jupe « Un petit film qui vise juste. »31
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(Frozen River) :
Frozen River « Austéritude sans un poil d’humour ni d’espoir. Maîtrisé mais chiant comme la neige qui s’assoupit sur un toit et qui fait flic, flac, flop. »31
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(Sang et or) :
Sang et or « Si l’on mettait tous les films de boxe sur un ring, Sang et Or battrait The Set-Up par K.O au cours de la dernière reprise. Chef-d’œuvre noir. »31
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(Dans ses yeux) :
Dans ses yeux « Il y a plusieurs manières de manier un dénouement. Façon twist & shout qui vous surligne le revirement, et y a la manière… tango. »30
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(The Man From Earth) :
The Man From Earth « Ne passons pas à côté des choses simples : la plus vieille technique d’enfumage, ça reste celle de prendre son auditoire pour des jambons. »30
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(L’Homme qui n’a pas d’étoile) :
L’Homme qui n’a pas d’étoile « Archétype du « cow-boy » intelligent, viril, solitaire, séducteur, qui ne cherche pas les embrouilles… et qui les trouve. »29
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(Shockproof) :
Shockproof « Des retournements improbables, des situations absurdes, des répliques en forme de slogan, on est bien chez Fuller. Le casting sauve le film. »29
(Le Temps de la colère) :
Le Temps de la colère « Du Wagner sans les Valkyries… Une apocalypse qui en rappelle une autre… La plus dure des guerres est celle qu’on mène contre les siens. »29
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(Le Plus sauvage d’entre tous) :
Le Plus sauvage d’entre tous « Au Texas, on n’a plus d’Indiens, mais on a du pétrole. Le bétail désormais se nourrira d’essence et sa fièvre consumériste fera notre fortune. »29
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(Mirages) :
Mirages « Quinze ans seulement après son implantation à Hollywood, Hollywood se moque déjà d’Hollywood. L’entarteur entarté. »29
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(Baionnette au canon) :
Baionnette au canon « Fuller étonnamment sobre et sans faute de goût. »28
(L’Oiseau de paradis) :
L’Oiseau de paradis « Le fantasme d’un monde exotique, aux ressources éternelles et aux Vahinés faciles. Un genre heureusement tombé en désuétude. »28
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(Main basse sur la ville) :
Main basse sur la ville « Règle inébranlable de la démocratie : les salauds dorment en paix tandis que la cité, elle, tombe en ruine. – Shakespearien. »28
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(Le Champion) :
Le Champion « Un Champomy dans la veine des Harvey ou des Marty, voire d’Il giovedi de Risi. Beaucoup de sucre et pas beaucoup d’arêtes. Film à papa. »28
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(Hardcore) :
Hardcore « Entre le sordide des années 70 et de Taxi Driver, et le clinquant suspect d’American Gigolo si caractéristique des années 80. »28
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(L’Attaque de la malle-poste) :
L’Attaque de la malle-poste « Exemple parfait d’anti-western, à la fois western noir, huis clos, film d’otages. N&B contrasté, profondeur de champ, suspense garanti. »28
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(Quelle drôle de gosse !) :
Quelle drôle de gosse ! « Scroubole comédie. Des acteurs formidables, une mise en scène et des dialogues moins convaincants. »27
(La Brigade du suicide) :
La Brigade du suicide « Un film de propagande à la gloire du fisc, pourquoi pas un jour un néo-noir sur les huissiers de justice ? »27
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(La Promesse de l’aube) :
La Promesse de l’aube « Faire du cinéma c’est transgresser son sujet, se l’approprier, le violer, pour engendrer une œuvre propre, purement cinématographique. Raté. »26
(Affliction) :
Affliction « Thriller congelé des sentiments avec pour Nolte de service : l’incommunicabilité intergénérationnelle ne se résout pas en un twist de mains. »26
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(Tendres Années) :
Tendres Années « Un film de nanas, c’est comme les revues féminines. Les mecs font semblant de ne pas s’y intéresser, mais ils ont le nez dessus à la première occasion. »26
(Danny Balint) :
Danny Balint « Danny le Dogue »26
(Les Implacables) :
Les Implacables « Les ficelles de Walsh ont tant grossi au lavage qu’il serait périlleux de s’y lancer à lasso. D’autres westerns tiennent la corde. »26
(Etrange séduction) :
Etrange séduction « Avant le monologue du père dans Pulp Fiction, Christopher Walken avait raconté une autre histoire de père. Scène d’anthologie. »26
(American Gigolo) :
American Gigolo « -Ceci n’est pas une première version de Cinquante Nuances de Grey.- (Schrader fait les poches de Robert Bresson. Et bien.) »26
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(L’Esclave libre) :
L’Esclave libre « Le charme de la Louisiane, l’autorité détachée de Gable, l’insolence de Poitier… Une petite guerre et Yvonne aura trouvé son maître. »26
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(Stella Dallas) :
Stella Dallas « Depuis le cinéma de cette époque, les petites filles ne rêvent plus de devenir princesses, mais des working girls. On dit merci, Barbara. »26
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(Yakuza) :
Yakuza « L’hybridation des impossibles. Rien ne devrait marcher pourtant Yakuza accouche déjà des 80’s. »26
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(L’Escadron noir) :
L’Escadron noir « Seton seulement ce dont est fait le cœur des hommes avant une bonne grosse guerre ? »26
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(Prénom Carmen) :
Prénom Carmen « Le meilleur de mon petit Gody, c’est encore dans l’absurde qu’il faut le trouver. »25
(The Balcony) :
The Balcony « Le charme des premiers amours, la nostalgie du communisme révolu… Charmant mais vain et indolore. »24
(O-Bi, O-Ba : The End of Civilization) :
O-Bi, O-Ba : The End of Civilization « Allégorie un peu grossière et bavarde, mais SF sympathiquement fauchée et sobre. »24
(Certificat de naissance) :
Certificat de naissance « Trois Petits Poucet jetés dans les rues par la guerre. Trois contes. Trois Petits Soldats tirant des larmes. »24
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(L’Apollonide – souvenirs de la maison close) :
L’Apollonide – souvenirs de la maison close « Les plus vieilles platitudes du monde. »24
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(Passion) :
Passion « Un Grand Sommeil psychologique avec des rebondissements si multiples qu’on finit avec Masumura par en rire… Un gros supermarché de dupes. »23
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(La Belle) :
La Belle « Chef-d’œuvre sur les lumineuses promesses de l’enfance. L’enfant qui fleurit sous les frondaisons de la tyrannie sera un adulte libre. »22
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(Children of Hotel America) :
Children of Hotel America « Entre Good Bye Lenin et Le Péril jeune. Plutôt dispensable. »22
(Vivre libre) :
Vivre libre « Charles Laughton est exceptionnel, le reste c’est de la propagande hypocrite à vouloir brandir haut des valeurs qu’on voudrait universelles. »19
(Ordre secret aux espions nazis) :
Ordre secret aux espions nazis « Fuller et ses grosses ficelles… Rarement vu un personnage féminin aussi mal dessiné avec des revirements à peine crédibles. »19
(Feelings) :
Feelings « Un joli blanc aseptisé à la Yoshida, mais un scénario incompréhensible, une reconstitution paresseuse, et une direction d’acteurs inexistante. »19
(Dressé pour tuer) :
Dressé pour tuer « Un chien qui tue 3/4 personnes après avoir découvert qu’il attaque les Noirs, on cherche à le « guérir » alors qu’il continue le massacre ?! Ouaf is that ? »19
(Trois jours) :
Trois jours « Bartas se rêve en Tarkovski mais tout ce qu’il propose c’est un montage aléatoire des scènes ratées et sinistres d’un film de Roy Andersson. »17
(La Punition) :
La Punition « Sorte de variation adolescente de Cléo de 5 à 7. »16
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(Le Mensonge de Nina Petrovna) :
Le Mensonge de Nina Petrovna « Décors et costumes somptueux, scénario et mise en scène à la Ophüls, de bons acteurs, mais tout sonne faux. »14
(Les Bas-fonds new-yorkais) :
Les Bas-fonds new-yorkais « Occupation favorite de Fuller, le prince des grosses ficelles : faire passer des chameaux dans le chas des aiguilles. »10
(Mrs. Soffel) :
Mrs. Soffel « Une dévote paumée et fragilisée par la maladie qui se réfugie dans les bras de Dieu avant de tomber dans ceux de son amant. Peu crédible. »8
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(Johnny, roi des gangsters) :
Johnny, roi des gangsters « Van Heflin, Robert Taylor et Lana Turner sont dans un film. Qui possède une batmobile ? »8
(Moon) :
Moon « Nouvelle preuve que la SF n’est jamais aussi efficace que quand elle est fauchée et repose sur une histoire, non sur un grand vacarme d’effets spéciaux. »8
(Le Veau gras) :
Le Veau gras « Délicieusement théâtral. Des décors en studio, des acteurs comme on n’en fait plus, et des tartuffes difficiles à mépriser. »8
(Le Troisième homme) :
Le Troisième homme « Pas tout à fait un film noir. Une comédie grinçante, noire peut-être, mais une comédie policière, lugubre, sombre, moite et pesante… »7
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(Hallelujah) :
Hallelujah « Un genre mort-né, une fulgurance endiablée incarnée par Nina McKinney, la tragédie du désir… Un objet dansant et sonore mal identifiable. »7
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(Toboggan) :
Toboggan « La femme, ce combat perdu d’avance. (Film de boxe à la morale implacable.) »6
(Rio Conchos) :
Rio Conchos « Un nanar qui promet l’or au bout du chemin et qui ne ment pas. Seul intérêt de ce Au cœur des ténèbres dans le désert : un palace décapotable. »6
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(Les Soucoupes volantes attaquent) :
Les Soucoupes volantes attaquent « 10 intéressantes, on rêve d’un film opposant scientifiques humains et E.T, voire d’un autre Le Jour où la terre s’arrêta… pis en fait non. »6
(Le Baron of Arizona) :
Le Baron of Arizona « Plus c’est gros plus ça passe. Fuller aurait dû toute sa vie se contenter de raconter des histoires d’escrocs. »5
(Appelez Nord 777) :
Appelez Nord 777 « Reconstitution remarquable d’un fait divers banal. Une justice expéditive, un faux coupable, une mère courage. Mr Smith mène l’enquête. »5
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(Violences a Park Row) :
Violences a Park Row « Entre Capra et Citizen Kane, Fuller peine à faire rentrer son arbre de Noël dans une boule à neige. »5
(L’Introuvable) :
L’Introuvable « Mélange d’humour, de légèreté et de crime. Délicieux et spirituel jusque dans les bulles. L’un des plus beaux couples du cinéma : Powell-Loy »4
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(Monsieur Ripois) :
Monsieur Ripois « Difficile de s’attacher à un personnage aussi antipathique. Dommage, les acteurs sont parfaits. »4
(La Maison de bambou) :
La Maison de bambou « Fuller encore et toujours en champion des scénarios invraisemblables. Plus c’est gros pour Samuel, plus c’est spectaculaire, mieux c’est. »3
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(Palombella rossa) :
Palombella rossa « C’est à Nanni rien comprendre ! »3
(La Ville abandonnée) :
La Ville abandonnée « Western noir bien mené : Adam et Caïn échouent dans un jardin d’Éden où Eve élève des serpents à deux coups pour se protéger du loup. »31
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(Ubiytsy vykhodyat na dorogu) :
Ubiytsy vykhodyat na dorogu « Un sketch central qui est une véritable perle tragi-comique sur la peur de la dénonciation. Le reste est beaucoup moins réussi. »31
(L’Exilé) :
L’Exilé « Décors magnifiques. Si Fairbanks est bon acteur, il est ridicule à vouloir singer les sauts de cabri de son père. Op(h)uls pas concerné. »31
(On n’achète pas le silence) :
On n’achète pas le silence « Curieux et ultime opus de Wyler, symptomatique des films de vétéran à cette époque. Un sujet perdu entre racisme et jalousie. À oublier. »28
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(Sorok pervyy) :
Sorok pervyy « Ce n’est pas encore le chef-d’œuvre de 56, mais l’opposition, à nue presque, entre le beau blanc et la rouge revêche, est déjà efficace. »28
(Martin) :
Martin « Piteusement laborieux et répétitif dans le déroulé de son récit. Romero rattrape le tout grâce à un découpage sec et adroit. Comme d’hab’. »27
(Police spéciale) :
Police spéciale « C’est tellement tiré par les cheveux que dès les premières minutes du film le personnage principal se retrouve la boule à zéro. »26
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(Crise) :
Crise « Premier film sur l’amour d’une mère et de sa fille. Un thème pas si courant au cinéma. Déjà une pleine réussite pour Ingmar. »26
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(Charulata) :
Charulata « La France a sa Bovary, le Japon a son Repas, l’Inde a sa Charulata. La petite bourgeoise qui s’ennuie fait le tour du monde. »25
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(L’Odyssée de Charles Lindbergh) :
L’Odyssée de Charles Lindbergh « Hagiographie monoplan qui fait pschitt et qui vole pas bien haut. »25
(Cote 465) :
Cote 465 « Théâtre d’ombres et de carcasses fumantes. Personne n’obéit aux ordres. Seule la mort gouverne sur ce seuil. »25
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(La Double Vie de Véronique) :
La Double Vie de Véronique « Véronique, ou la théorie des cordes élastiques selon les deux Krzysztof. Une double vue mise en relief par le génie interprétatif du public. »25
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(La Dame de tout le monde) :
La Dame de tout le monde « Scénario affligeant, convenu, sans audace. Ophüls s’amuse comme il peut, Isa Miranda aussi. »24
(Le Bébé de Mâcon) :
Le Bébé de Mâcon « Vertige du viol filmé à travers le verrou d’une ceinture de chasteté. »22
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(Les Guerriers de la nuit) :
Les Guerriers de la nuit « Retour à Ithaque. »22
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(La Chanteuse de Pansori) :
La Chanteuse de Pansori « Bardes et aèdes s’en sont allés. Mais des techniques de récit chanté d’un autre âge, il reste le sori. Écho rauque d’un monde perdu. »22
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(La Nuit des fous vivants) :
La Nuit des fous vivants « » rfe » « Je vous en supplie, ma fille n’est pas contaminée ! Elle est naturellement stupide ! » Montage, scénar, design, acteurs, tout est à jeter. »20
(Comme un cheval fou) :
Comme un cheval fou « Un Chinois sans travail, désillusionné par la marche du monde, ivre, qui philosophe sur l’amour et la vie. Non pas une fiction, mais un doc prodigieux. »20
(De Mayerling à Sarajevo) :
De Mayerling à Sarajevo « Direction d’acteurs exceptionnelle, récit parfaitement mené et une romance qui s’achève sur un attentat historique. Respect. »16
(Machenka) :
Machenka « Classicisme plus maîtrisé que d’autres films de la même époque. En revanche pour un mélo annoncé ça manque d’ampleur et de cœur. »16
(Volga Volga) :
Volga Volga « Comédie musicale tout à fait réjouissante. Un petit côté Show Boat et une descente de la Volga à aubes abattues. »12
(Le lion est mort ce soir) :
Le lion est mort ce soir « Louis XIV n’en finit pas de mourir. »11
(The Giant) :
The Giant « Une horreur sans nom. Le bon goût suédois sans doute. »11
(Godless) :
Godless « Excellente maîtrise formelle mais une plongée dans le glauque bulgare qui n’a rien de bien enthousiasmant. Trop angelopoulé à mon goût. » »11
(Cœurs cicatrisés) :
Cœurs cicatrisés « La Montagne magique au niveau de la mer et sans les discussions philostropiques de Thomas Mann. La justesse du plan-séquence, sans excès. »9
(Oscuro Animal) :
Oscuro Animal « Supplice moite, akermano-weerasethakulien et muet. »8
(Soleil Battant) :
Soleil Battant « Presque honteux d’imprimer autant de vide sur pellicule. »6
(Le poignard volant) :
Le poignard volant « Presque autant de personnages que de séquences. Petits pains de niaiserie et soupe au ridicule bondissant. »6
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(La Nuit du chasseur) :
La Nuit du chasseur « Un loup rôde la nuit. Mais pas de panique, mère-grand est là. Bonne comme une Gish, elle chasse le Mal. »4
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(La Vendeuse de roses) :
La Vendeuse de roses « Film touché par la grâce. »3
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(Le Lauréat) :
Le Lauréat « Les parents qui mettent leur fils dans les bras de la fille de sa maîtresse… Si c’est pas Œdipe, ça y ressemble. Les cycles du destin… »3
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(Rébellion) :
Rébellion « La rébellion n’est pas une vertu. Ce n’est pas ce qui montre la grandeur d’un homme. La véritable vertu est dans le renoncement. »3
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(Rodrigo D. Futur : néant) :
Rodrigo D. Futur : néant « Chronique bien trop dense pour être compréhensible. Introduction bâclée, voire inexistante. Rien capté. »3
(Les Gardiennes) :
Les Gardiennes « Film paresseux, typique de ce que l’on retrouve constamment depuis plus d’un demi-siècle dans ces films de la nouvelle qualité française. »2
(Garçon d’honneur) :
Garçon d’honneur « Ang Lee toujours à la croisée des cultures, terriblement juste et efficace quand il sait rester simple. »29
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(Démineurs) :
Démineurs « Pétard mouillé pour spectateur accroc à l’adrénaline. Un bon film de guerre (ou dans la guerre), c’est un film qui la critique, la guerre. »28
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(Retour à la vie) :
Retour à la vie « Sorte de Nuremberg en peignoir. La remise en question non plus seulement des vaincus désignés, mais de ceux qui se voient toujours en vainqueurs. »27
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(La Chasse au lion à l’arc) :
La Chasse au lion à l’arc « La force du détail. Il y a des documentaristes animaliers, et il y a Jean Rouch, l’ethnologue… Pas d’ethnofiction ici, de l’info « rm »action. »27
(Les Nuits de Cabiria) :
Les Nuits de Cabiria « Cabiria n’a pas grand-chose. Une fois plumée elle n’aura plus rien. Mais chez Fellini, la vie continue malgré tout, comme un rêve. Comme une fête. »22
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(Macbeth) :
Macbeth « Vision presque lumineuse de Macbeth. Le héros est moins victime de sa femme que des sorcières (ou du destin). Polanski féministe (si, si). »16
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(La Rumeur) :
La Rumeur « La rumeur sort de la bouche des enfants. »14
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(Le Choix de Sophie) :
Le Choix de Sophie « Est-ce le film de la culpabilité d’une Polonaise rescapée d’Auschwitz, ou est-ce un film sur un ménage à trois ? »14
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(Tonnerres lointains) :
Tonnerres lointains « La mère nourrit son enfant, mais le monde est une Amazone : bientôt, les enfants devront rembourser le lait qu’ils ont soutiré à leur mère. »14
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(Adieu au Langage) :
Adieu au Langage « La nature c’est beau comme un clé b’art en Chine. »10
(La Dernière Nuit) :
La Dernière Nuit « Guerre et Paix réduit à quelques quartiers moscovites, une poignée de personnages, et une seule nuit pour basculer vers le communisme. »3
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(Un Mauvais Garçon) :
Un Mauvais Garçon « Un film formidable jusqu’à cette fin minable, rétrograde, stupide… »24
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(Nénette et Boni) :
Nénette et Boni « C’est l’époque où Claire Denis écrit encore des films compréhensibles, avec deux ou trois personnages sympathiques pour sauver le reste. »21
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(À travers l’orage) :
À travers l’orage. « Première occurrence du hashtag balancetonporc au cinéma. »20
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(Les Salauds dorment en paix) :
Les Salauds dorment en paix « Il y a quelque chose de pourri dans le monde de l’entreprise. »19
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(La Honte) :
La Honte « Le seul courage c’est celui de vivre avec l’autre. La paix, c’est une guerre qu’on a renoncée à se faire. (La parabole du sorcier Bergman.) »18
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(L’Emprise du crime) :
L’Emprise du crime « Un noir structuré comme une tragédie grecque, les personnages traînant un passé encombrant qui ressurgit à poing armé. »8
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(La Clé de verre) :
La Clé de verre « Un bon film, c’est comme un bon papier peint : l’essentiel, c’est de se sentir comme chez soi. Bienvenue à La(ke)-La(dd)-Land. »8
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(La Femme au portrait) :
La Femme au portrait « Derrière la mousseline enrhumée, un noir teuton se dessine, tout frémissant encore. Quand Fritz recadre le petit Edward, il gît, émaculé. »8
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(2036 : Nexus Dawn) :
2036 : Nexus Dawn « On salit Blade Runner en en proposant des suites comme on mouille les plus beaux yeux du monde d’une lèpre numérisée et inexpressive. »2
(L’Intrus) :
L’Intrus « Récit tellement éclaté qu’on n’y comprend rien et qu’on cesse vite de chercher à comprendre. »2
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(Salomé) :
Salomé « La déesse des fêtes hollywoodiennes qui se trémousse pantomimiquement sur une scène n’ayant ni kheu ni tep. De la danse plus que du cinéma. »28
(Du côté d’Orouët) :
Du côté d’Orouët « Jacques Rozier, c’est avec sa technique d’improvisation l’anti-Rohmer. La situation l’emporte sur le verbe. Et une personnalité : B. Menez. »16
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(Crime School) :
Crime School « Avant de jouer les détectives et de lancer les films noirs, Bogie a joué les éducateurs dans des films « mineurs ». »13
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(Karla) :
Karla « Leçon d’intégrité et d’intelligence sous la dictature communiste. « Il faut discuter des réalités pour les changer. » »13
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(L’Étrange incident) :
L’Étrange incident « C’est parfois dans le western, là où la cruauté des hommes peut être la plus palpable, qu’on voit naître l’humanité s’organiser en société. »13
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(Princesse Tam Tam) :
Princesse Tam Tam « La race des snobs contre celle des sauvages. L’exotisme ici, c’est la sophistication dont les premiers se parent pour rabaisser les seconds. »10
(Arlette et ses papas) :
Arlette et ses papas « Le théâtre de boulevard dans sa splendeur, servi par deux génies de l’interprétation, Jules Berry et Max Dearly. »7
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(Barbara) :
Barbara « « Cette pipe n’est pas une pipe » mis en parole par Maïeu Amaric et interprété par Anne Alimarre. »4
(In a Heartbeat) :
In a Heartbeat « L’art n’est pas un prospectus publicitaire. »30
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(L’Homme des vallées perdues) :
L’Homme des vallées perdues « Il y a de films qui remettent les choses à leur place… Ceux qui portent des armes et qui s’en servent sont des voyous. Le cow-boy, le vrai. »18
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(Dunkerque) :
Dunkerque « Montage de rushs de séquences ratées et supprimées de Pearl Harbor et de Il faut sauver le soldat Ryan. »17
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(Maria Zeff) :
Maria Zeff « Quand un acteur en France joue mal on dit qu’il chante. En Italie on chante déjà donc quand un acteur joue mal, il prend l’accent brésilien. »17
(La Maison dans l’ombre) :
La Maison dans l’ombre « De la mythologie passée au mixeur : Œdipe se rend à Thèbes, le Sphinx est remplacé par Jocaste, et c’est Jocaste qui est déjà aveugle. »16
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(Il boia di Lilla) :
Il boia di Lilla « C’est peut-être pas encore les colliers de la reine mais quel bijou de densité ! Milady a du rebondissement ! »14
(L’Affranchi) :
L’Affranchi « Film noir à l’italienne. Le flash-back, la voix off, le repenti, la femme fatale, et… la mama. »13
(Le Cercle noir) :
Le Cercle noir « De bonnes répliques, mais une intrigue ennuyeuse et une mise en image datée. »6
(Les Flics ne dorment pas la nuit) :
Les Flics ne dorment pas la nuit « Carnet sociologique d’une justesse de ton remarquable. Film qui devrait figurer dans le catalogue du National Film Registry. Très bon matos. »5
(Tempo di viaggio) :
Tempo di viaggio « Bavardaggio senza fine. »5
(Le printemps de la vie) :
Le printemps de la vie « Face à face savoureux entre Victor Sjöström et Mauritz Stiller acteurs, pas encore cinéastes et grammairiens du cinéma. »4
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(Into the wild) :
Into the wild « Le fait divers ramène la fable a peu de chose. Ou comment dire « D’après une histoire banale. » Les gens extraordinaires n’ont pas d’histoire. »1
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(Windstruck) :
Windstruck « Quand on s’essaie au mélange (casse-gueule) des genres sans maîtrise, ça peut parfois cruellement faire pschitt. Ressassé girl raté. »1
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(Jesus Camp) :
Jesus Camp « Faux prophètes et mauvaise foi : la religion dans toute sa splendeur. Au programme catéchistique de tout bon athée. »28
(The Glass Shield) :
The Glass Shield « Ne casse pas la baraque, très conformiste dans sa mise en forme, très premier de la classe. Reste le sujet qui a lui seul mérite le détour. »28
(La Ruée vers l’Ouest) :
La Ruée vers l’Ouest « Il y avait matière à un super film, mais l’épopée manque vraiment de souffle. L’original tourné trente ans plus tôt est bien meilleur. »28
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(Le Révolté) :
Le Révolté « Scénario cousu de fil blanc comme on dit. Le révolté antipathique, le capitaine qui refuse de le mâter, le révolté qui rentre dans le rang. »26
(Les Ailes) :
Les Ailes « Il y a plus de plumes dans ce film qu’il n’en faut pour se bâtir un bon oreiller pour la nuit. »26
(La Griffe du passé) :
La Griffe du passé « Certains films fondent rapidement en bouche et il y en a d’autres qui vous imprègnent de leur atmosphère fumeuse jusqu’à en finir accroc… »23
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(Forfaiture) :
Forfaiture « Dialogues longuets, aucun rythme, intrigue qui sent bon les mélos du muet et pour cause, et un Sessue Hayakama incompréhensible. Tortaiture. »22
(La Folle ingénue) :
La Folle ingénue « Cluny Brown est insaisissable, telle le papillon qui souffle la vie et le bonheur, et qui toujours, nous échappe quand on s’en approche. »19
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(Leur premier né) :
Leur premier né « Comédie du remariage avec un Victor Sjostrom aux faux airs de Vittorio Gassman, et un Mauritz Stiller qui a la touche Lubitsch. »18
(Le Chant de la fleur écarlate) :
Le Chant de la fleur écarlate « De la romance, de l’aventure dans les grands espaces sauvages, c’est déjà le western classique à l’époque où les ricains font du folklore… »16
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(Le meilleur film de Thomas Graals) :
Le meilleur film de Thomas Graals « Comédie bourgeoise qui rappelle ce que Lubitsch fera aussitôt après en Allemagne avec Ossi Oswalda et une pointe d’accent burlesque en plus. »16
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(Quelque part en Europe) :
Quelque part en Europe « À chaque fois que La Marseillaise est jouée dans un film étranger, c’est des royalties payées à la liberté… »16
(Citizen Kane) :
Citizen Kane « Les monstres ne naissent ni dans les boutons de rose ni dans les choux. Ils le deviennent, éraflés par les épines d’un passé jamais refermé. »16
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(A travers les rapides) :
A travers les rapides « Typique de l’époque. Mélodrame champêtre profondément ronflant sauvé par une technicité et une maîtrise du montage alterné parfaite. »15
(Makala) :
Makala « Cents spectateurs les bras croisés en regardent un autre trimer dur. Un des plus vieux plaisirs du monde. »11
(Windows) :
Windows « Le labyrinthe absurde des inventaires morbides à la Greenaway. »10
(Une vérité qui dérange) :
Une vérité qui dérange « Les Lumières ont éclairé le monde en déchargeant du carbone dans l’atmosphère ; les obscurantistes américains cherchent encore l’interrupteur. »9
(Johnny Guitare) :
Johnny Guitare « Il ne faut pas s’y tromper, ce n’est ni un western ni – malgré l’affiche – une opérette. Non, Johnny Guitare, c’est un vaudeville. »9
(Le Pigeon) :
Le Pigeon « Peut-être une des meilleures comédies qui soit. Une farce tournant autour de malfrats stupides et ridicules. Hilarant du début à la fin. »9
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(Petit Paysan) :
Petit Paysan « Gentillet, et pis c’est tout. »7
(La Cage aux rossignols) :
La Cage aux rossignols « La vraie autorité, c’est celle du chœur. »2
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(Et la femme créa Hollywood) :
Et la femme créa Hollywood « Leçon n°1 pour le développement des idées reçues : combattre les stéréotypes par les stéréotypes, la bêtise par la bêtise. »1
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(Rêves) :
Rêves « Kuro montre pourquoi il est jamais bon de raconter ses rêves. Le souvenir qu’on en a sera toujours meilleur que ce qu’on pourra en raconter. »29
(Wild and Woolly) :
Wild and Woolly « Les pirouettes électriques de Fairbanks sont fabuleuses, et la réalisation tout en montage alterné frénétique est impressionnante. »28
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(La Frontière de l’aube) :
La Frontière de l’aube « Faire un film, c’est comme enfoncer des portes ouvertes, en noir et blanc et avec style. (© Philippe Garrel) » »27
(Sexe, mensonges et vidéo) :
Sexe, mensonges et vidéo « Le film, avec son triangle amoureux, se décalottera sous nos yeux ébahis et nous dévoilera son « poteau rose » dans un finale magistral. »25
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(Brève histoire d’amour) :
Brève histoire d’amour « Du désir inavouable à l’amour impossible. Une autre manière de transgresser l’image du cinéma : le voyeur se voyant arrosé avec « précotion ». »25
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(Sarah and Son) :
Sarah and Son « Les raccourcis sont risibles, les procédés dramatiques cousus de fil blanc, les dialogues affligeants. Bref, c’est parlant… et consternant. »24
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(Get Your Man) :
Get Your Man « Jolie farce vaudevillesque. Le film repose sur les épaules sautillantes de Clara Bow. On ne peut que tomber sous le charme. »24
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(Honor Among Lovers) :
Honor Among Lovers « Malgré les défauts du film, c’est l’âge d’or de Hollywood qui est en train de prendre forme. Claudette fait ses gammes avant la screwball. »24
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(L’inconnue du Palace) :
L’inconnue du Palace « Le premier des talents c’est celui du renoncement. On est aux ordres, ou pas. Triste de voir autant de talents filer à la catastrophe. »24
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(Nana) :
Nana « Grossier et sans maîtrise. Le roman de Zola transformé en Nanaconda. Seule réjouissance notable : Mae Clarke en copine de Nana. »24
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(Dance, Girl, Dance) :
Dance, Girl, Dance « L’histoire de la danse made in Broadway, résumée en une phrase prononcée par un directeur de revue : « C’est trop classique ». »24
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(Mort à Venise) :
Mort à Venise « Empreinte figée d’une fumée qui se dissipe sans fin, boîte à musique d’images reconstituées – la mort de la madeleine dans le tilleul. »23
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(Miracle en Alabama) :
Miracle en Alabama « Les êtres solitaires, sans capacité d’empathie, sans goût pour l’aide désintéressée et gratuite envers autrui, finissent par disparaître. »23
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(Une jeune fille à la dérive) :
Une jeune fille à la dérive « L’adolescence sans complaisance ; une infinie bienveillance pour des êtres chahutés par la vie ; un film qui s’élance pour ne jamais retomber. »23
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(Le Fils de famille) :
Le Fils de famille « Une tonalité étrange et pince-sans-rire à la fois meilleur atout et principal défaut du film. »23
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(Sa dernière culotte) :
Sa dernière culotte « Un personnage de clown bien rôdé comme on n’en voit plus aujourd’hui malheureusement. Le burlesque à son meilleur. »23
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(Family Life) :
Family Life « Quand le spectateur ouvre les yeux sur le paysage social et psychologique que Loach lui dépeint, il découvre que c’est le sien. »23
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(L’Année dernière à Marienbad) :
L’Année dernière à Marienbad « Tu es rude et squelettique, tu as une colonne Louis-XVI à la place des hanches, le nez droit et les pieds plats, Marienbad… mon amour. »23
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(La Belle et la Bête) :
La Belle et la Bête « Pour s’assurer que les mots ne trompent pas Cocteau les enferme dans une bogue comme un écho qui vibre encore longtemps aux oreilles. »23
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(L’Empire de la Passion) :
L’Empire de la Passion « Difficile de s’extasier pour des personnages aussi antipathiques. Même le fantôme semble s’ennuyer et compte ses apparitions. »22
(Miniature) :
Miniature « Du taudis de papa aux maisons de geishas, désillusion après désillusion, Ginko l’aînée du cordonnier retournera pas à pas sur ses pas – pas. »21
(Tel père, Tel fils) :
Tel père, Tel fils « Les riches sont sérieux, exigeants mais distants ; les pauvres turbulents, bons-vivants et intéressés par l’argent. La bataille des clichés. »20
(Une femme dangereuse) :
Une femme dangereuse « Pré-noir félin. On aura beau dire, ça reste les chattes, à la maison comme dans le monde, qui portent la culotte. »19
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(Mes petites amoureuses) :
Mes petites amoureuses « Ça joue presque aussi bien que chez Rohmer mais en garde justement le meilleur (l’ironie) et se rapproche d’un Bresson. Efficace, charmant. »19
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(The Strawberry Blonde) :
The Strawberry Blonde « Où l’on apprend que Rita interprète une Vénitienne et non une fraise pourtant bien assortie avec son Cagney, prince des agrumes. Un régal. »18
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(L’eau était si claire) :
L’eau était si claire « Exercice difficile que de faire du noir et blanc sans parole ni musique. L’Île nue est passé par là. L’essai tourne vite au pinku. »18
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(Infinitas) :
Infinitas « À force de trop évoquer, on finit par évincer le spectateur de la salle. Khoutsiev est plein de maîtrise, mais des 200 minutes, on n’y comprend rien. »17
(Aventures en Birmanie) :
Aventures en Birmanie « Une antiquité pour les jeunes de notre époque. Je propose donc de le revoir en y ajoutant de gentils Ewoks et ça donne Le Retour du Jedi. »17
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(Sabotage à Berlin) :
Sabotage à Berlin « « Action ! action ! action ! » »17
(Victime du destin) :
Victime du destin « La radicalité à la ceinture, ou l’art du renoncement. Les grosses ficelles tiennent le pantalon, rien que le pantalon, pour la bonne cause. »17
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(La Rivière d’argent) :
La Rivière d’argent « Fresque sur l’ambition, critique du capitalisme sans limite. Birth of a Nation mixé à Citizen Kane par la bienveillance de l’ange Mitchell. »17
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(La Charge fantastique) :
La Charge fantastique « Aucune prétention sinon celle de l’élève qui tend à rendre la meilleure copie possible. La force du classicisme c’est aussi sa plus grande faiblesse. »17
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(L’Entraineuse fatale) :
L’Entraineuse fatale « Par le réalisateur de ‘They Drive by Night’. (Comprendre : Le petit frère tourné juste avant est bien plus réussi.) »17
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(Du sang sur la neige) :
Du sang sur la neige « North by North. De l’espionnage pour M. Tout le monde, du suspense, de l’aventure… Ça ne vole jamais bien haut mais c’est savoureux. »17
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(Les Faubourgs de New York) :
Les Faubourgs de New York « Dans des villes grouillantes, sans télévision, sans cinéma, des zozos comme Brodie n’étaient pas rares. Ce New York-là c’est Gotham avant l’heure. »16
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(Annie du Klondike) :
Annie du Klondike « Mae West et ses fards, mais Mae West en bonne sœur, on y croit. Rien que pour la voir se réveiller de bon matin avec les faux-cils aux yeux. »16
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(A Lion Is in the Streets) :
A Lion Is in the Streets « Inspiré de la vie d’un homme politique populiste de la Louisiane, la satire tire le plus souvent à blanc. Y préférer Capra ou Kazan. »16
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(Le Cri de la victoire) :
Le Cri de la victoire « Si t’es jeune et sais pas quoi faire à la campagne, viens t’engager. Lors de tes perm’, tu pourras draguer les filles faciles dans les bars. »16
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(Une avenue au matin) :
Une avenue au matin « Le scénario n’est pas d’une grande subtilité, mais tout Naruse est déjà là, en dehors de quelques effets de mise en scène superflus. »16
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(Les Vicissitudes de la vie II) :
Les Vicissitudes de la vie II « Mélo conventionnel parfaitement exécuté. Déjà la lâcheté des hommes et tiraillement entre tradition et occidentalisation de la société. »16
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(Ma mère ne mourra jamais) :
Ma mère ne mourra jamais « L’abnégation et la dignité de la mère sont vite polluées par les intentions trop marquées de la propagande. Bon film toutefois, sans pathos. »16
(Les descendants de Taro Urashima) :
Les descendants de Taro Urashima « Naruse loue les valeurs démocratiques de l’occupant avec en prime une satire des faux prophètes du communisme. La Diète doit dire « Niet ! » »16
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(Adada) :
Adada « IK assure un moment, nous laissant espérer le meilleur, puis à force d’épicer son film d’un humour même mesuré, ça ne ressemble plus à rien. »16
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(Ggobangdongne saramdeul) :
Ggobangdongne saramdeul « Un peu répétitif, mais joli travail d’ambiance. Un ton agréable entre tragédie et espièglerie (juste assez pour ne pas être trop larmoyant). »16
(La Dolce Vita) :
La Dolce Vita « Lente plongée aux enfers de Marcello qui, à force d’être témoin de la décadence des « dieux », finit, après le mirage Ekberg, par les rejoindre. »16
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(Terminus Paradis) :
Terminus Paradis « Fourre-tout anar et chaînon manquant entre Tarantino et Kusturica, voire Imamura. Louable, mais une exécution approximative. »16
(Hope) :
Hope « Un sommet de vulgarité. Rarement on aura vu un film enfiler avec une telle insolence les effets tire-larmes. »15
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(Sonagi) :
Sonagi « Les images, les prises de vue, la lumière, les paysages, la Corée… tout est beau, malheureusement l’exécution est plus qu’aléatoire. »15
(Et pourtant, je crois…) :
Et pourtant, je crois… « Puissions-nous rester encore 100 ans d’invétérés rabat-joies, les guerres mondiales ayant été accueillies toujours avec le plus grand enthousiasme »15
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(La Rue sans fin) :
La Rue sans fin « On passe chez Naruse du bar au logis, du logis à la rue où lieux publics et privés se confondent en permanence. Du Naruse en suspension… »14
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(Cœur d’épouse) :
Cœur d’épouse « La fin sauve le film, mais la première moitié est difficile à avaler. Trop de personnages, trop de situations et d’enjeux insipides… »13
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(Avalanche) :
Avalanche « Des personnages pris dans une avalanche de sentiments qu’ils ne maîtrisent pas… (Honda premier assistant réalisateur, Kurosawa, second.) »13
(La Porte d’Ilytch) :
La Porte d’Ilytch « À vingt ans, toutes les nuits sont douces ; on les croit interminables. Mais à vingt-trois, l’aube est déjà finie, et il faut se lever… »13
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(Anzukko) :
Anzukko « Avec sa fille à marier, on pourrait être chez Ozu : on n’est jamais aussi bien que chez papa. »12
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(Au gré du courant) :
Au gré du courant « La transformation de la société japonaise et, au gré du courant, l’œil qui ne peut s’attarder sur la beauté douce et désabusée d’Hideko. »12
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(Cette belle vie) :
Cette belle vie « L’idéalisme des bonnes gens des villages où la Vie est belle. Du Capra des campagnes, de la propagande des champs, de l’optimisme… »12
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(La rue en colère) :
La rue en colère « Film noir bourgeois et de propagande à la morale sans détour : si tu veux être Scarface, tu vas être « scarface ». Qui s’y frotte s’y pique. »12
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(Tsuruhachi Tsurujirō) :
Tsuruhachi Tsurujirō « Les Stone et Charden du shamisen : condamnés à jouer ensemble et s’aimant à la folie sans le dire. L’amour, c’est simple et c’est compliqué. »12
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(Délit de fuite) :
Délit de fuite « La froide vengeance d’une mère après que l’assassin de son fils n’a pas été poursuivi par la justice. Singulier dans la filmo de Naruse. »12
(Nyonin aishū) :
Nyonin aishū « À voir pour la beauté toute japonaise de Takako Irie avec son visage ovale, son nez étroit et long, et sa voix de chaton mouillé de larmes. »12
(Tsuma yo bara no yo ni) :
Tsuma yo bara no yo ni « Le regard de la femme bafouée, le drame des maris volages, et la douce sérénité du renoncement. Premier shomingeki pour Mikio Naruse. »12
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(Un Couple) :
Un Couple « Sorte de préquel du Repas : la jeunesse d’un couple. On ne se sépare pas encore, on fuit ensemble croyant que c’est encore possible. »12
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(L’Étranger à l’intérieur d’une femme) :
L’Étranger à l’intérieur d’une femme « Thriller caramel pour un homme rongé par la culpabilité. Thriller et tourments sont pour lui. Nous reste la douceur éternelle de Naruse. »12
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(Nuages d’été) :
Nuages d’été « Nuages d’été, ou les reliquats fragiles d’un monde rural qui tend à disparaître, loin des regards, face à l’inexorable marche du monde. »12
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(Le Repas) :
Le Repas « La douceur et la complexité du quotidien comme dans la rigueur et la simplicité d’un poème japonais. »12
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(Acteurs ambulants) :
Acteurs ambulants « Une tête de cheval écrasée, et c’est tout le Japon traditionnel qui semble être voué à disparaître. »12
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(Nuages flottants) :
Nuages flottants « L’art de la muflerie d’un homme qui s’évapore nonchalamment comme un nuage qui se fane au loin. »12
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(Frère aîné, sœur cadette) :
Frère aîné, sœur cadette « Loin des quartiers des plaisirs, c’est chez maman qu’on règle ses comptes. Désillusion vue de la ville contre déshonneur vu de la campagne. »12
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(Quand une femme monte l’escalier) :
Quand une femme monte l’escalier « Ne jamais atteindre les sommets de ses espérances secrètes, trébucher dans une rigole de larmes, rafraîchie par le froid cœur des hommes… »12
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(La bête blanche) :
La bête blanche « Tension malsaine et moiteur étouffante pour un chef-d’œuvre de propagande contre la prostitution. »12
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(Khroustaliov, ma voiture !) :
Khroustaliov, ma voiture ! « Des appartements communautaires Au goulagaga, ma tête est un bric-à-brac Grand angle et hystérique »4
(Suzaku) :
Suzaku « Ainsi traversant Les collines et l’orage, un train Fantôme : Tchou… »3
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